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Garrigue – 2éme Partie – Par Corbeyran & Berlion - Dargaud

Par Nicolas Anspach le 27 août 2008                      Lien  
Au mois de mai dernier, {{Eric Corbeyran}} et {{Olivier Berlion}} publiaient le premier tome de {Garrigue}, un polar en deux actes ayant pour cadre une Provence laminée par le soleil et la chaleur.

Martial, un gendarme retraité découvre, dans la cave d’un ami récemment décédé, de vieux papiers d’identité qui le mettent sur la piste d’un inconnu, un homme porté disparu depuis dix ans par les autorités. Que faisaient ses papiers dans la cave de son ami ? Martial décide de mener l’enquête. L’ancien gendarme faisait à l’époque partie d’un groupe qui ont commis quelques larcins. Il fallait bien améliorer l’ordinaire. Cette cave était le lieu de rendez-vous où ils manigançaient différents coups. Martial comprend rapidement que ses anciens complices se sont joués de lui, et que leurs combines avaient entraîné, à son insu, la mort d’un homme. Il était hors de question pour lui que leurs manigances aillent jusqu’à cette issue fatale…

Cela fait dix ans également que la vie sentimentale de Martial est terne. L’homme a cessé d’avoir des projets le jour où sa compagne est partie sans l’en avertir, sans la moindre explication. Martial construisait une maison pour les accueillir tous les deux. Lorsqu’il a compris qu’elle ne reviendrait pas, il a arrêté les travaux. Il vit depuis lors dans le garage qu’il a vaguement aménagé. Et si ces deux disparitions étaient liées ?

Les deux albums de Garrigue doivent se lire dans la foulée pour profiter pleinement de l’intrigue et de la chute de l’histoire. La construction narrative en est relativement ambitieuse, et les scènes des deux périodes du récit sont mélangées. Ce polar provençal aurait plus trouvé sa place dans la collection Long Courrier que sous la forme d’un album de cent pages. Est-ce un coup éditorial que de couper ainsi le récit en deux ?

Le talent de Berlion n’est plus à démontrer. Le climat écrasant de l’été en Provence est propice à sa virtuosité dans les effets de tonalité. Ses planches à l’acrylique savent néanmoins se faire discrètes et s’effacer pour le besoin du scénario.

Berlion et Corbeyran se complètent à merveille. On espère retrouver à nouveau le tandem prochainement …

(par Nicolas Anspach)

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