My Home Hero T. 16 - Par Naoki Yamakawa & Masashi Asaki - (...)

My Home Hero T. 16 - Par Naoki Yamakawa & Masashi Asaki - Kurokawa

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Obnubilé par l’évasion de Testuo, Reika et Kasen lors des précédents tomes, quelle ne fut la surprise du lecteur en découvrant l’ampleur des dégâts dans le précédent volume. Tout à son attrait pour les prisonniers, il en aurait vite oublié les Yakuzas et autres hommes armés alentours… laissant pourtant le village dans un véritable bain de sang !

C’était pourtant le point culminant des précédents tomes : l’évasion de Tetsuo et des deux femmes de sa vie. Toutefois, comme si les auteurs avaient perdu tout contrôle de leurs protagonistes, c’est rapidement Kubo qui prendra le pas sur l’entièreté des personnages présents dans le village sectaire.

Ce chef Yakuza, qu’on retrouve d’ailleurs en couverture de ce tome, cache un lourd secret remontant à son adolescence. Un passé qui ressurgit lors d’un interlude au cœur de l’action ; une interview d’un ancien camarade de classe de Kubo, né Tatsumi Satake, est un véritable démon personnifié. À se demander s’il est même capable de ressentir le moindre sentiment humain… Ce qui explique son attitude face aux membres armés de la secte.

Pourchassé avec son équipe, acculé dans la forêt avoisinant le village, Kubo réussit non seulement le tour de force de passer entre les mailles du filet qui se resserrent toujours un peu plus autour de lui, mais également de prendre le dessus sur ses adversaires, tuant un à un chaque homme pistolet à la main.

Naoki Yamakawa n’en oublie pourtant pas son héros principal, revenant sur Tetsuo blessé aux abords du village. Va-t-il enfin s’en sortir ? Doit-il survivre ou payer pour ses crimes ? Perdu dans ses réflexions, il devra également en discuter avec un jeune disciple de la secte qui aura découvert toutes les implications de ce simple père de famille. S’il y a tant de morts dans le village, il en est en grande partie responsable ! Un crime qui risque de remettre encore une fois son évasion en suspens.

De son côté, Masashi Asaki a fort à faire avec les décors forestiers et les personnages en nombre. Son graphisme n’en est que plus appréciable, surtout quand il met en relief la personnalité, l’endurance et le passé de Kubo. Un protagoniste qui semble déchainer l’artiste qui appuie son trait avec ce yakuza hors du commun.