L’histoire du vin des poilus sert de toile de fond à cet album qui revisite le conflit sous un angle inédit. Dès les premières cases, le ton est donné, le cadre est résumé : « Le sang du soldat a coulé et il est d’une belle couleur bordeaux ». Si la question des rapports ambigus entre le sang de la vigne et celui des poilus est souvent resté occultée, voire totalement ignorée dans de nombreux ouvrages, c’est un aspect significatif de la manière dont les hommes furent entraînés dirigés et conditionnés pour (...)