City Hunter Rebirth T. 12 - Par Sokura Nishiki - D’après l’œuvre (...)

City Hunter Rebirth T. 12 - Par Sokura Nishiki - D’après l’œuvre originale de Tsukasa Hojo - Ki-oon

Par Marc Vandermeer le 25 septembre 2023

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City Hunter Rebirth T. 12 - Par Sokura Nishiki - D'après l'œuvre originale de Tsukasa Hojo - Ki-oon

D'une originalité quelconque, ce nouveau titre de City Hunter Rebirth ne parvient hélas pas à répondre à nos attentes. Une trame mollassonne et un suspense absent. Certainement l'un des pires tomes, à oublier au plus vite.

La petite Yurika, l’amie de Saori n’en fait décidément qu’à sa tête et provoque pas mal de tensions autour d’elle. Désireuse de vouloir rapprocher Mr. Uragami, le père de Mayuko hospitalisée, à la belle infirmière Mademoiselle Takigawa, sa mise en scène pour y parvenir lui joue cependant des tours sans atteindre le résultat escompté. Pire, un malaise s’installe entre les deux adultes.

Toutefois, l’heure est grave et cela pour d’autres raisons, bien plus préoccupantes : un groupe de maffieux s’apprête à kidnapper Mayuko, seule témoin d’un crime commis par leur organisation. Dans la précipitation, ces derniers confondent leurs cibles, enlèvent et séquestrent Kaori et Mlle Takigawa, sous le regard médusé de Ryo Saeba et de Mr. Uragami.

Pour ce nouvel opus de la saga City Hunter Rebirth, le récit proposé par Sokura Nishiki ne décolle pour ainsi dire jamais. Sans la moindre originalité, la trame répète ce que le lecteur a déjà pu expérimenter à mille reprises, reprenant un City Hunter qui en l’espace de deux temps, trois mouvements, expédiera les truands illico presto. Du travail bâclé, sans le moindre panache, des méchants ne possédant aucune riposte, ni la moindre once de personnalité. Ainsi que des dialogues longs et laborieux.

Autant dire que ce 12ème opus ne propose pas grand chose de savoureux à se mettre sous les rétines. Fort heureusement, la fin de l’ouvrage relève quelque peu le niveau, ultra décevant jusque là, avec le chapitre 64 intitulé "L’enchantement" , remettant sous les feux de la rampe Eriko Kitahara, la styliste la plus réputée du moment, et ancienne amie de lycée de Kaori. Un chapitre loin des sentiers battus traditionnels de la série, sans le moindre ennemi à l’horizon, privilégiant les échanges verbaux et émotionnels entre les protagonistes. Clairement, deux crans au dessus comparativement avec le reste de ce titre mais pour lequel il aura fallu patienter 2/3 de l’ouvrage.

Bref, loin de concurrencer l’œuvre originale de Tsukasa Hojo, Sokura Nishiki s’emmêle méchamment les pinceaux avec ce tome. Espérons qu’il ne s’agisse que d’un coup dans l’eau !