La bataille s’engage entre les troupes de Stigma et l’avant-garde de l’armée des Démons. Tandis que l’équipe d’Assaut menée par Merlin se téléporte pour Camelot sans perdre de temps, le restant des forces peuvent compter sur King et Diane, ainsi que sur Sariel et Tarmiel, pour faire le ménage.
Pendant ce temps, dans un village non loin de là, Derrierie et Monspiet pensent à abandonner la guerre et à rendre leurs Commandements. Mais c’est alors que surgit Estarossa, bien décidé à les leur prendre ! Une nouvelle tragédie est sur le point de frapper dans ce nouveau tome qui remet sur le devant de la scène l’étrange et un peu fou Estarossa, l’un des fils du Roi des Démons.
Comme toujours dans l’œuvre de Nakaba Suzuki, l’ensemble se révèle dense, enchaînant les actions qui font avant tout la part belle à l’explosivité, à la surprise et à l’émotion, plutôt qu’aux étalages de techniques et de stratégies. C’est ainsi que la première partie se révèle très émouvante, s’attardant sur les sentiments et l’histoire personnelle du couple formé par la « Chasteté » et le « Silence ».
Puis après ce premier choc, l’intensité ne faiblit pas un seul instant avec Estarossa, détenteur de « l’Amour », qui traverse ce tome sans jamais dévier de son objectif : cette fois, c’est lui contre tout le monde en quelque sorte. Le personnage se révèle définitivement fou, et même brisé, continuant encore et toujours d’avancer en détruisant tout sur son passage, sans que rien ne semble pouvoir l’arrêter. Un moment de chaos particulièrement enthousiasmant.
Autre élément prenant de plus en plus d’importance : la déconstruction de la dimension manichéenne de cette guerre. Suzuki avait déjà surpris le lecteur avec la trahison de Meliodas, puis l’entrée en scène des Archanges, aux méthodes discutables, mais au soutien indispensable. Estarossa, dans ce passage, brouille encore davantage les frontières, symbolisant parfaitement la soif de pouvoir et de vengeance, les véritables maux de cette Guerre Sainte.
Notons que l’histoire principale se révèle cette fois-ci un peu plus courte que de coutume, avec huit chapitres contre neuf, complétés de cinq petites histoires bonus, aux tons et aux intervenants variés, sorte d’ultime respiration avant les grandes batailles à venir très prochainement !
(par Guillaume Boutet)
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Seven Deadly Sins T32. Par Nakaba Suzuki. Traduction Fédoua Lamodière. Pika Édition, collection "Shônen". Sortie le 3 avril 2019. 196 pages. 6,95 euros.
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