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Mortimer prisonnier du temps au Château de La Roche-Guyon, reportage photo et podcast

Par Thelma SUSBIELLE Jorge Sanchez le 26 avril 2022                      Lien  
Dans la continuité du 75e anniversaire de la création des Aventures de Blake et Mortimer par Edgar P. Jacobs dans le Journal Tintin en septembre 1946, le Château de La Roche-Guyon célèbre aujourd'hui les 60 ans de l’album "Le Piège diabolique", dont l’action se déroule notamment dans ses lieux avec une exposition conçue par le journaliste et scénariste Thierry Bellefroid et le professeur de design Éric Dubois. Un duo qui marche bien : Thierry Bellefroid en conçoit le concept et Dubois le met en espace. Le résultat est grandiose, à la hauteur d'un grand auteur à qui il a manqué de la lumière ces dernières années.

Pour les deux commissaires, le Château de La Roche-Guyon, est à la fois « le révélateur, le décor et la matrice » de la BD Le Piège diabolique. L’exposition célébre l’anniversaire de la publication de cette aventure, l’une des plus réussies de la série des Aventures de Blake & Mortimer. La scénographie du parcours s’appuie sur l’architecture du château et ses presque dix siècles d’histoire, faisant de l’exposition une expérience interactive, une sorte de chasse aux trésors…

De la profondeur des boves, qui abritent le fameux Chronoscaphe, la machine à remonter le temps au centre de l’album, jusqu’au pigeonnier puis au donjon, en passant par l’enfilade des salons, le visiteur découvre un parcours des décors immersifs mêlant images et ambiances sonores, extraits de l’opéra « Faust » de Gounod, et documents issus des archives personnelles de Jacobs : dessins, calques, planches originales,...

Comme dans l’album, le parcours se décompose en quatre temps : deux se déroulent dans le passé (Préhistoire et Moyen Âge), une dans un futur post-apocalyptique (l’an 5060) et enfin la période contemporaine à l’action du livre (le début des années 1960). Il s’appuie sur une vaste documentation sur sa conception à l’appui, sans oublier le triste épisode de sa censure par la Commission de la Loi de 1949 pendant cinq ans...

Mortimer prisonnier du temps au Château de La Roche-Guyon, reportage photo et podcast
Le château de La Roche-Guyon dans "Le Piège diabolique"
L’entrée du Château de La Roche-Guyon
Photo : Jorge Sanchez
Illustrations de Edgar P. Jacobs intégrées au Château. De très impressionants vitraux...
Photo : Jorge Sanchez
Intégration des illustrations de l’album dans le décor qui l’a inspiré
Photo : Jorge Sanchez
Photo : Jorge Sanchez
Planches originales de l’album Le Piège diabolique
Photo : Jorge Sanchez
Dessins de recherche d’Edgar P. Jacobs
Photo : Jorge Sanchez
Eric Dubois et Thierry Bellefroid

Thierry Bellefroid explique comment ils se sont appropriés les lieux afin de créer cette exposition inédite :

Ouverte à tous les publics pour la modique somme de 7,80€ (gratuit pour les moins de 6 ans), du 23 avril au 22 novembre 2022, les passionnés de bande dessinée ainsi que les néophytes plongeront avec aisance dans un univers entre réalité et fiction, mêlant l’histoire du Piège diabolique avec la vie de l’auteur belge disparu en 1987.

Interview : Jorge Sanchez. Montage : Thelma Susbielle. Production : ActuaBD.com

(par Thelma SUSBIELLE)

(par Jorge Sanchez)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Du 23 avril au 27 novembre 2022
Château de La Roche-Guyon
1, rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42

Blake et Mortimer ✏️ Edgar P. Jacobs Événement
 
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1 Message :
  • Indépendamment de l’expo (qui a l’air très chouette), c’est un lieu incroyablement romanesque, qui jongle avec plusieurs époques, y compris la seconde guerre mondiale avec d’énormes blocs de béton pour contrer une attaque lors de son occupation par les nazis au rez de chaussée, là où on trouve une reproduction du Chronoscaphe. L’escalier qui mène à l’ancien donjon est impressionnant et les grandes salles sont bien belles avec de superbes vues sur la vallée de la Seine. Dans l’une d’elle il y a un piano à queue sur lequel j’ai pu jouer, l’acoustique était super. C’est un château suspendu sur une falaise et entre plusieurs époques, pas étonnant qu’il ait inspiré Jabobs.
    Je me demande si le vieux théâtre a été restauré et ouvert au public ou pas encore.

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