À l’entame de ce récit, Charlotte décide de tout mettre en œuvre pour retrouver son frère, un scientifique disparu dans un gouffre, à la recherche des traces de l’homme de Neandertal.
Convaincu qu’il trouverait des preuves tangibles de sa théorie sur l’enfer, basée sur les écrits de Darwin, le jeune universitaire s’est aventuré sous terre. Plusieurs semaines après sa disparition, Charlie organise une mission spéléologique de sauvetage. Accompagnée de plusieurs équipiers expérimentés, la jolie rousse avance à pas feutrés vers ce que son frère avait baptisé la Satanie. Elle va découvrir que la vie à des centaines de pieds sous terre n’est pas exempte de danger...
Bien que beaucoup de questions restent en suspens et beaucoup de pistes encore dans l’ombre, ce premier volet de Voyage en Satanie suscite un vif enthousiasme et un très grand plaisir de lecture.
Déjà rodée sur Jolies Ténèbres, la collaboration entre les Kerascoët & Vehlmann est millimétrée. Le style graphique des dessinateurs (d’une richesse peu commune, il faut le souligner) et l’efficacité scénaristique de Fabien Vehlmann font des merveilles.
Introspectif, mais aventureux, scientifique mais non dénué d’humour, ce premier Voyage en Satanie est une réussite, quelque part entre la poésie des films de Miyazaki et le cinéma d’aventure pour teenagers de Spielberg.
(par Morgan Di Salvia)
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A propos de Kerascoët & Vehlmann, sur ActuaBD :
> "Pour lire ’Jolies Ténèbres’, il faut supporter de pouvoir détester nos personnages." (entretien en mai 2009)
> Beauté T1