Rapidement démasqué par Kafka, le N°9 commence à attaquer les nouveaux arrivants pour tester ses nouveaux pouvoirs. Mais alors qu’il commence à plier face à la fureur de ces derniers, il parvient à s’enfuir à l’aide d’un subterfuge. L’heure est venue pour les Forces de Défense de se rassembler afin de se préparer au terrible affrontement qui s’annonce face à cette menace grandissante qu’est devenu le Kaiju N°9.
Après son début de tome qui part tambour battant, avec un combat acharné suite à la perte du directeur Shinomiya, le tome prend ensuite un rythme bien plus lent. Il sert pour beaucoup de transition. On assiste aux chamboulements qui surviennent suite au dernier événement. L’occasion de découvrir d’avantage de têtes au sein de l’organisation et de poser un peu plus le scénario pour la suite du récit. Cela passe par des éléments scénaristiques qui, à défaut d’êtres originaux, sont plutôt réussis : le destin temporaire attendu pour Kafka qui est mis en avant, ainsi qu’une résolution classique du genre pour Narumi et Kikoru.
Mais ils ne seront pas les seuls à être mis dans la lumière : nous retrouvons le vice-commandant Hoshina qui en apprendra un peu plus auprès du Kaiju N°10. Mais nous verrons surtout Reno Ichikawa à qui l’on va proposer d’acquérir la puissance du Kaiju N°6, une entité aussi puissante que dangereuse. Après ce moment-charnière du manga, nous repartons rapidement de l’avant, par le biais de puissants alliés en devenir, et d’un scénario qui se complexifie avec des capacités bien particulières du n°9. Une lecture toujours aussi agréable et efficace pour ce titre.
(par Romain COMPIEGNE)
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Kaiju N°8 T. 7. Par Naoya Matsumoto. Traduction : Sylvain Chollet. Éd. Kazé, collection Shonen. Sortie le 7 décembre 2022. 6,99 euros.
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