Le corps des Pourfendeurs de Démons a été pris au piège dans le Château Infini, un labyrinthe magique où ils ont été dispersés. Ils doivent y vaincre les trois dernières Lunes Supérieures, à la force incommensurable, avant de faire face à Muzan. C’est ce que découvrent Tanjirô et Tomioka qui tombent sur Akaza, la troisième Lune Supérieure.
Malgré leur vaillance, nos héros se révèlent dépassés par la force du démon spécialisé en arts martiaux qui anticipe tous leurs mouvements. Mais alors qu’ils semblent arriver dans une impasse, mortelle, Tanjirô accède finalement à l’état de conscience supérieure décrite jadis par son père : le monde limpide.
Un développement typique de shônen dont le titre a le secret, qui apparaît simple et efficace, avec une touche de poésie. La plus grande partie du tome est ainsi consacrée à la suite et fin de cette bataille, qui nous offre là aussi un très joli et émouvant flashback sur Akaza, comme toujours.
Le dernier tiers du tome revient quant à lui sur le combat contre Doma, la deuxième Lune Supérieure. Après la mort de Shinobu, c’est sa pupille, Kanao qui reprend l’affrontement, et évidemment elle rencontre des difficultés, seule face à un tel monstre.
Logiquement, elle est rejointe par un camarade dans cette bataille. Nous avons alors droit à un nouveau flashback, en lien avec Doma, qui apporte la touche classique d’émotion et de tragédie au récit. Bien que la mécanique soit désormais bien rodée, et systématique, ces flashbacks constituent des moments attendus qui font toujours leur petit effet.
La bataille finale continue donc de monter en puissance, avec le barrage des trois derniers lieutenants de Muzan à passer. Sacrifices, techniques secrètes et éveils ponctuent ces combats à mort dont l’intensité ne faiblit pas, et nous rapproche tout doucement de la conclusion de cette grande série à succès.
(par Guillaume Boutet)
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Demon Slayer T. 18. Par Koyoharu Gotouge. Traduction Xavière Daumarie. Panini Manga, collection "Shônen". Sortie le 15 juillet 2021. 192 pages. 6,99 euros.
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