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Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle

Par Charles-Louis Detournay le 3 janvier 2015 Lien

On se souvient tous et toutes d'un amour de jeunesse auquel on a eu du mal à avouer ses sentiments. Jim part de cette expérience universelle pour construire un nouveau récit sensible, authentique et plus mouvementé qu'il n'y paraît. Une nouvelle réussite !

22 Commentaires

Le jour de son mariage, Simon aperçoit Héléna sur la grande place de la mairie de Nice. Héléna, la beauté de sa classe quand il était enfant, son grand amour... celle qu’il aime depuis toujours et qui ne s’est jamais intéressée à lui.

Entre eux, c’est juste un échange furtif, rien de plus. Mais un échange suffisant pour que Simon refuse de dire le petit "oui" durant la cérémonie de son propre mariage. Il aime Héléna, plus que tout. Et comme cet amour est unilatéral, il lui vient une idée bien curieuse : fort d’un récent héritage, il lui propose de lui offrir 1000 euros, en échange de trois heures de sa présence tous les jeudis après-midi...


Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle

Un jeune quadra qui reçoit la vidéo de son amour de jeunesse l’invitant à honorer sa présence d’un week-end à Rome ; une baby-sitter décidée à draguer le père de famille de l’enfant qu’elle doit garder ; une jeune femme qui noue une relation par le biais d’un livre abandonné sur un banc ; un jeune homme qui tente de créer une relation avec la fille dont il était amoureux à l’école... Semblant issues de la collection Harlequin, ces thèmes pourraient facilement sombrer dans la production de sentiments mièvres et de ressorts faciles.

Jim, au contraire, peaufine ses récits pour éviter tous ces pièges, particulièrement dans ce cri du cœur qu’est Héléna. Parce qu’il travaille sa trame pour créer l’attente, voire le suspens, afin de mettre le lecteur en haleine. Ensuite parce que son traitement des sentiments de ses personnages respire l’authenticité. Le "héros" d’Héléna prend une initiative osée, sur un coup de tête. Alors qu’on pourrait craindre que cette relation revête un aspect artificiel, les réactions naturelles des protagonistes renforcent le réalisme des situations. Mieux : on ressent de véritables prises de position de la part des personnages, tout en s’amusant des trouvailles pleines de tendresse que s’invente le tandem.


Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle

Page après page, le récit et les personnages deviennent de plus en plus attachants. Tandis qu’on s’achemine doucement vers un cliffhanger, ce premier tome contient son lot de surprises et de révélations, principalement grâce à l’expérience et la sincérité de Jim.

Le dessinateur Lounis Chabane tient également un grand rôle dans cette réussite. En dépit de quelques visages moins réussis, il parvient à imposer les émotions et la sensualité nécessaires dans ses planches. Tous ceux qui auront apprécié Une Nuit à Rome pourront acheter sans coup férir ce nouveau diptyque.


Le coffret des trois albums regroupe les deux parties d’Une Nuit à Rome ainsi que le livre des Dessous

Les mêmes lecteurs se réjouiront peut-être également de prolonger l’aventure du diptyque précédent via Les Dessous d’Une Nuit à Rome. En effet, non seulement Jim continuait de dessiner Marie, son héroïne principale, même après avoir bouclé le second tome de son récit. Mais le travail d’adaptation au cinéma de cette aventure avait amené son auteur à continuer à s’accrocher à cette histoire.

C’est par un livre d’entretien et d’illustrations autour d’Une Nuit à Rome, donc, que Grand Angle a propose de plonger dans les secrets du fameux diptyque : le choix des séquences (les planches coupées au montage et les regrets), la méthode de travail de l’auteur, les étapes de découpage, les couleurs, mais également les pistes suivies pour le script du film et les diverses couvertures de toutes les versions des albums, ex-libris et coffrets compris. Une agréable façon de prolonger le plaisir de lecture de l’un des plus beaux récits sentimentaux de ces dernières années.


Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle

(par Charles-Louis Detournay)

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Lire les premières planches d’Héléna et des Dessous d’Une Nuit à Rome

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22 Messages :

Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle
3 janvier 2015 11:20, par Jean-Fred
Il est fort Jim, il a ré-inventé le roman-photo (qui au début était dessiné, pas en photo), mais ce sont maintenant des photos décalquées (on n’arrête pas le progrès). Bamboo est en passe de devenir la nouvelle collection Harlequin.

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- Répondu par pilpoul le 3 janvier 2015 à 12:34 :
  
  Acheter les gens à coups de billets de banque, c’est pas de la fiction, C’est même très courant dans la réalité. mais glauque comme histoire quand même.Acheter l’amour,quelle misère.
  
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- Répondu par dubois le 3 janvier 2015 à 14:11 :
  
  (facile de critiquer quand on est un incapable caché derrière un clavier et un écran....)J’aimerai tant, savoir raconter et dessiner des histoires comme celles de JIM, JIM j’aime, je vend et revend, des histoires certes d’amour mais en aucun cas du roman photo etc... (messieurs les négatifs, vous êtes des frustrés de l’amour... allez vous acheter le dernier Bilal ça fait bien dans la bibliothéque même si c’est "chiant" à souhait)... donc Héléna, vivement le tome 2, tout est bon dans JIM.... vive l’amour !!!!
  
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  Répondu par pilpoul le 3 janvier 2015 à 16:25 :
  
  je l’ai lu et je me demande pourquoi ce riche héritier doit -il absolument s’appeler Simon Lévy ? Bonjour les clichés qui nous barbent !
  J’en ai rien à cirer de cet amour factice-là. Vous pouvez le garder.
  
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  Répondu par Davidoff le 3 janvier 2015 à 20:07 :
  
  je l’ai lu et je me demande pourquoi ce riche héritier doit -il absolument s’appeler Simon Lévy ?
  
  Pendant des années les héros de bd n’étaient que de bons chrétiens allant à la messe de Noël (support oblige, Tintin, Spirou etc...). Ca change un peu que des héros puisent aussi être juif ou autre. Yoko Tsuno n’était-elle pas taoïste ?
  
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  Répondu par pilpoul le 3 janvier 2015 à 21:24 :
  
  mais c’est pas un héros... c’est un stéréotype. Comme il est dit dans le Nouveau testament de 2015 : "Va et lis (le)".
  
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  Répondu le 4 janvier 2015 à 02:26 :
  
  mais c’est pas un héros... c’est un stéréotype.
  
  Mais un héros est un stéréotype : le journaliste, le pilote d’avion ou automobile, le détective etc... Là c’est le contraire d’un stéréotype puisque dans la bd franco-belge il n’y a jamais de héros qui ont un nom juif (sans que ça entre en ligne de compte dans le récit, comme un récit sur la seconde guerre mondiale).
  
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  Répondu le 4 janvier 2015 à 09:46 :
  
  décidément, on ne se comprend pas Cette bd a le public qu’elle mérite, allez une fois
  
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  Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 4 janvier 2015 à 11:14 :
  
  Je suis d’accord avec cet intervenant. Pourquoi pas un riche héritier qui s’appellerait Simon Lévy ? Il est beau, séduisant, ce n’est pas un stéréotype négatif. Stigmatiser ce genre d’usage revient à hystériser le débat, ce qui est contreproductif, il me semble.
  
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  Répondu par pilpoul le 4 janvier 2015 à 13:44 :
  
  Commençons par le début.
  As-tu lu la bd ? (non ? ok)
  
  Riche, séduisant, manipulateur avec son fric, et Lévy comme l’autre BH,oui,le parfait stéréotype.
  
  La bd, ou du moins ce type de bd,très moyennement intéressante vit de stéréotypes sur tous les Simon Lévy, les femmes, l’amour, etc...c’est absolument BEURK.
  Beaux, séduisants, ça dépend pour qui. Encore des stéréotypes idiots.Oui,dans cette bd, il n’est même pas foutu d’accepter la paternité de son enfant. Tu parles, d’un héros.Un zéro, oui.
  Ce type de bd se nourrit de stéréotypes, s’en délecte et certains l’ acceptent avec complaisance.Pas moi et j’en suis bien fière.
  mais tout le monde peut-il prétendre rester cohérent ?
  
  Lis la bd, Benni Lévy,relis Primo Lévi, et s’il te plaît, reste cohérent... sur toute la ligne (et en dehors).Put on de lijn.Chat-lom
  
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  Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 6 janvier 2015 à 09:26 :
  
  Hystérique... Voilà le verdict.
  
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  Répondu le 4 janvier 2015 à 14:54 :
  
  "beau, séduisant",vous nous faites rire.
  Les filles veulent des vrais mecs, des gars bien.
  Pas un type de quarante ans qui n’ose pas toucher une femme,et qui ne se rassure qu’avec son fric.Quel bd de m...
  
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  Répondu par Pirlouit le 4 janvier 2015 à 18:43 :
  
  Je ne comprends pas ce déferlement de messages haineux et méprisants. Sans avoir lu le livre, il me semble qu’il s’agit plus d’une sorte de comédie sentimentale que d’une BD porno pour frustrés. Et l’auteur n’a jamais dit qu’il représentait un modèle ou qu’il se mettait en scène. Il s’agit d’une bluette sentimentale, il y a sans doute un public (notamment féminin, peut-être les anciennes lectrices de Nous Deux). L’argent utilisé dans le cadre de la "séduction" est un argument vieux comme le monde, abondamment traité au cinéma (il y a même un film américain où un homme très riche propose un million de dollars à une femme mariée, pour une nuit d’amour...). Je ne vois pas où est le problème, si Jim veut faire une histoire avec ce concept. Je précise que je n’ai pas prévu d’acheter ou même de lire ce livre.
  
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  Répondu le 5 janvier 2015 à 10:16 :
  
  Vous êtes un avocat redoutable.
  
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  Répondu par Oncle Francois le 5 janvier 2015 à 12:54 :
  
  Merci de rassasier ma curiosité : s’agit il d’un amour platonique (en résonance du puissant sentiment qu’il a éprouvé lorsqu’il était ado timide et frustré), ou la gente et belle dame passe t’elle à la casserole ? Ce n’est pas clair à lire l’article.
  
  Il parait que certains hommes riches et puissants ont des goûts pervers, à l’opposé de la banalité du vulgus pecum entre guillemets, genre auquel j’appartiens en toute modestie. Ils aiment parfois ainsi se faire insulter, battre et violenter par des femmes jeunes et jolies, et vont parfois quèrir les services de professionnelles aguerries (et discrètes) pour obtenir satisfaction.
  
  Mais si Monsieur Simon Levy donne de l’argent uniquement pour avoir un peu de compagnie, sans aucun sexe, cela signifie qu’il essaie de revivre une émotion adolescente, celle de l’amour platonique. Ce que je trouve plutôt joli et généreux comme idée ! A défaut de faire, on peut toujours féliciter !
  
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  Répondu le 5 janvier 2015 à 17:03 :
  
  Shimon Lévy,pour les intimes, tant qu’à faire, habite à St Mandé et travaille dans le Sentier, non que dis-je, dans l’immobilier (élégant, séducteur, beau comme un coeur), mais ça m’étonnerai qu’il soit si inhibé que ça ! asbolument pas crédible cette histoire idiote
  
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  Répondu par Jim le 5 janvier 2015 à 22:31 :
  
  Donc vous ne lisez pas, mais vous avez un avis radical et définitif... Curieux, non ? Moi ça ne me gêne pas qu’on n’aime pas, je peux vraiment le comprendre, pas de souci. Je ne dis pas que c’est très réussi, je dis juste que j’hallucine des spéculations ici, enchainer les clichés et les reprocher aux auteurs... Le personnage s’appelle Lévy totalement par hasard, j’avais soumis une liste de noms au dessinateur et on s’est demandé ce qui fonctionnait le mieux avec le visuel du personnage. J’ai une copine qui s’appelle Lévy, je pioche très souvent dans mon entourage. C’est tout. Le personnage n’est pas pété de tunes, c’est avant tout quelqu’un qui jusqu’au bout ne saura pas s’y prendre avec les femmes... cette maladresse m’intéresse... Et ce qui m’intéresse plus encore dans cette histoire est de savoir si avec le temps, on peut forcer le sentiment amoureux. Convaincre quelqu’un de nous aimer, par usure... et jouer avec cette idée... Simplement... Je ne prétends pas que ça intéressera tout le monde, aucun souci avec ça. J’en profite au passage pour remercier Actua BD pour la bonne critique de l’album.
  Jim
  
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  Répondu par Oncle Francois le 7 janvier 2015 à 12:02 :
  
  Bonjour Monsieur Jim !
  Nous avions déjà dialogué par le passé, à propos de votre "Nuit à Rome", sur le site bodoi.info. A l’époque, j’étais un peu irrité par l’abondance de promotion journalistique qui en accompagnait la sortie... mais nous avions pu "nez en moins" développer un dialogue courtois, entre gens civilisés.
  
  Vous pouvez remarquer que le public d’actuabd est prompt à s’enflammer pour dénoncer des poncifs, comme le nom de famille du personnage principal. A croire que votre oeuvre est apte à susciter bien des polémiques, mais nous savons que certains brillent plus par leur intolérance ou leur stupidité que par leur talent, ou même leur mérite au sens large. Et vous avez le courage de descendre à chaque fois dans l’arène, pour répondre à vos contradicteurs !
  
  Sans être spécialement amateur de romance sentimentale (je dois être un peu usé après cinquante années d’expérience vécue, et bien des émotions), il me semble que vous avez cette fois traité d’un concept original. Comment tout cela se terminera t’il ? Il faudra attendre le second tome pour le découvrir, et je suis cette fois impatient de le faire !!
  
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Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle
4 janvier 2015 11:16

Ras-le-bol de ces mièvreries du catalogue de la Redoute.

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Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle
4 janvier 2015 19:53, par mathieu
Je préférai encore les albums humour de Jim...
Là, il accumule les albums mièvres à la Marc Lévy où bien des histoires de cocufiages chez les quadras. A la longue ça devient sans intérêt.

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- Répondu par Arf le 4 janvier 2015 à 21:20 :
  
  Marc Lévy !!!! Méfiez-vous, encore un stéréotype d’après Pilpoul.
  
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Héléna, Tome 1/2 - Par Chabane & Jim - Grand Angle
5 janvier 2015 01:29, par Phildar

Mais le travail d’adaptation au cinéma de cette aventure avait amené son auteur à continuer à s’accrocher à cette histoire.

Le cinéma a besoin d’histoires encore et encore, c’est donc assez malin de la part des auteurs de proposer des bd qui ressemblent déjà à des storyboards, un moyen de sortir du marasme ambiant.

L’amour ne s’achète pas, vieux refrain connu, le thème de la chanson des Beatles "Can’t Buy Me Love".

Jim a sûrement vu le film éponyme de 1988 "Can’t Buy Me Love", tant le sujet ressemble : Ronald Miller ne supporte plus d’être considéré comme un "looser", il s’attache les "services" de Cindy Mancini, l’une des filles les plus populaires du lycée en même temps que son amour secret. Pour une poignée de dollars et pour un mois, il se fait passer pour son petit ami et commence à être une star dans le campus. Mais rien ne va se passer comme prévu...

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