Cinq avril T. 2 : Le Roi assassin - Par Bussi, Duval et Monin - Editions Dupuis

Créé par le romancier et désormais scénariste de BD, Michel Bussi et le prolifique scénariste Fred Duval avec, pour la partie dessin, Noë Monin et pour les couleurs, Antoine Lapasset, Cinq avril fait voyager son lecteur de la France à l’Angleterre, croisant moult personnages historiques.

Rappel du tome 1, L’héritier de Da Vinci qui explique l’arrivée d’Avril en Angleterre.
Qui est Avril ? Le 5 avril 1510, une mystérieuse noble déposait aux portes du château du Clos-Lucé, un nouveau-né portant pour seul bagage un étrange collier d’or. Baptisé « Cinq Avril » par les cuisinières qui le recueillirent, il fut pris sous l’aile éducatrice du grand savant et humaniste au teur de la Joconde, l’enfant grandit en énergie et en savoir, se trouavtn au passage initié à de nombreux secrets...

Couverture du T.1

À la mort de son mentor, le jeune homme découvre une lettre posthume lui expliquant qu’il porte en lui le pouvoir de changer le cours de l’Histoire, et de sauver des millions de vies humaines pour les siècles à venir, s’il perce le secret de sa naissance... Traqué par le cardinal Sordi - un religieux brûlant de détruire l’héritage « impie » de Léonard - Avril doit fuir vers la Bretagne en quête de ses origines, guidé par les maigres indices laissés à sa disposition. 
Sur ses traces, l’ombre discrète et protectrice d’Ariane, formée depuis l’enfance à protéger Avril au risque de sa vie…

Cet utile rappel étant fait, abordons ce deuxième volet. Le Roi assassin nous envoie en Angleterre au moment où Henri VIII décide de divorcer de Catherine d’Aragon pour épouser Anne Boleyn, une jeune aristocrate anglaise. Le refus catégorique du pape annonce le schisme avec l’Église romaine et la création du culte anglican.

Une arrivée remarquée

1ère planche de l’album qui plonge le lecteur directement dans l’action.

Mais si le contexte historique de cette BD en fait sa richesse, le récit s’adresse bien à tous les publics notamment jeunesse.

Fraîchement débarqué à Londres par la voie des airs, Avril échappe -provisoirement- à ses poursuivants. Il vient remettre à Thomas More, un message du duc de Rieux.

Ce faisant, il va devenir le pion d’une conspiration, la très secrète « Conjuration du Carré Parfait » qui vise à discréditer Anne Boleyn, la future femme du roi d’Angleterre, Henri VIII, en entachant sa réputation. Pour la compromettre, il suffit de prouver qu’elle a eu une liaison avec le roi de France, François 1er, au moyen d’un document sans équivoque : un tableau représentant Anne et François, en tenue d’Adam et d’Ève (avant bien sûr d’avoir croquer la pomme de la connaissance…) ; peinture sans doute exécutée par Léonard de Vinci en personne...

Ne spoilons pas davantage les péripéties du jeune héros.

Le lecteur ainsi qu’Avril retrouveront dans ce deuxième tome, le cheval (Monarque), des méchants au physique de méchant dont le cardinal Sordi, un mystérieux enfant au nom de John Dee, Ariane, la fille du maître d’armes du Clos-Lucé, et bien d’autres personnages...

Il feront également connaissance avec quelques personnages importants dont la trop belle Anne de Boleyn et un vieillard à la mémoire chancelante qui lancera Avril sur une nouvelle piste.

La suite au prochain numéro à paraître : le T.3 La r*Reine blanche.