On débute les différentes histoires sur le dress code des mangakas, notamment lors des soirées des éditeurs. Une nouvelle occasion de découvrir certaines habitudes sur cet univers. Et cela se termine sur la journée des parents à l’école d’Himé. Après une nuit d’observation des étoiles, nous avons un aperçu de la nécessité pour les mangakas d’avoir des assistants qui s’accordent à leur style. Cela ne manque pas de dévier sur la vie de Kakushi et de sa fille.
Cette dernière s’inquiète du manque d’animation de la maison. Un nouveau quiproquo va apparaître pour un résultat en plusieurs étapes qui s’avère une nouvelle fois très réussi dans son humour. Entre question de popularité, le studio en attente du "nouvel arrivant" chez les Goto, et la découverte d’un tableau de la mère d’Himé, les rebondissements ne manquent pas et Kakushi va devoir agir face à ces multiples changements
S’ensuivent une discussion autour des crayonnés, l’importance des numéros de chapitre-palier ou encore de la relation entre les mangakas. Après un tour auprès des services presse et les changements d’éditions dans les publications, la grande soirée de fin d’année des éditeurs est annoncée. Kakushi décide d’emmener sa fille, mais il va devoir faire très attention s’il ne souhaite pas être démasqué par Himé...
Nous avons encore ici des tomes d’excellente facture. L’histoire continue d’avancer doucement entre critique plus ou moins autobiographique de l’univers professionnel du manga, mais également sur l’histoire de la famille Goto. On commence à découvrir certaines choses sur le passé de la mère d’Himé et les indices sont parsemés au fur et à mesure des chapitres. Sans oublier l’histoire du "présent", toujours dessinée en couleur au début et à la fin des tomes, et qui égrène de manière très furtive un certain événement... La dernière case de l’histoire nous promet déjà une bonne avancée sur cette ligne de temps.
Kakushi Goto reste un manga à conseiller chaudement pour tous les amateurs. Par son approche relativement autobiographique, les anecdotes de l’auteur, ou encore par l’observation de l’envers du décor d’une industrie dont on parle rarement. Arrivée à la moitié de son parcours, la série continue d’être toujours aussi prenante, avec un goût de Kumeta pour l’humour absurde et les quiproquos qui est toujours au top.
(par Romain COMPIEGNE)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Kakushigoto T. 4, T. 5 & T. 6. Par Kouji Kumeta. Traduction Ryoko Akiyama. Éditions Vega, collection "Seinen". Sortie le 19 mars 2020 & le 07 Mai & le 20 Août 2021. 146, 160 & 136 pages. 8,00 euros.
Kakushigoto sur ActuaBD : Lire la chronique des tomes 1, 2 & 3