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Les intégrales de l’été - 5ème partie : Dupuis toujours d’attaque !

Par Charles-Louis Detournay le 21 août 2019                      Lien  
L’éditeur de Marcinelle continue de marquer son territoire dans le marché des intégrales et des Beaux Livres, notamment avec la suite des intégrales entamées, mais également en préparant le terrain de la rentrée avec le Tif et Tondu de Blutch.

Nous avons déjà abordé deux premiers recueils dans notre article précédent. Poursuivons avec trois autres recueils parus ce semestre, une intégrale au sens propre du terme ainsi que des ouvrages occupant un terrain qui n’a pas été vraiment abordé par les autres éditeurs ces derniers mois, celui des Beaux Livres.

Les intégrales de l'été - 5ème partie : Dupuis toujours d'attaque !
Le premier recueil de l’intégrale des "Démons d’Alexia"

Malgré ce bilan plus que positif, la maison de Marcinelle ne se repose pas sur ses lauriers, car on attend pour les prochaines semaines le 14e recueil de Buck Danny, la troisième partie de l’intégrale de Jojo, ainsi que le lancement d’un nouveau focus sur la série Marzi !

Alexia en finit avec ses démons

Rappelez-vous, la série des Démons d’Alexia avait su imposer une atmosphère aussi étrange qu’addictive dans les pages du Journal de Spirou, puis dans ses albums. Après le premier recueil d’une intégrale aussi réussie dans sa conception que son contenu, Dupuis termine de lui rendre honneur via un second tome tout aussi bien troussé. On profite tout d’abord du même petit format de livre mystérieux et ancien, avec pressage à chaud sur la couverture qui valorise son contenu tout en restant dans des prix abordables (20,95 € pour 180 pages), et un signet qui renforce l’allusion au grimoire de sorcellerie.

Le second recueil met Alexia dos à dos...

Quant à son contenu, vous vous souvenez sans doute qu’Alexia est une jeune exorciste, aussi jolie que compétente, dont les talents exceptionnels lui ont valu la place de directrice dans l’équipe du CRPS, le Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels. Seul souci, Alexia est à la fois sorcière par son ascendance et exorciste par les bons soins d’un ange-gardien, maintenant déchu. Les trois derniers tomes rassemblés dans ce recueil font la part belle à cette ambivalence.

Bien que profitant d’une place enviée, Alexia est à la fois tourmentée par sa nature dichotomique, par des personnes qui cherche à nuire à ses proches, sans oublier son aïeule qui a fini sur le bûcher à Salem. Cette ambivalence, soulignée également par la couverture, se marque également dans le dilemme entre l’amusement et le travail, Alexia ne sachant rien faire à moitié.

Le court récit inédit en album : "La Fresque" évoque avec talent le monde de la peinture du début du XXe siècle et celui de la Première Guerre mondiale
Placé en début de ce second recueil, il ré-introduit la thématique de la série, avant de rentrer dans le vif du sujet.

Les deux premiers albums de ce second recueil se dévorent avec un plaisir démoniaque. Vincent Dugomier a composé une intrigue subtile et pleine de chausse-trappes : on suit les événements sans imaginer d’où proviendra le prochain coup. Le tome 6 de la série, placé au milieu de ce second recueil, porte l’angoisse au pinacle, grâce à un Benoît Ers en grand forme. Malheureusement le dernier tome est un peu plus linéaire, avec des décors certes angoissants mais plus mornes. Et l’on comprend que les expérimentations tentées par les auteurs se sont finalement un peu retournés contre eux. Heureusement, ils ont eu la classe de terminer les dernières planches avec une réelle fin, même si on pourrait certainement encore se poser beaucoup de questions.

Outre ces trois tomes, ce second recueil comprend trois courts récits réalisés pour le Journal Spirou et inédits en album : La Fresque explique d’où viennent les dessins peints dans le passage vers Yorthopia, Durandal évoque un « devoir de vacances » pour Alexia, tandis qu’Exorcisme communautaire est le récit réalisé pour le Spirou spécial « Sauvez la Belgique ». Trois exercices très différents dans leur atmosphère, et tout aussi réussis les uns que les autres.

Autre court récit inédit en album, Alexia doit exorciser la Belgique : une mission complexe... et d’actualité !

La page d’introduction signée par l’éditeur et le dossier final concocté par Ers & Dugomier englobent le tout dans une atmosphère à la fois envoûtante, drôle, mystérieuse, pleine d’autodérision, voire surréaliste. Nous vous avions expliqué comment le mot des auteurs avait été amputé de sa conclusion dans le premier recueil, habilement brûlée pour éviter de dévoiler de lourds secrets. Editeurs et auteurs sont à nouveau au diapason pour nous emmener dans les méandres d’une sombre machination au sein de cette second compilation : Ers & Dugomier auraient été les jouets d’une mystérieuse conjuration, afin qu’ils réalisent cette série. Il en livre les détails, mêlant le faux et le vrai (le temps passé par Benoît Ers à se « casser la main », le refus du Lombard, la volonté de réaliser une série presque adulte avec un dessin semi-réaliste), dans un conte savoureux.

Malgré la petite baisse de régime en fin de tome 7, sans doute lié à l’arrêt de la série et la volonté de ne pas laisser le lecteur avec trop de pistes ouvertes, Les Démons d’Alexia reste l’un de nos coups de cœur du genre. Grâce aux explications données par les auteurs, nous comprenons maintenant pourquoi Alexia nous a ensorcelés dès son premier tome. Malgré tout, le charme opère toujours, et nous resterons aux aguets, en espérant que la série puisse un jour reprendre après une série d’incantations psalmodiées par ses fidèles.

Humour et autodérision dans un dossier qui sent le soufre

Les Petits Hommes : de l’intime caché derrière l’aventure

Autre temps, autre style, mais une même volonté d’innover au sein du Journal Spirou : Les Petits Hommes alignent déjà leur dixième recueil, composé des albums 37, 38, 39 et 40 de la série éditée chez Dupuis [1]. Nous avons déjà largement eu l’occasion de traiter de cette intégrale, que cela soit lors de la sortie de ses deux premiers recueils ce qui a valu une floppée de commentaires parfois assez rudes, un cinquième tome où nous replacions Seron au sein d’une « génération d’artistes dévoyés au service du projet commercial de la famille Dupuis », les innovations réunies dans le sixième recueil et le huitième ouvrage où l’on apprenait que la série se classait toujours parmi les dix préférées des lecteurs de Spirou au début des années 1990.

Quant à ce 10e recueil, l’introduction de son dossier ne brille pas vraiment pas son originalité. Heureusement, son rédacteur Vivian Lecuivre sort de l’ornière en faisant témoigner Magda Seron, veuve de l’auteur. Le propos devient même touchant lorsqu’on apprend que le personnage Miss Persil, une jeune héroïne en situation d’handicap dans le tome 38 éponyme, est en fait inspiré par la propre fille du couple, autiste. Une volonté de faire évoluer les mentalités par cet album, mais toujours sous le couvert de l’aventure et de l’humour, comme la génération d’auteurs dont Seron fait partie.

Malgré les années, Seron maintient le cap, ici avec son œil critique envers les militaires, et ses fameux porte-avions !
Double-page des Petits Hommes T37, "Bingo", repris dans le recueil 10 de l’intégrale Dupuis.

Dans le même album, on a la surprise de découvrir Cédric, Chen et ses amis. Une surprise partagée par Laudec, le dessinateur de Cédric, pourtant originaire de la même région que Seron. L’occasion pour l’auteur liégeois de donner sa vision de Seron : « Quelqu’un de très gentil, mais il avait ce côté taiseux qui pouvait agacer certaines personnes. » Autre ressenti, plus humoristique, celui de son neveu Clarke, qui témoigne dans un récit de deux pages publié en 2001 dans Le Journal Spirou.

Le rédacteur a surtout le mérite d’avoir été rechercher beaucoup de dessins et d’éléments réalisés par Pierre Seron pendant cette période comprise entre 2000 et 2003 : publicités, calendriers, animations dans Spirou et essais avortés y sont rassemblés. C’est surtout l’époque où la distance se crée de plus en plus entre l’auteur et son éditeur. Ce dernier a de plus en plus de mal comprendre les expérimentations de Seron (Renaud qui retrouve son corps d’enfant ou devient invisible), mais il n’a décidément pas voix au chapitre.

La double-page réalisée par Clarke : hommage et émotion.

Un dixième recueil permet surtout aux lecteurs de compléter leur collection, car ces albums demeurent compliqués à dénicher séparément. Il soulève aussi la question du dernier recueil à paraître prochainement : rassemblera-t-il uniquement les trois derniers tomes parus chez Dupuis ? Ou intégrera-t-il également le 44e album paru chez Clair de Lune, qui signait alors la fin de la série ? Ce serait une belle preuve de réconciliation, mais l’espoir fait vivre…

Crannibales à toutes les sauces

De la même génération que Seron, Jean-Claude Fournier avait étonné ses lecteurs de Spirou et Fantasio et Bizu en lançant en 1995 la série des Crannibales, toujours dans le Journal Spirou. Un féroce échappatoire aux jolis univers dont il était coutumier, surtout qu’il était accompagné par un tout jeune scénariste, pourtant prometteur, un certain Zidrou.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette série qui met en scène une famille de cannibales n’a laissé personne insensible : certains lecteurs adorent, d’autres détestent et se désabonnent. Qu’importe pour le rédacteur en chef Thierry Tinlot, il persiste et signe en continuant de soutenir cette série corrosive, à l’humour très noir.

Planche réalisée pour la "Galerie des illustres", dans laquelle Fournier rassemble ses différents personnages (2008).
Dessin original d’une fausse étiquette, reproduite dans le dossier

Près de 25 ans après son lancement dans Spirou, l’intégrale en deux tomes réunit les huit albums qui sont parus, sous oublier tous les jeux, animations et illustrations diverses, publiés entre autres dans le magazine. Deux ans après le premier recueil, le second qui vient de paraître parachève donc cette saga caustique, en revenant plus particulièrement sur les réactions contrastées des lecteurs et les thématiques osées, le tout commenté par les auteurs eux-mêmes.

Le dossier de 25 pages remplit son office, en présentant quelques illustrations et documents rares, voire inédits. Si certaines doubles-pages révèlant des originaux en grand format des étiquettes créées par Fournier prennent beaucoup de place, on se « régale » avec les agrandissements des signatures et les crayonnés inédits, dont de superbes pages de garde. Enfin, ce second recueil comprend non seulement une fin de série digne de ce nom, ainsi que les cinq planches réalisées par la suite, toujours pour le Journal Spirou.

À réserver aux lecteurs à la dent dure, et doté d’un œil malicieux !

Dans cette dernière case de la série, les auteurs rendent hommages à tous ceux qui ont participé à la série...
On reconnaît Thierry Tinlot, Thierri Martens, Benoît Fripiat, certainement la coloriste Anne-Marie D’Authenay, les auteurs, etc.

Une guerre éternelle et… indispensable !

L’intégrale de La Guerre éternelle en version brochée (2009)

Dernière intégrale, qui ici rassemble deux séries consécutives en un seul imposant recueil de 350 pages. Les lecteurs qui détiennent soit les albums indépendants, soit la première intégrale brochée publiée en 2009 ne trouveront que peu d’intérêts à cette édition intégrale cartonnée : une petite introduction de trois pages signée par un ancien éditeur (et ami) de Marvano, ainsi qu’un échange de fax entre le romancier et l’auteur de bande dessinée [2]. Même pas de cahier graphique comme cela avait le cas il y a dix ans.

Par contre, pour tous les lecteurs qui ne connaissent pas ces deux séries, ou qui les ont lues sans posséder les albums, voici l’occasion de combler un manque évident ! Pour rappel, Joe Haldeman a été soldat lors de la guerre du Vietnam, dont il est revenu blessé. Il a choisi de retranscrire son vécu et ses aspirations pacifistes dans une série de livres de science-fiction, dont l’un d’eux s’intitule La Guerre éternelle : Il met en scène un jeune homme, impliqué dans la première guerre de l’humanité contre des extra-terrestres. Celle-ci s’étend de 2010 à 3177, une guerre que son héros vit en totalité grâce aux voyages proches de la vitesse lumière qui a pour second effet de ne pas le faire vieillir à la même vitesse.

L’intégrale cartonnée qui vient de paraître...

Dix ans après la publication de ces romans, un architecte d’intérieur belge pas encore auteur de bande dessinée professionnel, Marvano, demande à Haldeman d’adapter son roman en bande dessinée. Il faudra du recul et plusieurs années pour mener son projet à bien, mais le résultat sera largement à la hauteur. Le premier tome paraît dans la toute jeune collection Aire Libre aux côtés d’Hausman, Van Hamme, Griffo et Cosey : quel accompagnement de haute volée ! D’emblée, le découpage de Marvano, son sens de la mise en page et les thématiques abordées imposent La Guerre éternelle comme un pilier SF en bande dessinée.

... et son tirage limité à 777 exemplaires, comme tous les albums d’Aire Libre depuis plusieurs années.

Quinze ans plus tard, alors que l’auteur et le romancier marquent une pause sur leur série Dallas Barr (et règlent quelques questions avec leurs éditeurs), Marvano propose d’adapter La Liberté éternelle, le roman d’Haldeman paru en 1999 qui suit La Guerre éternelle. On retrouve les mêmes personnages dans cette seconde trilogie : le premier tome se déroule pendant le précédent cycle, tandis que les deux autres albums se passent 25 ans plus tard. Cette trilogie en bande dessinée porte le nom de Libre à jamais.

Sans doute plus métaphysique que La Guerre éternelle, Libre à jamais représente pourtant une extension bien réelle de la première série, la complétant pour donner une nouvelle dimension à l’ensemble. Il apparaît donc des plus légitimes de les publier dans un seul recueil, même s’il a fallu ici que Dargaud et Aire Libre (Dupuis) s’associent pour le co-éditer. Les deux éditeurs n’ont pourtant pas été trop gourmands, car le volume se vend pour 43 €, un excellent rapport qualité-prix qui doit lever les derniers doutes des lecteurs amateurs de science-fiction afin de profiter de cette série indispensable.

L’hommage à Cinna

"Hibakusha" d’Olivier Cinna et Thilde Barboni. Aire Libre / Dupuis

Trente ans après son lancement, entre autres via le premier tome de La Guerre éternelle dont nous venons de parler, Aire Libre continue de publier des récits ambitieux, que les auteurs soient réputés ou débutants. Pour cet anniversaire, la collection s’était renouvelée en inaugurant une série de cahiers. Après un collectif, et un second consacré à Christian Cailleaux, Dupuis vient de publier un troisième cahier en hommage au dessinateur Olivier Cinna, décédé en mars dernier d’une attaque cardiaque foudroyante..

Les cahiers Aire Libre T3

Le dessinateur venait juste de terminer un recueil de dessins japonisants, intitulé Haïku, et qui prolonge l’atmosphère de son album scénarisé par Thilde Barboni, Hibakusha, publié bien entendu chez Aire Libre. Ce cahier compile une cinquantaine de dessins, qui rivalisent de sensibilité et d’élégance : parfois en quelques traits, posés sur un océan de blanc pour mieux l’habiller ; parfois via des dessins beaucoup plus travaillés, mais tout aussi évocateur. Chaque portrait éveille des sentiments différents, mais tout aussi forts. De quoi se rappeler longtemps du très grand talent d’Olivier Cinna…


Champaka continue ses explorations

En six mois d’existence, voici déjà le cinquième ouvrage proposé par Champaka, la nouvelle collection de Beaux Livres chez Dupuis. Eric Verhoest retrouve cette fois un auteur-illustrateur qu’il connaît bien, Jean-Claude Floc’h. L’artiste dispense sa superbe ligne claire dans une compilation de quatre-vingts dessins. Fortement influencé par l’Angleterre, il compose des tableaux, souvent de couples, mais transpose également des personnages mythiques, comme la Reine d’Angleterre, Winston Churchill ou les héros de The Avengers… à savoir Emma Peel et John Steed bien entendu !

En soignant jusqu’à la perfection la composition de ses dessins, Floc’h fascine autant qu’il séduit. Tantôt politique, tantôt dans le portrait d’auteurs ou la publicité, Floc’h se réinvente pour le plaisir des lecteurs. Derrière la finesse de son pinceau, on retrouve également de l’humour, ainsi qu’une certaine critique de la société so Brittish. A contempler pour la forme, ou se perdre dans des abimes de réflexion, le livre tient toutes ses promesses, surtout grâce aux nouvelles couleurs réalisées par l’auteur, qui apporte une belle homogénéité de l’ensemble.

À conseiller aux amateurs de Floc’h ! Et de quoi attendre avec impatience le prochain Une Vie en dessins consacré à Yves Chaland...

Preview

Un troisième cahier tout aussi réussi !

Dernier de ces Beaux Livres, le dernier cahier limité avec la prépublication du prochain Tif et Tondu réalisé par Bluch & Robber. Difficile de ne pas être « blutché » par les planches : le trait est vif, à la fois respectueux de l’univers de Will, tout en gardant sa touche personnelle. Ce dernier cahier contient les planches 44 à 77. Sachez toutefois que la fin de l’album reste esquissé : cela n’enlève rien à l’intérêt que nous lui portons, car cette partie en devenir délivre toute la force que l’auteur place dans son adaptation.

Le roman paraîtra finalement ce 13 septembre

Comme dans les deux précédents cahiers, la prépublication du roman de Tif et Tondu complète le cahier, les deux ouvrages (l’album et le roman) devant paraître au courant du mois de septembre. De notre côté, pas de doute, cette sortie conjointe va très certainement mettre la barre très haut pour cette rentrée. Ce sera l’un des événements à ne pas rater, et l’on risque alors d’attendre la même réussite de la part de Sfar & Blain qui proposeront de leur côté le premier tome de leur Blueberry. Une rentrée qui s’annonce chargée… et passionnante !

Une page de la prépublication du roman

(par Charles-Louis Detournay)

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Code EAN :

Des intégrales de l’été 2019, lire nos précédents articles :
- Les figures tutélaires de Dargaud
- Inondation de Fluide
- Le Lombard est en forme !
- Dupuis à fond dans la course !

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Tous les visuels sont : Dupuis.

[1Des histoires courtes ont été rassemblées dans cinq tomes publiés chez Soleil.

[2Cet échange a déjà été publié dans l’intégrale de La Guerre éternelle (donc sans Libre à jamais) publiée en 2002.

 
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