Le temps d’un week-end, les principaux acteurs du marché boursier se trouvent réunis au Forum économique à Davos. Vince, le Janitor, accompagne le cardinal Feuster et l’archevêque Salk afin d’assurer leur protection. Lors du dîner, les convives apprennent que des évènements tragiques secouent la planète. Face au danger d’un nouveau conflit mondial, la plupart d’entre eux se hâtent de passer des ordres de Bourse pour préserver leurs placements financiers.
Là où le scénario du premier opus était dense et à plusieurs facettes, celui de Week-end à Davos est d’une limpide linéarité. Contrairement à ses habitudes, Yves Sente déroule ici un scénario assez convenu, sans réelle surprise. Il ose même quelques postures stupéfiantes comme celle où une femme assomme un soldat d’un simple coup de bâton de ski sur la tête…
Bien sûr, l’album est rythmé et non dénué d’un certain regard critique sur le monde économique actuel, mais il suscite une petite déception au vu du savoir-faire de son scénariste. C’est peut-être la rançon du succès…
Cette série bénéficie toujours de la force de caractère du dessin de François Boucq et de cette petite touche poétique et mystérieuse qu’incarne la petite fille, ange gardien de Vince. La dernière planche émoustille d’ailleurs suffisamment notre curiosité pour ne pas arrêter l’aventure du Janitor à Davos.
(par Laurent Boileau)
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