Jeunesse

Le spin-off d’Astérix, Idéfix et les irréductibles : la nouvelle potion magique d’Albert-René

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 12 juin 2022                      Lien  
« Idéfix et les irréductibles T. 2 : Les Romains se prennent une gamelle » est le titre du deuxième volume de la petite collection développée par les éditions Albert-René en marge de la collection Astérix pour accompagner la série TV éponyme diffusée sur France 4 du lundi au vendredi à 17h15 et le dimanche à 10h depuis juillet 2021, en Belgique francophone à la RTBF, en Suisse sur RTS et au Québec sur Télé-Québec. Et la gamelle n’est pas en librairie : plus de 100 000 exemplaires du Tome 1 se sont écoulés depuis sa sortie ! Un projet éditorial malin : on vous explique pourquoi.
Le spin-off d'Astérix, Idéfix et les irréductibles : la nouvelle potion magique d'Albert-René
Le tome 1 de la collection

Il y a quelques jours, nous vous parlions de ce récent mouvement éditorial en faveur du pouvoir d’achat pour contrer la reprise probable de l’inflation. La tendance est de revenir vers des produits de petit format, avec un petit prix, destiné à la grande distribution et ciblant le plus large public. Une place occupée par… les mangas.
Mais aussi le phénomène Mortelle Adèle qui l’année dernière, a vu ses ventes rivaliser avec celles d’Astérix ! Cela ne pouvait laisser les éditions Albert-René, filiale d’Hachette, complètement indifférent.

La série TV Idéfix

Aussi, quand il s’est agi de faire une série autour du chien Idéfix, un chien de Lutèce à l’origine, avant qu’il ne rencontre Astérix et Obélix, la décision a été prise de ne pas faire un objet qui soit un clone de la collection régulière mais plutôt un objet « à la Mortelle Adèle » au format, au prix et au nombre de pages sensiblement semblables.

Et l’exercice est plutôt réussi : avec trois histoires complètes par volume, successivement dessinées par Jean Bastide et Philippe Fenech, et scénarisées par un pool de scénaristes : Hervé Benedetti, Michel Coulon, Simon Lecoq et Nicolas Robin, tous issus du cinéma d’animation ou de la TV, nous avons des histoires fidèles à l’esprit des créateurs d’origine.

Idéfix par Philippe Fenech
Idéfix par Jean Bastide. Le mimétisme avec le dessin d’Uderzo est absolument bluffant.

C’en est même étonnant : chacun de leur côté, Jean Bastide et Philippe Fenech arrivent à la fois à offrir un dessin fidèle à celui d’Uderzo, pourtant pas facile à appréhender, et à faire preuve d’invention et de dynamisme. Quant aux scénaristes, si parfois ils se laissent aller à des facilités narratives (les chiens des Romains portent casques et armures), ils réussissent cependant à livrer des histoires amusantes, bourrés de clins d’yeux aux albums classiques dont certains personnages secondaires sont repris avec justesse.

Fidèles et talentueux, que demander de plus ?

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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Code EAN : 9782864976004

« Idéfix et les irréductibles T. 2 : Les Romains se prennent une gamelle » - par Jean Bastide et Philippe Fenech. Scénarios de Hervé Benedetti, Michel Coulon, Simon Lecoq et Nicolas Robin. Editions Albert-René.

© Uderzo/ Goscinny / Albert-René

Asterix Idéfix et les irréductibles Editions Albert-René ✍ Hervé Benedetti ✍ Michel Coulon ✍ Simon Lecocq ✍ Nicolas Robin ✏️ Jean Bastide ✏️ Philippe Fenech tout public Humour France
 
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3 Messages :
  • Espérons que ce sera mieux que le numéro 1. Graphiquement, remarquable ! Mais des histoires pathétiques. Qu’un seul niveau de lecture, le niveau zéro, vraiement indique de Goscinny. Je crois que même à 8 ans je n’aurais pas aimé cet album. Du gachis car les dessins sont au top (mis à part le format du livre).

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    • Répondu par Fred le 14 juin 2022 à  06:41 :

      Les scénarii sont l’adaptation de la série télé, qui ne s’adresse qu’aux enfants. Comme dit dans l’article, le format est clairement réfléchi pour le lectorat des enfants d’aujourd’hui, pas pour les vieux grincheux qui aiment Astérix.

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      • Répondu le 14 juin 2022 à  08:22 :

        Et c’est bien connu que pour les enfants d’aujourd’hui qui sont plus bêtes que ceux des années 60, il ne faut surtout pas plusieurs niveaux de lecture. Leurs livres d’enfants doivent leur tomber des mains deux ans plus tard puisqu’on espère bien que leurs parents leur en achèteront d’autres. Pour ma part, je suis bien entendu passé aussi à autre chose mais je lis toujours avec plaisir les Lucky Luke et Astérix découverts quand j’avais 6 ans.

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