Spirou et la Baie des cochons : le retour du « directeur du concept »

Par Didier Pasamonik - L’Agence BD 30 mai 2024 
Une icône cheguevaresque en couverture, un contexte historique en titre, et puis Spirou, Fantasio, le marsupilami et Spip, sans oublier Seccotine en produits d’appel. Est-ce là un nouvel album des aventures du groom ? Oui. Mais cela ressemble davantage à un ratage, un accident industriel.

Nous sommes en 1961, à Cuba. Depuis trois ans, Fidel Castro, accompagné d’Ernesto Guevara, a pris le pouvoir soutenu par la majorité de la population. En raison des nationalisations successives desservant les intérêts de l’empire voisin, la crise entre l’île et les USA est à son paroxysme. La CIA, sous la houlette d’un John Kennedy fraîchement élu, organise une invasion de l’île qui échoue lamentablement sur la Baie des cochons. C’est un des moments paroxystiques de la Guerre Froide. C’est un cours d’histoire ?

Non, c’est la toile de fond du dernier Spirou et Fantasio qui est en revanche une fiction. Le cahier des charges : la présence de Spirou, Fantasio, le marsupilami, Spip, et puis Seccotine car il faut quand même un peu de présence féminine dans ce concert de garçons, que diable !, est parfaitement rempli jusques et y compris dans la réactivation de personnages secondaires. On vise le Spirouverse, oui ou non ?

Alors donc, voici Spirou et Fantasio reporters arrivant à New York pour rejoindre Seccotine à l’ONU qui assure depuis plusieurs semaines un reportage auprès des communistes cubains. Mais elle n’est pas là : elle est toujours à La Havane, où elle a fait la rencontre de gens sympathiques : le « Che » Guevara et Fidel Castro, rien que ça. Spirou est bientôt enlevé par la délégation cubaine de l’ONU et ramené dans l’île, tandis que Fantasio et le marsupilami partent en expédition pour récupérer ses amis et collègues. Au milieu de tout cela, un complot autour d’une machine destinée à faire perdre la barbe à Castro… Là-dessus intervient l’invasion américaine avortée de la Baie des cochons à laquelle nos héros entretemps évadés assistent. Voilà pour l’argument.

À la suite d’un Spirou chez les Soviets dont les auteurs, Fabrice Tarrin et Fred Neilhardt avaient su jouer avec brio sur les codes de la série, voici que Dupuis remet le couvert, ajoutant cette fois une collection « classique » aux « Spirou par… », au « Petit Spirou », à « Supergroom », aux « Zorglub » et autres excroissances du « Spirouverse ».

Ce qui constituait des ingrédients de première qualité dans le Franquin de la période Greg s’avère ici un ratage. L’argument est faiblissime, l’usage des personnages inconsistant voire absurde, et si le dessin ressemble peu ou prou au Franquin des années 1960, il est surtout sans fantaisie ni génie, contrairement à celui de Tarrin, par exemple. Pire, sous prétexte de la réutilisation d’un personnage secondaire, on ose le mettre en parallèle avec le magnifique classique Les Prisonniers du Bouddha de Greg et Franquin avec cet album.

Dans les récits d’Yves Chaland et Yann des années 1980 qui correspondaient à une déconstruction des icônes de l’enfance propre au mouvement de la Ligne claire, l’imitation du dessin de Franquin avait du sens. Tome & Janry l’avaient compris et avaient fait évoluer leur graphisme dans quelque chose de personnel. Idem pour le Marsupilami de Batem. Il y a du brio, une vraie virtuosité, une vraie personnalité chez ces auteurs. L’usage de personnages est réapproprié, comme c’était le cas chez Jean-Claude Fournier avant eux, on a pu le constater récemment. C’était peu ou prou la démarche des « Spirou par… » : pas question pour les auteurs de forcer leur style. Comme chez McDo, on leur disait : « Venez comme vous êtes ! » Cela donnait une collection où, comme chez McDo, il y avait à boire et à manger, avec quelques épisodes de malbouffe.

Ainsi, nous n’avions pas apprécié l’album de Lewis Trondheim et Fabrice Parme dans la collection « Spirou par… », qualifié par nous de « Spirou catastrophe ».. Il n’y avait pas mort d’homme. Juste un faux pas. Notre sentiment ici est le même. La tournure que prend cette collection « classique » [1], comme celle de la série régulière de Spirou par Olivier Schwarz et ses nouveaux scénaristes, nous semble complètement décousue. Passons la désinvolture avec laquelle est traitée la Guerre Froide ou la Crise de Cuba, la question se pose : que reste-t-il d’un épisode comme celui-là ? Rien ou presque. C’est un autre « Spirou catastrophe ».

Tiens, Trondheim est annoncé comme scénariste du prochain, la leçon n’a donc pas été retenue. Dans les années 1980, les éditions Dupuis avaient recruté un « directeur du concept » qui entendait produire du Spirou en batterie. Il est de retour…

(par Didier Pasamonik - L’Agence BD)

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Code EAN : 9782808501941

Les Aventures de Spirou et Fantasio « Classic » : La Baie des cochons – Par Elric, Clément Lemoine & Michael Baril – Ed. Dupuis

[1Dénomination qui n’est pas sans évoquer à la démarche appliquée à la série Buck Danny chez Zéphyr.

Spirou Dupuis ✍ Michael Baril ✍ Clément Lemoine ✏️ Elric Humour
 
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33 Messages :
  • et si le dessin ressemble peu ou prou au Franquin des années 1960

    Je suppose que vous vouliez écrire "et si le dessin ressemble peu ou prou au Nic Broca des années 1980,mais en moins bien..."

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  • C’est tellement mauvais que vous ne citez pas les auteurs du naufrage ?

    Michaël Baril et Clément Lemoine au scénario, et , au dessin, Elric.

    Je n’en connais aucun... des jeunes plus à même d’être aux ordres du "directeur de concept" ? :D

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    • Répondu par Même pas le 30 mai à  21:58 :

      Même pas, Elric a 40 ans, Michaël Baril 43 et Clément Lemoine 44.

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  • Waouh ! Enfin une vrai critique de l’orientation pognon des leaders de la commercialisation des séries historiques de la bd franco-belge. À quand Jerry Spring à la Bourse de New York ? Tintin et l’IA ? Spirou en Ukraine ? Ou à Gaza ?
    Blueberry et l’imigration clzndestine mexicaine ?
    Allez-y les Dupuis/Dargaud/Lombard ! Après ça, j’aurais vraiment tout vu (lu ? Non !)

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    • Répondu par Pleg le 3 juin à  11:10 :

      Spirou en Ukraine ou à Gaza. Mdr comme disent les jeuuuunes ! : )

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  • Didier, tu dis : "Tiens, Trondheim est annoncé comme scénariste du prochain, la leçon n’a donc pas été retenue."
    Lewis a scénarisé + de 200 albums. Tu les trouves tous catastrophiques ? Ou alors, il lui serait spécifiquement impossible de scénariser correctement un Spirou ? Selon toi, Dupuis aurait dû retenir la leçon et ne plus jamais travailler avec lui ?

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    • Répondu par Laurent Colonnier le 30 mai à  22:19 :

      J’avais bien aimé Panique en Atlantique par Trondheim et Parme, pas du tout une catastrophe, un bon album.

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    • Répondu par Didier Pasamonik - L’Agence BD le 31 mai à  06:59 :

      200 albums, 200 chefs d’oeuvre, c’est sûr ;)

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      • Répondu par Fred Neidhardt le 31 mai à  10:12 :

        Hello Didier,
        Fabrice n’a pas dit ça. Tu réponds par un trait d’ironie… Mais trouves-tu réellement que toute la production de Lewis est catastrophique, et qu’il lui est impossible de scénariser correctement un Spirou, comme tu le laisses entendre dans ton article ?

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        • Répondu par Fabrice Tarrin le 31 mai à  16:40 :

          Fred Neidhardt, arrête de travestir mes propos ! Je voulais réellement savoir si Lewis avait écrit 200 albums, 200 chefs d’oeuvre et Didier a parfaitement répondu à ma question.

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          • Répondu par fred neidhardt le 2 juin à  17:57 :

            Au temps pour moi.
            Fabrice et Didier, permettez-moi de ne pas être d’accord avec vous deux, je trouve qu’il n’y a RIEN À SAUVER dans la production pléthorique de Lewis Trondheim.

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            • Répondu par Itomi Bhaa le 3 juin à  08:21 :

              Je suis d’accord avec vous ... Les gens l’ont d’ailleurs déjà oublié. Lewis quoi ?

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              • Répondu le 3 juin à  13:07 :

                Bonjour l’ambiance entre les auteurs… ça fait vraiment rêver le petit monde de la BD…

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                • Répondu par denis le 3 juin à  19:56 :

                  Heureusement que certains auteurs ont encore de l’humour. Merci Fabrice et Fred :)

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                  • Répondu le 3 juin à  20:31 :

                    Ce n’est pas de l’humour, hélas.

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                  • Répondu par Fabrice Tarrin le 3 juin à  22:31 :

                    Denis, arrêtez de prétendre que c’est de l’humour !
                    "Répondu le 3 juin à 13:07" a parfaitement raison :
                    "l’ambiance entre les auteurs… ça fait vraiment rêver le petit monde de la BD…"

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                    • Répondu par Milles Sabords le 4 juin à  19:45 :

                      Faut pas rêver, dans les autres professions ça n’est pas mieux.

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  • "la baie des cochons" est aujourd’hui le nom d’une partie particulièrement libertine des plages naturistes du cap d’agde, où les gens ne font pas QUE se promener nus.
    La guerre froide a fait place nette à la guerre chaude semble-t-il.
    Ce qui nous éloigne du sujet et du plantage monumental de cette BD, où le dessin n’est même pas du sous-Franquin mais du sous-Seron, et le scénanar est à l’avenant.

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  • Il est toujours difficile de réagir à une mauvaise critique parce qu’on peut facilement être considéré comme vexé, ou pas objectif. En ce qui me concerne, je ne réagis jamais aux avis, considérant que tout le monde à le sien compte tenu de ses goûts, sa construction sociale, etc. On me dit qu’on a aimé, je réponds "merci, ça fait plaisir", on me dit qu’on n’a pas aimé, je dis "tant pis". Après, je trouve toujours bizarre de venir affirmer qu’on n’a pas aimé... mais là, en l’occurence c’est un peu le travail du critique de donner son avis même s’il est négatif.
    Le problème c’est que le titre annonce la couleur : "le retour du « directeur du concept »".
    C’est à dire que d’emblée on est sur une critique éditoriale (qui me semble normalement passer au second plan) et pas sur le travail des auteurs (ce qui est d’habitude chroniqué sur un site de BD.) La première critique fait d’ailleurs référence à un "cahier des charges". J’ai répété une bonne dizaine de fois sur les réseaux (Pasamonik est dans mes amis Facebook, il aurait pu le voir) que nous avons proposé le projet spontanément. Il n’y avait pas de cahier des charges donné par l’éditeur. Donc déjà, c’est une information fausse.
    Ensuite, il y a un avis qui me semble étrange sur la présence de Seccotine :
    "et puis Seccotine car il faut quand même un peu de présence féminine dans ce concert de garçons, que diable !" Comme si le fameux cahier des charges fantasmé par Pasamonik intégrait un objectif de plaire à un public cible qui souhaiterait qu’il y ait au moins un personnage féminin (rien qu’en écrivant cette phrase je suis gêné pour lui.) Je ne pensais pas que la présence de Seccotine dans un Spirou pouvait provoquer une telle réaction. Je l’imagine critiquer La corne de rhinocéros à sa sortie en disant que c’est pas mal, mais que Franquin est victime de son époque en rajoutant un personnage féminin pour faire moderne !
    Ensuite il raconte n’importe quoi (je me demande s’il a vraiment lu l’album). Les personnages ne rejoignent pas Seccotine à l’ONU, elle est en reportage à Cuba.
    Il en rajoute en manquant de précision : "Au milieu de tout cela, un complot autour d’une machine destinée à faire perdre la barbe à Castro…" (d’ailleurs on doit écrire "la barbe de Castro", ou "sa barbe à Castro", bref...) Il ne s’agit pas d’une "machine" mais d’un faux cirage à chaussures comportant une mixture faisant tomber les poils. Il s’agit d’ailleurs d’une véritable tentative d’attentat fomentée par la CIA. Les 3 tentatives qu’on a mis en scène sont des vraies parodiées comme le cigare piégé et la bombe à LSD (oui, on dirait vraiment des gags de franco-belge, mais c’est la réalité.)
    Je passe sur les qualificatifs dénigrant notre travail, c’est son avis, je n’ai pas à le remettre en question.
    Ce qui m’interpelle c’est sa référence à "Panique en Atlantique" de Parme et Trondheim. Je le sais très bien pour en avoir parlé avec Fabrice Parme à l’époque. Pasamonik ne peut pas blairer Trondheim et il avait descendu l’album pour faire chier Trondheim. Ici on voit bien qu’il n’a pas grand chose à dire sur notre histoire mais qu’il avait beaucoup plus à dire sur la stratégie éditoriale. Il en revient d’ailleurs à ça pour sa conclusion en inventant du "Spirou en batterie" alors que des projets ont été arrêtés (c’est de notoriété publique) pour limiter Spirou à la série mère et celle-ci.
    Ma conclusion est que cet article passe à côté de son sujet en voulant attaquer une stratégie éditoriale contre laquelle il n’a utilisé que des arguments faux parce qu’il n’avait aucune information alors qu’il aurait suffit qu’il me demande étant donné que je réponds à toutes les sollicitations et toutes les questions.

    Petit bonus, le troisième mot est mal écrit : "Une icône chegevaresque " il manque un U quelque part.

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  • Bonjour Didier,
    La critique est bien entendue mais je crois que certaines remarques ne correspondent pas à l’album. Il n’y a pas de cahier des charges ici. Le projet a été initié par nous à l’époque où on parlait encore de « vus par ». Dupuis a décidé après validation de ranger autrement les publications Spirou et de lancer une nouvelle collection de « one-shot » avec des variations sur la continuité, collection qui s’appelle finalement « classique ». Quant au Prisonnier du Bouddha, notre seule prétention est de vouloir prolonger le récit, évidemment pas de l’égaler. La désinvolture a ses limites.

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  • A force d’en lire des critiques très négatives, j’avais presque honte de bien aimer cette aventure. Alors comme je lis dans le journal Spirou, je n’ai pas encore terminé l’album, peut-être que la fin est hyper décevante... je ne sais pas !

    Mais certains points de vue exprimés dans les critiques sont étranges : "Passons la désinvolture avec laquelle est traitée la Guerre Froide ou la Crise de Cuba"... justement je trouve cela rafraichissant. A l’inverse d’un Yann trop omniprésent et qui se prend tellement au sérieux que ses histoires sont tout sauf rafraichissantes justement (mais personne n’ose lui dire parce que c’est Yann donc c’est bien).
    Le dessin qualifié de "sous-Broca", "sous-Seron", bref en-dessous de dessinateurs qui sont déjà en-dessous du niveau moyen (on a bien compris le message, pourtant j’adore Seron)... moi ça m’a fait penser à du Attanasio période Spaghetti. Bref j’aime bien aussi. Ceci dit mes goûts sont très discutables puisque j’aime bien Attanasio et je n’ose même pas ajouter que j’avais bien apprécié le Spirou de Parme et Trondheim.

    Et cette fabuleuse critique d’un habitué de bdzoom dont on ne saurait se priver :
    "Un album maladroit, avec des cases pleines de vide. Une animation graphique sans vie. Scénario : on ne rit pas, on ‘a pas de suspense."
    C’est indiscutable je crois !

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  • Bonjour, je l’ai écrit sur Instagram cet album m’est tombé des mains après 10 pages et j’ai dit que je n’arrivais pas comprendre comment il avait pu être publié et que les éditions Dupuis filaient un mauvais coton, ce qui n’est pas global puisque dans la même fournée de sortie on a droit à l’excellent Mou de Benoît Feroumont. Sur Insta la polémique règne entre les auteurs remontés contre cette critique de Didier Pasamonik qui donne son avis négatif et que je partage sur le fond car essayer d’attirer le chaland avec un graphisme à la Franquin est à mon avis et pas vraiment une démarche artistique, les auteurs excipent de leurs nombreuses références et ne supportent pas d’être qualifié d’inconnus, l’amusant Elric très véhément cite ses réalisation et une chose me frappe la liste nous fait penser à celle d’un moine copiste incapable d’autre chose que de reprendre des personnages existants crées par de vrais artistes Tabary, Franquin.
    Il y a fort à penser que cet album rejoindra le bac des soldes d’ici la fin de l’année..

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    • Répondu par Elric le 3 juin à  13:12 :

      Je suis beaucoup moins véhément que la critique. Je mets les choses au point, c’est tout. Quant à me réduire à un moine copiste, c’est un peu exagéré. J’ai fait 9 albums et plusieurs participations à des livres collectifs ou des fanzines. Dans tous ça il y a un bout et un album complet d’Iznogoud et un Spirou qui n’est même pas copié mais inspiré.

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  • On travaille pendant un an sur un album et pffuit on se fait dégommer en 2 secondes ; est c’est toujours mieux que du NIC BROCA ! Moi j’aime bien ce dessin vintage !

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    • Répondu le 3 juin à  09:16 :

      "On travaille pendant un an sur un album et pffuit on se fait dégommer en 2 secondes". Ça fait partie du job. Et pour les cinéastes, c’est encore pire.

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    • Répondu par Milles Sabords le 3 juin à  09:54 :

      Perso, je trouve ce graphisme en total accord avec l’univers « Spirou & Fantasio », beau boulot de dessin ! Moins fan de la composition de la couverture. La reprise de ce logo de T-Shirt du Che reproduit à des millions et des millions d’exemplaires dans le monde, ça fait un peut « homme sandwich ». Et la tête du Che est trop omniprésente, on ne voit plus qu’elle. On ne vend pas une marque mais un album de BD. Cette couverture manque de nuance, comme si un graphiste, pressé par le temps, avait du pondre à l’arrache son travail pour l’imprimeur.

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      • Répondu le 3 juin à  13:12 :

        Quelle inculture… ce n’est pas un "logo de T shirt du Che", mais une photographie prise par Alberto Korda, photographe cubain, en 1960 , et effectivement reproduite sur tous supports à des millions d’exemplaire depuis, sans que jamais Korda ne touche un centime de droits d’auteur.

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        • Répondu par Milles Sabords le 3 juin à  16:05 :

          Oui je sais, c’était juste une « image ». La prochaine fois j’y mettrais des guillemets. Cependant, pas si fausse que cela « l’image », si vous posez la question à des passants dans la rue, beaucoup ne savent même pas qui est Alberto Korda, et pour les plus jeunes, ça reste un « logo » de T-Shirt.

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          • Répondu le 3 juin à  20:04 :

            Je vois que vous avez fait votre petit tour sur Wikipedia pour faire croire que vous connaissiez le nom de Korda avant…

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    • Répondu par helmut le 3 juin à  10:17 :

      Je ne comprends pas bien votre logique. Première phrase vous critiquez les personnes qui dégomment en 2 secondes un album et ses auteurs. Deuxième phrase vous prenez 2 secondes pour dégommer Nic Broca. Etonnant non ?

      Pour ma part j’aime beaucoup les S&F de Nic et Cauvin, je ne comprends pas pourquoi la majorité s’acharne sur eux.

      Répondre à ce message

      • Répondu par CQFD le 4 juin à  11:34 :

        Pour ma part j’aime beaucoup les S&F de Nic et Cauvin, je ne comprends pas pourquoi la majorité s’acharne sur eux.

        Parce que vous avez mauvais goût et que ces albums sont mauvais

        Répondre à ce message

        • Répondu le 4 juin à  19:58 :

          "Parce que vous avez mauvais goût et que ces albums sont mauvais".
          C’est de très mauvais goût de se prétendre certain d’avoir bon goût. Vous avez peut-être bon goût mais vous êtes d’une inélégance qui vous disqualifie.

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      • Répondu par Pakeraite le 4 juin à  15:49 :

        La ceinture du grand froid, la boîte noire, les faiseurs de silence : ça se lisait très bien à l’époque : une idée originale, de l’aventure, du suspens, de l’humour… Moi je ne m’étais pas ennuyé en lisant ces albums à leur sortie.

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