Flying Witch T. 10 - Par Chihiro Ishizuka - Éd. Nobi Nobi

Par Guillaume Boutet le 19 septembre 2022

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Flying Witch T. 10 - Par Chihiro Ishizuka - Éd. Nobi Nobi

C'est toujours avec un grand plaisir que nous retrouvons notre sorcière campagnarde, passionnée de grand espace et par la culture de ses champs. Or, une fois n'est pas coutume, elle laisse la verdure luxuriante d'Aomori pour un petit séjour chez ses parents à Tokyo !

Nous pouvons également parler de double évènement : cette année le manga de Chihiro Ishizuka fête ses dix ans, avec une prépublication qui a débuté en août 2012. Cependant, ce dixième tome n’est pas celui de l’anniversaire étant donné qu’il date de juin 2021 : nous avons en effet un an d’écart avec la publication japonaise.

Sur le contenu du volume, nous débutons par un épisode typique avant d’entrer dans le sujet principal : Makoto cueille les légumes de son potager et la récolte s’avère si bonne qu’elle décide d’en donner une partie aux voisins. Or, tout le monde sait ce qu’il se passe lorsqu’on apporte ses légumes à ses voisins ! Et pour couronner le tout, Chinatsu vainc sa répugnance pour les poivrons.

: © 2012 Chihiro Ishizuka / KODANSHA

Bref, tout se présente sous les meilleurs auspices, et après un tour au bureau local de la guilde, pour une chasse à l’ours en peluche, puis après un voyage en Shinkansen, le TGV japonais, avec une autre affaire de "peluche", Makoto et Akane débarquent à Tokyo. Outre les retrouvailles avec leurs parents, pour notre héroïne c’est aussi l’occasion de revoir deux amies d’enfance, dont l’une également apprentie sorcière.

Beaucoup d’humour et de malice, parfois involontaire, dans cette première partie, mais les vacances prennent un ton plus sérieux lorsque le trio d’amies est chargé d’élucider un mystère dans un célèbre temple. La tâche va se révéler un brin laborieuse car la magie ne fait pas tout. Là aussi, difficile de ne pas sourire aux situations burlesques dans lesquelles tombent Makoto et ses amies.

Avec sa bonne humeur communicative et son quotidien mêlant ordinaire et extraordinaire, Flying Witch n’a toujours pas pris une ride. Aussi moderne dans son rapport à la société que traditionnel dans celui avec la nature, parfois au niveau le plus élémentaire comme avec la cueillette des tomates de son potager, l’œuvre de Chihiro Ishizuka continue de réenchanter le monde avec une simplicité et une candeur confondantes.