Classroom For Heroes T. 17 & T. 18 - Par Shin Araki & (...)

Classroom For Heroes T. 17 & T. 18 - Par Shin Araki & Koara Kishida - Ed. Doki Doki

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Ces nouveaux tomes s'inscrivent dans la droite ligne des deux précédents : de la pure comédie, très coquine, mettant en vedette le vaste casting de la série, en particulier les membres les plus ordinaires de la bande. Aucune surprise mais un manga et des personnages toujours aussi attachants.

Dix histoires au programme de cette fournée ; elles sont indépendantes les unes des autres mais ont chacune pour thème les jours ordinaires à l’académie des héros. Il y a un peu de tout, que ce soit du gag absurde, de la romance, le développement des pouvoirs de certains personnages, et, bien évidemment, une bonne dose de fan service (c’est-à-dire du contenu mi-coquin mi-référentiel qui joue des clichés incarnés par les membres de la bande).

Si les grandes péripéties dramatiques brillent par leur absence depuis plusieurs tomes, les auteurs ne manquent pas d’idées pour nous amuser avec Blade et ses amis. D’ailleurs, le cercle principal des protagonistes comptant 14 personnages, il faut leur reconnaître une véritable maîtrise pour réussir à faire vivre cette petite armée, chacun avec sa personnalité et ses compétences spécifiques.

*©2017 Koara Kishida/SQUARE ENIX ©SHIN ARAKI, HARUYUKI MORISAWA / SHUEISHA Inc. Dash X Bunko*

Et ces épisodes nous le prouvent une nouvelle fois. Il y a d’abord Léonard, Elisa et Iona : ils étaient les derniers à ne pas posséder de « transformation ou technique spéciale », c’est désormais chose faite grâce à un entraînement de rattrapage et surtout totalement parodique. Même Asmodeus, l’épée magique d’Earnest, a droit à son coup de blues, suivi d’une petite évolution.

Il y a également ces dames qui tentent d’élargir leur compétence en tant qu’héroïne : Earnest opte pour le marteau de 100 tonnes tandis que Sophie se transforme en bécoteuse en série. Mais Blade n’est pas en reste avec son manque de sens commun : il découvre avec intérêt les effets d’une réplique sur la mauvaise odeur, puis ce que signifie prendre du repos (ce qu’il ne fait pas au demeurant) et enfin, même réduit à l’état d’un être ordinaire lors d’un entraînement, il bat encore tout le monde.

Si nous ajoutons un petit épisode romantique entre Claire et Kassim, et l’élection du délégué des élèves de l’académie, nous avons un ensemble assez complet et qui représente bien les qualités et l’attrait de ce titre parodique mais consciencieux dans la gestion de ses personnages. En somme, un titre qui continue de nous faire rire et de nous attendrir, ce qui n’est déjà pas si mal.