Frémion égrène en 8 parties les « Fous de censure » : les dictatures et les régimes autoritaires, les « fascislamistes » et autres autorités religieuses, les « féministes réac’ » et les Gafa, les chefs d’état offensés, les administrations officielles et les autorités auto-proclamées, les diffuseurs de culture, le « politiquement correct », les grandes marques…
Tous ont de bonnes raisons, juridiques ou autoritaires, à vous fermer le clapet, à vous casser la plume et le crayon.
Sont évoqués la presse satirique en Turquie (I…), la censure chinoise, le président brésilien et Titeuf, les ayatollahs iraniens, le gouvernement israélien, les attentats ou les tentatives d’attentats « fascislamistes » contre les dessinateurs en Hollande, en Scandinavie, aux USA, en Afrique, dans les pays musulmans, et bien sûr en France, les églises un peu partout dans le monde, les Gafa qui censurent à tout va la moindre nudité, les dingos autoritaires comme Donald Trump , Maduro, Loukachenko, les frères Kaczynski, (la liste est bien plus longue) et évidemment Poutine.
Le sexe est naturellement le premier interdit (cf. La Genèse...), mais Frémion s’attarde aussi sur les « bêtes noires » des autorités avec un long développement sur Charlie Hebdo, ces combattants pour notre liberté, et sur d’autres personnalités que les censeurs ont dans le collimateur. L’autocensure et le « politiquement correct » ont également droit à leur petit développement.
Ceci pour rappeler que « Madame Anastasie », comme la surnommait le caricaturiste André Gill, est toujours là, active avec sa paire de ciseaux et tout aussi myope, s’appliquant à distordre le réel, à formater nos esprits et à nous enlever tout esprit critique.
Un travail de mémoire mais aussi de résistance contre la bêtise tout à fait remarquable.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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