Il faut faire attention, en matière de création, de crier trop vite au génie. En revanche, dans le cas très rare d’une œuvre remarquable, pépite isolée échappée du tamis de la critique ordinaire, il est important de la signaler, histoire de donner à la BD quelques lettres de noblesse. La trilogie Ayako d’Osamu Tezuka est ce qu’il convient d’appeler un chef-d’œuvre.
Nous avons souvent loué dans ces pages le génie d’Osamu Tezuka que nous découvrons en Europe au compte-goutte après l’avoir superbement ignoré (...)