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La rentrée de Casterman : grosses pointures et romans graphiques

Par Charles-Louis Detournay le 26 août 2021                      Lien  
Corto par Vivès, Bilal, Catel & Bocquet, Schuiten & Peeters, Negalyod par Perriot, Jacques Martin, Geluck, sans oublier la suite de séries attendues ainsi que des romans graphiques qui s'annoncent marquants : il faudra compter avec Casterman pour profiter pleinement de la bande dessinée de cette fin d'année !

Pas de doute, Benoît Mouchart et toute l’équipe de Casterman semblent décidés à marquer le coup pour cette rentrée littéraire. Sachant que tous les éditeurs se retrouvent avec des titres déplacés à cause de la pandémie, auxquels s’ajoutent les albums déjà programmés pour cette période, Casterman a sorti la grosse artillerie pour jouer des coudes sur les étals des librairies.

Les grosses pointures

Commençons déjà avec certainement l’album le plus attendu de ces prochains jours, la reprise de Corto Maltese par Bastien Vivès, accompagné au scénario par Martin Quenehen avec qui il avait déjà signé Quatorze juillet. L’album sera dans les librairies ce 1er septembre, et nous vous en parlerons dans un article spécialement dédié dans quelques jours.

La rentrée de Casterman : grosses pointures et romans graphiques
© 2021 Casterman/Bastien Vivès

Casterman, qui brille par ses univers d’auteurs, affiche cette spécificité de manière marquée pour cette rentrée. Déjà omniprésent grâce à son exposition de statues, Geluck va innover une nouvelle fois en proposant un florilège des mots de son Chat, mais cette fois sans aucun appui graphique. Une façon de démontrer que son univers est si marquant, qu’il suffit de se placer dans le contexte pour le faire vivre d’une manière purement littéraire.

Tout aussi présent avec sa double expo "DeconstruKt" (Artcurial) puis "ReconstruKt ?" (Galerie Barbier), Enki Bilal nous propose le troisième tome de sa nouvelle série Bug qui présente la subtilisation de toutes les données numériques de la planète qui se retrouvent étrangement logées dans la tête d’un astronaute de retour de Mars : interpellant et captivant.

Enfin, François Schuiten & Benoît Peeters marquent un retour avec Bruxelles - Un Rêve capital. Comme une réponse à Brüsel des Cités obscures, le tandem d’auteur livre un ouvrage de 128 pages pour mieux redécouvrir la capitale belge, au gré de ses spécificités et de son urbanisme. Comme l’explique Benoît Peeters, « Ce n’est pas une bande dessinée, mais une histoire subjective de la ville, en texte et en images. » Une sortie qui se doublera d’une exposition à la galerie Champaka.

L’ouvrage de Schuiten & Peeters sortira le 20 octobre 2021.

Au rayon des piliers de Casterman, pas de nouveau Tardi mais une intégrale de son René Tardi, prisonniers au Stalag IIB, un pavé de 480 pages qui fera date. Par contre, Jacques Martin sera largement mis à l’honneur, pour célébrer le centenaire de sa naissance et les 70 ans de la création de Lefranc. Sortiront le 40e tome d’Alix, le douzième d’Alix Senator et enfin la suite d’Alix origines, sans oublier bien entendu le tome 32 de Lefranc. Pour notre part, nous serons certainement attentifs à la monographie très attendue réalisée par Patrick Gaumer intitulée Jacques Martin, Le Voyageur du temps, et qui s’annonce comme un ouvrage de référence après Avec Alix écrit par Thierry Groensteen en 1984.

Enfin, le grand absent parmi ces auteurs incontournables du 9e art, reste bien entendu Hergé. Mais l’espoir fait vivre...

Les romans graphiques

Ce genre dont Casterman a fait sa marque de fabrique avec (À Suivre...) fait encore et toujours les beaux jours de l’éditeur. Nous vous parlerons dans quelques jours du magnifique Bons baisers de Limón maîtrisé de bout en bout par le costaricien Edo Brenes, ainsi que de l’encyclopédique et pourtant poignant A Pink Story réalisé par l’anglaise Kate Charlesworth.

L’éditeur annonce également un nouvelle biographie féminine du talentueux tandem Catel & Bocquet avec la vie d’Alice Guy, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma. Ainsi qu’une suite au déjà mythique Negalyod : Vincent Perriot parviendra-t-il à renouveler son exploit ?

Citons encore Joseph Kai qui reprend les réflexions d’un auteur vivant à Beyrouth (L’Intranquille), Par La Forêt au sein duquel Chauzy et Pastor analysent les marginaux qui choisissent de s’exclure de notre société, et Bérézina au sein duquel Virgile Dureuil adapte le roman de Sylvain Tesson qui présente l’épopée de cinq français au cœur de l’hiver russe, et en side-car s’il vous plaît !

Séries, Sakka et jeunesse

Si Casterman mise donc sur ces auteurs et livres forts, les séries semblent toujours un genre dans lequel il n’investit plus vraiment. Certes, on retrouve quelques titres marquants, comme la suite du Tueur qui reste au faîte de l’actualité grâce à l’adaptation programmée par Netflix, ou le troisième tome de China Li par Maryse & JF Charles qui se sont imposés au sein du catalogue de Casterman depuis plus de vingt ans via India Dreams.

Heureusement, les séries se déclinent avantageusement dans leur catalogue asiatique, surtout grâce à Mari Yamazaki avec le troisième tome d’Olympia Kyklos et déjà le dixième tome de Pline que l’autrice de Thermae Romae scénarise également. Casterman qui continue de miser sur des références, n’en oublie pas Taniguchi, en proposant une nouvelle traduction du Journal de mon père et de L’Homme qui marche, cette fois dans le sens original de lecture.

Finalement, les véritables nouvelles séries sont sans doute plus à découvrir dans la section jeunesse, avec déjà le tome 3 de Lucien et les mystérieux phénomènes, et le final de deux séries marquantes, chacune dans leurs genres, à savoir Zhou Zhou de Zhao & Chang’an et Voro de Kukkonen. Sans oublier la nouvelle saga de Fenrir dont nous vous parlerons prochainement.

Le mot de la fin

« C’est dans cet esprit de diversité, motivés par le désir de la découverte et le souhait de consolider le patrimoine éditorial du catalogue que nous avons bâti le programme de parution du second semestre 2021, explique Benoît Mouchart. Vous aurez le plaisir d’y retrouver des signatures célèbres, mais aussi d’y repérer de nouveaux talents qui continueront à défricher de nouveaux champs d’exploration pour que la bande dessinée demeure une forme d’expression toujours plus vivante et innovante. Bonnes lectures ! »

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Casterman ✏️ Enki Bilal ✏️ François Schuiten tout public
 
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24 Messages :
  • Le Corto Maltese dessiné par Bastien Vivés est une parodie. Ça se passe au XXIe siècle. C’est une relecture, à la façon du Blueberry de Blain ou du Lucky Luke de Bouzard. La série officielle reste entre les mains de Pellejero et Canales.

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    • Répondu le 27 août 2021 à  09:50 :

      Non, ce n’est pas une parodie. La parodie a quelque chose d’humoristique et moqueur, ce n’est ps le cas ici, Bastien Vivés revisite Corto Maltese avec respect.

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      • Répondu le 27 août 2021 à  10:05 :

        Je ne sais pas, je ne l’ai pas lu. En tout cas, ce n’est pas un nouvel album de la série.

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  • dommage en effet qu’il n’y ait rien côté Hergé pourtant à défaut d’une nouvelle histoire de Tintin ou même de Jo et Zette, il y aurait possibilté de publier des archives tels la toute premiere version de l’Or Noir publié en 1939 ou Jo et Zette aux pays du Maradjah première mouture de la Vallée des Cobras ou encore des couverutres du Petit Vingtième ou du journal Tintin

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    • Répondu le 27 août 2021 à  12:08 :

      Ils avaient bien pensé faire faire un Tintin à Bastien Vivés mais c’est interdit.

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    • Répondu le 27 août 2021 à  15:59 :

      Tant que Hergé sera mort, il ne publiera pas de nouvelles histoires de Tintin et Jo et Zette. Va falloir se faire à cette idée parce que ça fait déjà un petit moment que ça dure. À un moment, il faut accepter que l’œuvre d’un artiste soit achevée. Généralement, elle s’achève avec sa mort même si la mode est d’essayer de continuer à publier les œuvres nouvelles d’un auteur sans l’auteur.

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      • Répondu le 27 août 2021 à  20:29 :

        On pourrait accepter que l’œuvre d’un artiste disparaisse avec lui. Mais d’une part le marché ne l’entend généralement pas ainsi, du moins quand le succès a été massif. Et par ailleurs sentimentalement on a du mal à voir les héros mourir. Ça a commencé avec le Sherlock Holmes de Conan Doyle. Et ça ne veut pas finir. Il y aura un nouvel album de Tintin. En 2054.

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        • Répondu par Henri Khanan le 28 août 2021 à  17:07 :

          Oui, et surtout il est extrèmement difficile de lancer de nouvelles séries, surtout dans le réalisme pur. Donc les éditeurs privilégient les continuations ou les reprises, c’est moins risqué : !

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        • Répondu par alain ANDREY le 30 août 2021 à  10:32 :

          L’exemple de Sherlock est emblématique du succès qui induit une surproduction où la qualité ne prédomine pas, mais avec deux particularités : l’auteur lui-même a ressuscité, sur pression "médiatique", le personnage qu’il avait laissé pour mort ; et les innombrables faussaires, plagieurs, "inspirés" (parfois créatifs et talentueux —voir les "HARRY DICKSON de Jean RAY) n’ont pas attendu le décès de CONAN DOYLE. Dans le genre, je me suis enfin décidé (acheté d’occasion) à lire le "dernier" Corto - Le jour de Taroewan : pas vraiment déplaisant, mais un vilain arrière-goût de pastiche ou d’ersatz parfaitement dispensable, et un vilain goût de regret en songeant à ce que les auteurs ont été (sont encore) capables de faire dans leur style personnel.

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          • Répondu le 30 août 2021 à  21:58 :

            Pellejero et Canales poursuivent leurs autres œuvres en parallèle de Corto. Ils ont fait sur Corto bien mieux que ce qu’on était en droit d’attendre. C’est même un petit exploit vu les sommets atteints par Pratt au meilleur de la série. Je suis beaucoup circonspect sur le one-shot vu par Vivés et son copain. Transposer Corto dans une autre époque me paraît gratuit et dispensable. Quand les créateurs de la série Sherlock ont transposé le personnage au XXIe siècle, il s’était écoulé plus de cent ans et d’innombrables adaptations et continuations depuis la création du personnage, qui était une vraie créature du XIXe siècle. Ce n’est pas le cas pour Corto. Pratt avait délibérément laissé de grandes zones d’ombre dans sa biographie et dans son propre regard sur les débuts du XXe siècle. Il y a encore beaucoup à raconter pour des continuateurs humbles et talentueux. Un Corto qui se balade au XXIe siècle a priori ne m’intéresse pas.

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            • Répondu par Alain ANDREY le 31 août 2021 à  09:19 :

              Disons qu’il est vrai que celà aurait pu être bien pire pour Corto, et oui un Corto au XXI° siècle me laisse dubitatif en attendant de juger sur pièce (mais les précédents "reboot" en BD -comics, Bob Morane....comme en littérature —San Antonio m’ont très rarement convaincus.) Il n’empêche que le tempérament de Pratt, à l’instar d’un Miles Davis en musique, était de partir dans de nouvelles directions, parfois au désarroi et à la déception des attentes de ses "fans", ce qui me laisse à penser (à imaginer) qu’il n’aurait pas traité de nouvelles histoires à la manière de Canales et Pellejero. Mais au contraire d’Hergé, Pratt avait légitimé par avance la reprise et l’extension de l’univers de son héros ; et une approche iconoclasto-novatrice aurait été bien plus périlleuse que leur approche respectueuse assez bluffante... mais qui (c’est subjectif) ne m’a qu’à demi séduit (surtout pour "Taroewan").

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        • Répondu le 31 août 2021 à  09:13 :

          Tintin n’est pas Sherlock Holmes et Hergé n’est pas Sir Arthur Conan Doyle. Tintin a une image clairement définie et la volonté de son auteur a été que les aventures de son personnage s’arrête à sa mort. Sherlock a échappé à son créateur déjà de son vivant. si les évolutions de ces deux personnages sont comparables, elles ne se ressemblent pas. En ce qui concerne Corto Maltese, il y a une dimension autobiographique qui ne peut pas appartenir aux repreneurs. C’est encore plus flagrant qu’avec Hergé. Le personnage de Pratt me fait penser à Roald Dahl quand il raconte sa vie dans la RAF. Je n’imagine pas quelqu’un continuer de raconter les aventures de Dahl aviateur. Ce serait du n’importe quoi.
          Je trouve préférable de mettre un point final à une œuvre quand elle possède une dimension autobiographique. Alors, d’un point de vue strictement commercial, c’est autre chose. Le commerce ne s’embarrasse pas de sentiments. C’est le fric pour le fric et la quantité au détriment de la qualité. Mais on peu faire de l’argent intelligemment pour continuer de faire vivre un personnage sans créer des œuvres de faussaires (plus ou moins habiles) et je considère que les options prises par Nick Rodwell sont les plus respectueuses et les plus intelligentes. Moulinsart cherche la qualité plutôt que la quantité.

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          • Répondu le 31 août 2021 à  12:41 :

            On peut avoir une attitude ultra-rigoriste à la Nick Rodwell ou une attitude plus ouverte comme les ayant-droits de Pratt. Le résultat est le même : les œuvres finissent par tomber dans le domaine public. Il y aura donc de nouvelles aventures de Tintin, qu’on le veuille ou non. Je crois même que la date est connue. En attendant, les séries de BD sont reprises par de nouveaux auteurs pour empêcher le déclin inévitable des ventes du fond, et donc l’oubli à moyen-terme des personnages. Pour un Tintin qui a continué à être connu même sans nouvel album, combien de personnages moins fameux que lui ont disparu des libraires et des mémoires , parfois pour toujours ?

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          • Répondu le 31 août 2021 à  12:54 :

            Autobiographique, Corto Maltese ? Je crois qu’il y a eu beaucoup d’exagération sur le sujet. Et surtout un grand talent de la part d’Hugo Pratt pour s’inventer mille vies, un peu à la manière de Blaise Cendrars. Ce qui est certain par contre, c’est que Corto comme Tintin sont fondamentalement emblématiques du XXe siècle. Confier leur destin à de jeunes auteurs du siècle suivant dont ce n’est ni l’histoire ni la culture me laisse très dubitatif. Bien entendu, le motif de ces reprises est d’abord et avant tout purement commercial. Par ailleurs, il faut faire fi d’un obstacle colossal : personne aujourd’hui n’a le talent et la science d’un Hergé ou d’un Pratt. Au mieux on aura de forts habiles repreneurs, comme Conrad sur Astérix ou Pellejero sur Corto. Mais quand on pense que Sfar et Blain ont eu l’impudence de passer après un Giraud pour un vilain pastiche de Blueberry, c’est à se dégoûter de ce que le marché de l’édition est devenu.

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            • Répondu le 1er septembre 2021 à  05:44 :

              Bien sûr que Pratt s’est inventé mille vies mais il est parti de ses expériences personnelles, de sa vision du monde, pas de celles des autres comme le font les repreneurs de séries. Il n’y a que Pratt pour savoir faire du Pratt. Corto est sa Bovary comme Tintin est la Bovary d’Hergé. Astérix, c’est un peu différent. C’est l’œuvre de deux auteurs. Moins personnel donc. Et Uderzo a continué seul après la mort de son scénariste pour modifier petit à petit les personnages. Conrad et Ferri continuent d’édulcorer les choses. L’idéal aurait été d’arrêter avec Astérix chez les belges.

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              • Répondu le 1er septembre 2021 à  12:39 :

                L’idéal serait toujours d’arrêter avant que ça gâte. Mais de toute façon c’est impossible. Dès qu’elles sont publiées, les œuvres échappent à leur créateur, et finissent toujours par entrer dans le domaine public.

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              • Répondu le 1er septembre 2021 à  12:47 :

                L’idéal est de produire une oeuvre extraordinairement puissante mais qui ne rencontre pas suffisamment de succès pour susciter des reprises ou des continuations après la mort de l’artiste. Voire pas de succès du tout. Ça évite que ça devienne n’importe quoi, ça évite le mercantilisme, ça évite aussi les adaptations toute pourries au cinéma ou à la télé. Personnellement, c’est le chemin que j’ai choisi.

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                • Répondu le 2 septembre 2021 à  11:40 :

                  Si votre œuvre est aussi extraordinairement puissante que ce que vous prétendez, il est impossible qu’elle ne rencontre aucun succès. Elle intéresse forcément des producteurs.

                  Et du sommet de votre prétention narcissique, vous pourriez choisir une voie encore plus pure : ne rien faire. Comme ça, aucun risque d’intéresser le moindre commerçant.

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                  • Répondu le 2 septembre 2021 à  22:22 :

                    J’imagine que vous aviez saisi l’humour de mon post. Cela dit, Il y a énormément d’œuvres puissantes qui n’ont rencontré aucun succès. Je peux vous en citer une quinzaine sans même chercher. Après, vous avez raison, ne rien créer du tout est peut-être la plus sûre façon d’échapper à toute compromission et à toute corruption…

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  • Bourgne fait incontestablement un travail très intéressant sur les origines d’Alix.
    Une vraie réussite !

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    • Répondu par Lolipops le 2 septembre 2021 à  14:18 :

      Pas en terme de ventes la réussite de cette franchise "Alix origines", en tout cas. Les mômes ils sont plutôt dans "L’attaque des Titans". Cet Alix est un spin-off de plus qui sature le marché BD en reprises en tout genres pour vieilles séries, tout comme le Corto de Vivès. C’est sûr qu’à côté de ça, les nouvelles générations de lecteurs préfèrent la force de renouvellement du Manga. Lorsque les éditeurs arrêteront de faire de la redite de série mais leur métier, à savoir, produire de la vraie nouveauté, on sera à nouveau concurrentiel.

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      • Répondu le 2 septembre 2021 à  22:24 :

        C’est un vœu pieux mais oui, vous avez tout dit.

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      • Répondu le 3 septembre 2021 à  05:46 :

        C’est vrai qu’en terme de vente, ce n’est peut-être pas la folie mais ce n’est aucunement mon propos, je parle de la qualité du scénario, du ressenti lors de ma lecture.

        De plus , difficile d’installer une nouvelle série quand le tome 2 sort plusieurs années après le 1. A qui la faute ?

        Par ailleurs, rien n’oblige des dessinateurs à reprendre des séries ou des univers ( comme Alix ou Corto) , il y a assez de nouveautés chaque mois pour que vous soyez rassasiés ! Allez voir sur les sites des éditeurs et vous verrez !

        Je pense que les editeurs font encore leur métier : on peut acheter plein de nouveautés d’ auteurs qui signent un premier bouquin et retrouver un univers que l’on aime et ça c’est le principal , non ?!

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        • Répondu par Lolipops le 3 septembre 2021 à  15:41 :

          Vous parlez de la sortie du tome 2 bien après la sortie du tome 1, vous croyez réellement que ce sont les auteurs qui dictent leur volonté à l’éditeur ? Ce n’est pas ce qu’ils me disent en dédicaces. Je ne sais pas où vous voyez beaucoup de nouveautés. Une fois que l’on retire les albums jeunesse et les romans-graphiques, il ne reste plus grand chose, à part des séries déjà en route depuis au moins une dizaine de tomes et les redites, des redites des redites. Les auteurs le disent eux-mêmes, ils reprennent des séries emblématiques pour les royalties que ça rapporte et le confort qui va avec, tellement leur statut est à la ramasse. Et Vivès est comme tout le monde, il est pas là pour cracher sur l’argent. Quant aux auteurs qui publient un premier bouquin, très souvent, ça ne va pas plus loin, tellement les éditeurs développent peu le principe de la série. Nan, sérieux, faut vraiment que les éditeurs se bougent, ou l’on va vraiment devenir un continent qui produit du vieux, ou de la redite de vieux, pour public argenté et nostalgique. En tout cas ça fait pas jeune ni novateur.

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