Girls’ Honey - Par Azuma Tesshin - Seikô (La Musardine)

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Débutons 2022 en prolongeant cet esprit léger propre aux fêtes avec un titre de la nouvelle collection Seikô de l'éditeur "Dynamite - La Musardine" lancée en février 2021. Ce quatrième ouvrage s'inscrit dans la lignée des premiers titres du label, dans une registre que nous avions estampillée "Cochon, mais mignon". Une série de chapitres indépendants dont l'essentiel du développement est laissé aux ébats passionnés entre les deux protagonistes principaux.

Nous vous avions présenté l’année dernière le lancement de Seikô, une nouvelle collection de manga érotique (hentai) non censuré publiée par l’un des deux grands acteurs francophone du genre érotique : la maison d’édition La Musardine, plus connue par les amateurs de notre site sous leur label de bande dessinée Dynamite.

Après Peachy-Butt Girls par Bosshi et Secret Fantasies par Yahiro Pochi, Naugty Girls par Mikarin était venu confirmer la ligne éditoriale du label : des scènes non censurées certes, mais évocatrices sans être perverses. Car au contraire de ce que laissait paraître la couverture, on y retrouve surtout une jeune femme et un jeune homme ouverts à l’éveil de leur sens, à la recherche du plaisir, à la découverte de soi et de la stimulation de l’autre.

Girls' Honey - Par Azuma Tesshin - Seikô (La Musardine)

Dans ce registre, le titre suivant intitulé Girls’ Honey, conçu par Azuma Tesshin, confirme une ligne tracée par les trois premiers ouvrages : en effet, Girls’ Honey présente onze saynètes où une fois de plus, un jeune homme et une jeune femme s’abandonnent au plaisir des sens. Mais cette fois, les séquences se focalisent davantage sur de jeunes femmes plutôt dominatrices : la belle-sœur qui dépucèle le frère de son mec, l’élève qui profite de son prof ligoté, la cheffe de bureau qui a décidé comment terminer la journée de travail, etc.

Dans son traitement, Azuma Tesshin utilise une mise en page plus dense que ses prédécesseurs dans la collection. Pas quoi vraiment nuire à la lisibilité, mais l’auteur cherche surtout à mettre en scène la passion qui prévaut dans ses histoires. Le contexte est rapidement brossé en une ou deux pages - pour ne pas dire « expédié » - afin d’arriver au vif du sujet, lorsque les corps se rapprochent, et que l’un des deux partenaires prend la direction de l’échange, le plus souvent la femme dans le cadre de ces récits.


Contrairement à ce que pourrait laisser croire le 4e de couverture, aucune relation lesbienne n’est présentée dans ce recueil

Ce volume très orienté sur l’aspect érotique, avec plus de deux cents pages d’hentaï non censurées pour 13,90 €, devrait contenter les amateurs de manga aux héroïnes sexy et entreprenantes. Nous reviendrons prochainement avec un autre volume de Seikô, qui aborde un genre tout aussi intéressant, mais moins déluré...

(par Charles-Louis Detournay)

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