Si son catalogue n’est pour l’instant pas immense, Glénat Manga Max a l’ambition d’attirer un nouveau type de public, habitué à la gratuité -rien de plus facile à trouver à l’ère des scantrads, ces fameux contenus pirates- et par conséquent un peu échaudé par les titres payants. Cette formule d’essai avant achat (freemium), proposant souvent le premier tome en entier, s’appuie sur des mangas très largement appréciés, tablant sa publicité sur One Piece -le manga le plus vendu au monde- dont le chapitre 1026 est lisible gratuitement jusqu’au 24 octobre, 17h.
Mais l’on retrouve également des nouveautés, comme le manga de Fantasy à succès Shangri-La Frontier, des classiques inoxydables (Parasite, Dragon Ball, Blame !, Ranma 1/2, Gunnm et consorts) ainsi que des pépites qui méritent de gagner en visibilité (citons l’excellent Ultra Heaven) et d’anciens mangas, tel L’École emportée, dont la parution numérique se pose incontestablement comme une alternative à l’assèchement de la parution papier.
Cette décision vient répondre à un besoin du marché français du manga [1], alors que la plateforme Scantrad France vient de retirer huit titres traduits désormais par MangaPlus, la version internationale de la plateforme de BD numérique Shōnen Jump+ que les éditions Shūeisha -propriétaires du magazine de prépublication Weekly Shōnen Jump- viennent de lancer. Mais huit titres en français, cela paraît un peu faible quand la version anglaise propose 118 titres et la version espagnole 68...
Voir en ligne : Faites un tour sur le site de Glénat Manga Max
(par Auxence DELION)
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[1] Les lecteurs français doivent attendre des semaines, des mois, voire des années, avant de lire certains mangas. Il en résulte une frustration et un risque de se faire spoiler par d’autres lecteurs peu scrupuleux, adeptes des scantrads amateurs.