Réaliser une longue série sur une même thématique en arrivant à se renouveler est un vrai challenge, même pour des scénaristes aussi chevronnés que les Beka. Passer le relais à l’équipe féminine est une bonne idée et permet de rafraîchir l’esprit de la série, en montrant bien entendu que les filles n’ont rien à envier aux hommes (nous n’en doutions pas !).
C’est ainsi que le running gag de la « killer attitude » est bien vu et n’aurait pas permis les mêmes rebondissements avec les hommes.
Nous avions déjà eu ce changement dans le tome 18 où l’équipe féminine menait la danse.
On retrouve ici les mêmes personnages, et les mêmes contes traditionnels revisités à la sauce « maman entraîneuse d’une équipe de rugby ».
Un personnage récurant de la série est présent également, Sébastien Chabal (on ne change pas une équipe qui gagne) dans une mini-histoire en huit planches, plutôt bien vue.
Un album qui ne révolutionnera pas la série mais qui permet de passer un bon moment, qu’on s’intéresse au rugby ou pas, ce qui n’est pas la moindre de ses qualités.
(par Jérôme BLACHON)
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