Scénariste discret mais qui remporte, année après année, de jolis succès populaires, le plus souvent dans le domaine de la SF, souvent chez Delcourt : Carmen Mc Callum, Code Mc Callum, Travis, Hauteville House, Nico, Jour J avec Fred Blanchard, Renaissance, Wonderball avec Fred Blanchard et Jean-Pierre Pécau..., on doit à Fred Duval un XIII Mystery avec Corentin Rouge avec qui il s’apprête à faire un Thorgal "par..." qui devrait se faire remarquer, un album sur Estherazy, l’auteur du "bordereau" de l’Affaire Dreyfus (sujet sur lequel Fred Duval a fait une thèse d’histoire) et plusieurs adaptations des romans de Michel Bussi, auteur normand comme lui. Peu récompensé (un prix à Chambéry), il a néanmoins reçu l’insigne du chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2020, comme quoi la République peut être parfois plus clairvoyante que certaines instances du 9e art...
Comment est née Neoforest ? Fred Duval, avait d’abord contacté le dessinateur Philippe Scoffoni pour reprendre Carmen Mc Callum... offre qu’il a poliment déclinée. Mais les discussions entre eux ont été plutôt passionnantes et le feeling est bien passé. Au point qu’ils se retrouvent plus tard sur un projet commun : Neoforest.
Le premier tome de Neoforest, paru le 20 janvier 2023, relate l’histoire de trois personnages dans une sorte de terre médiévale d’après-après que la Terre a collapsé : le comte Cocto, sa fille Blanche et Greem, une sorte de chasseur marginal. Chacun choisit un chemin qui va l’amener vers un destin différent. Pourquoi est-il bon de le lire ? Notre chroniqueur Christian Grange a répondu à cette question dans sa chronique plébiscitée sur notre site.
Dans l’écriture de Neoforest, le travail de recherche et les échanges entre les auteurs ont été plutôt intenses. Leur ambition est d’inciter à la réflexion tout en conservant un esprit cyberpunk.
Ce podcast, c’est aussi l’occasion pour Fred Duval de revenir sur certains souvenirs. En plus d’avoir réadapté, avec Zanzim, Tartuffe en bande dessinée, il est le premier auteur du label Série B. Il est également le co-scénariste de Jour J, avec Frédéric Blanchard et Jean-Pierre Pécau. En fait, un auteur considérable. Quelques semaines après le décès de Thierry Cailleteau, avec qui il avait co-écrit 500 Fusils et à qui il doit d’avoir fait ses premiers pas dans le métier (une chronique bientôt...), comment se porte-t-il ? Podcast !
(par Oussama KARFA)
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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Merci à Jean-Pierre Surest et au Festival BD de Dieppe.