March Comes in Like a Lion T. 17 - Par Chica Umino - (...)

March Comes in Like a Lion T. 17 - Par Chica Umino - Kana

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Alors que le tournoi Shishiô propose son premier duel au sommet, la pâtisserie Mikazukidô répand ses « délices » dans le quartier de Sangatsuchô. Les succès sont au rendez-vous, mais l'avenir reste encore incertain pour Rei et les sœurs Kawamoto qui doivent encore définir les grandes lignes de leurs projets de vie.

Lors de la sélection pour la finale du tournoi Shishiô, une partie très serrée se joue entre deux rivaux et disciples du cercle d’études Shimada : Rei et Nikaidô. Rei déploie ce que l’on pourrait qualifier une suite d’attaques-surprises sans cohérence apparente, tandis que Nikaidô s’efforce de jouer de manière sûre en attaquant de front. La partie se présente comme une longue introspection de Nikaidô dont les analyses sur la stratégie de son adversaire nous racontent beaucoup de choses sur lui-même.

Dans le quartier de Sangatsuchô, Akari, troisième génération de la pâtisserie Mikazukidô, prépare tous les jours la collation de 15 heures des ouvriers qui travaillent à côté. Cet extra que propose la pâtisserie n’a rien de faramineux mais Akari, grâce à son sens de la gourmandise, mais aussi à sa générosité, transforme ce moment en évènement, au point d’attirer tous les badauds du quartier.

Le dernier segment du volume s’intéresse à Shimada, joueur de shôgi vétéran qui dirige un petit cercle d’études dont font partie Rei et Nikaidô. À son grand dam, ses étudiants s’invitent chez lui pour manger une fondu. Un moment convivial qui répond à ses idées noires et aux souvenirs douloureux de sa jeunesse, qu’il a sacrifiée pour devenir joueur professionnel. Que ce soit quitter sa région natale ou son amour de jeunesse, a-t-il fait le bon choix ?

Nous découvrons Nikaidô, Akari et Shimada au pied du mur, ou tout du moins à une croisée des chemins. Plongés dans leurs activités professionnelles, qui leur laissent peu de répit, ils ne ménagent pas leur peine pour atteindre leur objectif, avec des succès divers.

Ainsi, si du côté de Nikaidô c’est le dépassement de soi qui domine, au point de malmener sa santé fragile, sans réussir à vaincre son rival, nous avons droit pour ce qui est d’Akari à un joli conte, bourré d’humour, véritablement hymne aux plats préparés avec amour. Quant à Shimada, ses souvenirs le pourchassent jusque dans son sommeil, mais il poursuit sa route en les ignorant.

Le rythme de publication du manga a beau avoir ralenti, nous approchons tout de même doucement de la fin. Chaque personnage a désormais fait face à son passé et a décidé de se tourner vers l’avenir, même si celui-ci n’a pas encore pris forme. Quel sera le chemin final qui les mènera à la lumière ? La finale du tournoi Shishiô nous le révèlera.