Kaijin Reijoh T. 1 - Par Tetsuya Tashiro - Kurokawa

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Fort de sa première expérience de dessinateur pour « Red Eyes Sword », Tetsuya Tashiro se lance en solo avec ce titre aux teintes sombres mais drôles à la fois. Un concept apprécié par les fans de shônen où un jeune héros se retrouve seul entouré d’une multitude de jeunes femmes aussi belles que dangereuses.

Asuma Sudô est un lycéen réputé pour être un pervers-né. Depuis sa plus tendre enfance, il voue une véritable passion pour la gent féminine, s’entraînant à soulever les jupes, palper les poitrines et identifier les mensurations de ses camarades de classe. Ce qu’il ignore, c’est qu’il s’agit d’un don le classant dans la catégorie des monstres !

C’est en intégrant, à sa plus grande surprise, un pensionnat pour filles qu’il va découvrir la réalité de ce qui lui semblait être une légende urbaine : des monstres apparaissent aux quatre coins de la ville pour commettre des meurtres en masse, des êtres humains dont l’anxiété et la frustration atteignent un tel paroxysme qu’ils se transforment en monstres répugnants et sanguinaires.

Comme expliqué dans le chapitre deux : « Les pulsions malsaines qui poussent au meurtre et à la folie… nous les appelons les ‘Thanatos’. C’est généralement le thanatos qui est à l’origine de la transformation en monstre. Toutefois, dans de très rares cas… Les pulsions à l’extrême opposé du thanatos… c’est-à-dire les pulsions sexuelles que nous appelons ‘Éros’ peuvent aussi conduire à une transformation en monstre ! […] Ils ont notamment la faculté d’apaiser le thanatos ».


©Tetsuya Tashiro / Kurokawa

La seule façon de combattre ces créatures malfaisantes est d’enrôler des jeunes filles compatibles avec des reliques ayant appartenu à d’anciens monstres. Mais cela a un prix : ces nymphes exterminatrices, comme elles sont appelées, peuvent parfois succomber à la force des reliques emplies de thanatos… C’est là que notre jeune héros entre en scène...

Un manga rondement mené par un auteur qui a déjà fait ses preuves en tant que dessinateur pour Red Eyes Sword, confirmant son talent pour dépeindre les scènes d’action pleines de drôlerie avec une approche intéressante des visages en toutes circonstances. Un trait classique, certes, mais attrayant, accompagnant un scénario que l’on pourrait croire loufoque de prime abord, mais riche en rebondissements et en intrigues. Un premier tome qui s’achève sur une note de mystère avec une société secrète bien décidée à découvrir qui est ce nouveau jeune talent au sein du pensionnat pour jeunes filles Meidô...

(par Marc Vandermeer)

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