Gigant T. 9 - Par Hiroya Oku - Ki-oon

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Après avoir terrassé Satan, Papiko et les combattantes du futur se retrouvent aspirées par un engin extraterrestre dont la source est une intelligence artificielle. Hiroya Oku distille une fois encore un turnover surprenant, livrant par la même occasion une belle qualité graphique !

C’est la panique générale ! Et pas seulement pour les humains, car Chiho et les combattants du futur se retrouvent en bien mauvaise posture face à Satan. Les pertes sont considérables : les deux hommes provenant du futur, le sergent Shiozawa & son collègue Kido périssent suite à de lourdes blessures, en dépit de leurs pouvoirs extraordinaires.

Face à cette détresse accablante, le trio de femmes restantes s’unit, attaque et parvient enfin à éliminer l’ennemi. Mais à quel prix ? Une victoire au goût bien amer.

À peine Satan vaincu, qu’une navette extraterrestre surgit dans le ciel. Tout ce qui se trouve dans la zone de Papiko et des combattantes est aspiré vers l’engin venu d’ailleurs. À leur bord : deux intelligences artificielles les attendent de pied ferme. Quel espoir reste-t-il à Chiho et aux terriens ?

À chaque nouveau tome de Gigant, Hiroya Oku fait mouche. D’ailleurs, on pourrait avouer sans peine, que chaque nouveau titre surclasse le précédent dû à une maitrise magistrale de l’auteur. Tout du long, et quasiment depuis le début de Gigant, les chapitres se succèdent avec fluidité, alternant séquences d’action débridées et stratagèmes bien ficelés. Et pourtant, on pressent que le meilleur reste encore à venir vu l’énergie déployée en fin d’ouvrage.

Face à ces scènes de fin de monde, où les véhicules et les gratte-ciels sont réduits à l’état de brindilles flottant dans les airs, où le temps s’arrête comme emporté par une vague sans retour, le lecteur se sent littéralement transporté ailleurs par la démonstration de force et de talent de l’artiste.

Car graphiquement, nous atteignons des sommets rarement atteints, tout Seinen confondu. Les faciès explosent de joie ou de terreur ; les buildings s’éparpillent tels des confettis ; les vues aériennes imprenables sont purement jouissives. Tout est remarquablement réalisé. Chapeau l’artiste !

Le dernier tome qui clôturera la saga est vivement attendu !