Des points de vue de femme sont présentés à travers un groupe de parole, “Solitude Anonyme”. À travers des échanges sur leurs expériences, elles trouvent du soutien.
Catherine Ocelot nous partage ses réflexions sur les maux qui nous hantent : les inquiétudes d’être malade et la solitude. Nous suivons de manière sensible des fils de pensées qui sont présents à l’intérieur de chacun de nous et qui amènent moult questionnements. Comment vivre avec les autres ? Comment prendre soin de soi tout en ayant besoin des autres, qui cherchent, eux aussi à prendre soin d’eux ?
Des pensées sur le lien qu’on a avec les gens, ceux qui nous comprennent, ceux qui nous disent qu’on réfléchit trop, ceux avec qui nous sommes reliés par des fils invisibles.
Catherine Ocelot joue de parallèles, des raccordements, que ce soit par le trait ou par des images comme un papillon qui amène le réconfort d’une personne décédée ou encore le soin apporté à des plantes qui correspond au soin que l’on s’apporte à soi-même. Au début, les plantes en pot ont mauvaise mine après une tempête, une tempête semblable au tourment intérieur des personnages. Puis les personnages à mesure que les langues se délient et la nature redevient foisonnante et en bonne santé.
La représentation du monde intérieur des personnages est un grand jardin coloré. Les éléments de la vraie vie sont traités différemment. Quelques touches de couleur sont données qu’à un ou deux objets par case.
En quelques lignes, La mise en scène montre l’essentiel pour situer l’environnement dans lequel se passent la séquence. Les traits sont parfois utilisés pour montrer les liens qui se tissent avec les autres, des fils réellement montrés. Parfois, pour montrer un mouvement imaginaire ou encore un lien entre le monde des vivants et le monde des morts, le trait entre de manière poétique dans le monde des vivants.
C’est une œuvre qui questionne sur les relations humaines et la santé. Un tricot qui tisse avec un humour teinté de tristesse les relations avec les vivants, avec les morts, avec la nature...
(par Aurélie MONTEIX)
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