C’est l’été, synonyme de grandes vacances chez leur grand-mère pour les trois sœurs Grémillet. Dans le train, Cassiopée, la cadette de la fratrie, se perd dans ses rêveries. En quittant la ville, elle a laissé derrière elle Ulysse, son amoureux. C’est lui qui occupe ses pensées et qui lui serre le cœur. Malheureusement, elle ne peut en parler avec personne, car Sarah, sa sœur aînée, a, selon elle, une pierre à la place du cœur, alors que Lucille, la plus jeune, en a justement trop pour comprendre son dilemme. À leur arrivée à la gare, il n’y a personne pour les accueillir alors que mamie aurait dû venir les chercher. Elles croisent, par chance, les jumeaux Tourat, qui les prennent en charge… L’un des deux, Olivier, n’a pas oublié Cassiopée. Devant ce nouveau prétendant, le cœur de la cadette vacille. Qui choisir ? Mais pendant que Cassiopée est en pleine hésitation, les trois sœurs Grémillet repartent pour une nouvelle mission. Elles doivent découvrir le mystérieux fantôme qui sonne, la nuit, les cloches de l’ancienne église du village.
Avec Les Amours de Cassiopée, les auteurs reprennent la recette utilisée pour le premier tome en abordant un sujet grave et en donnant libre cours à leur imagination pour entraîner le lecteur dans une aventure pleine de mystères. Une manière habile de sensibiliser les enfants à la maladie d’Alzheimer.
Dans ce second tome, la cadette Cassiopée va se perdre dans des hésitations qui hantent son cœur et son esprit. Les deux autres sœurs ne sont pas non plus délaissées, chacune jouant un rôle dans la résolution de l’histoire.
Dans le précédent album, Alessandro Barbucci avait choisi la ville comme lieu de l’action. Cette fois, les sœurs Gremillet se rendent à la campagne. Les scènes dans les ruines de l’église sont propices à de grandes et belles cases, où le surnaturel peut surgir à chaque instant. La lumière et les couleurs sublimes mettent parfaitement en valeur la nature. Mais c’est particulièrement dans le travail sur les scènes nocturnes que le dessinateur montre tout son talent et sa maîtrise de la luminosité.
Une excellente histoire jeunesse, dans la veine du premier tome !
(par Adrien LAURENT)
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