Plutôt mourir que partager - Estelle Lilla - Webtoon.com

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Dans le genre des webtoons comiques, "Plutôt mourir que partager" fait figure d'exception avec ses dessins enfantins et son humour absurde et loufoque. Des ustensiles de cuisine machiavéliques et idiots face à une dessinatrice désabusée et persécutée par la vie : de quoi ravir tous les jeunes lecteurs et les vieux enfants. Véritablement tordant !

"Tasse en faïence à casserole en fonte" : non, non, ce ne sont pas des noms de codes, mais bien des personnages de l’histoire !

Minouche, une dessinatrice de BD, essuie un énième refus de la part d’un éditeur. En parallèle, elle travaille au standard de Crédit Toutou où son collègue, Victor T, la déteste et c’est réciproque. Le soir, devant des séries Z, elle mange des chips. Vraiment rien à signaler dans cette vie de Parisienne banale et morose.
Jusqu’au jour où sa vie est chamboulée par l’arrivée de petits être venus du futur. Une étrange tasse parlante qui donne des ordres à une poubelle, une éponge, une casserole en fonte... Un cocktail détonnant et hilarant.

Plutôt mourir que partager - Estelle Lilla - Webtoon.com

C’est une vraie histoire de science-fiction : à l’aide d’un retour en arrière, l’autrice nous fait découvrir l’enfance de Minouche, pas toujours rose, qui renferme de nombreux secrets. Mais celle-ci est aussi propulsée dans le futur et les lignes temporelles s’entrecroisent pour révéler au lecteur tous les tenants et aboutissants de la situation pour le moins saugrenue. Les amateurs d’humour absurde seront servis, notamment grâce à la présence de ces objets parlants.

Au fur et à mesure des épisodes, l’illustration d’Estelle Lilla prend de l’ampleur, et elle intègre même de l’animation. Les couleurs ne sont pas simplement posées en aplat mais différentes textures sont utilisées. La dessinatrice propose un style assez personnel et différent de la plupart des webtoons qui mettent en scène des personnages très stylisés. Dans Plutôt mourir que partager, les dessins sont dans un style vraiment enfantin. Estelle Lilla retranscrit les visages de ses personnages de manière exagérée et très expressive, ceux-ci ressemblent à des émoticônes, ce qui donne un ton particulièrement singulier à l’ensemble.

Une autrice qui gagne à être connue et dont on attend d’autres séries de ce genre pour nous dérider pendant nos trajets en métro !