Ainsi Catherine Meurisse, qui donne une Masterclass le jeudi 17 à l’espace Franquin. Entre La Légèreté, son album-résilience qui a suivi les attentats de Charlie Hebdo, Les Grands Espaces qui racontait son enfance à la campagne et La Jeune Femme et la mer qui raconte sa rencontre avec le Japon, c’est son rapport à l’art qui construit son discours et sa personnalité.
Ainsi, Pénélope Bagieu qui, sous le pseudo de Pénélope Jolicoeur, racontait dans un blog sa vie « tout à fait fascinante », après quelques succès d’œuvres dédiées à la cause des femmes, revient à l’autobiographie avec Les Strates (Gallimard BD, 2021) ; elle dialoguera dans une masterclass au Vaisseau Moebius le samedi 19, avec sa collègue Florence Dupré Latour qui, dans Pucelle T. 2 : Confirmée (Dargaud, 2021) raconte la découverte de sa sexualité entre l’Argentine, la Guadeloupe et la métropole dans un famille rigoriste.
Ainsi, Julie Doucet, représenté par son éditeur Jean-Christophe Menu, un des pionniers français de l’autobiographie en bande dessinée (Livret de phamille, Couacs au Mont vérité) qui dans une masterclass le vendredi 18 mars à l’auditorium du Conservatoire d’Angoulême, évoquera outre ses propres travaux, la dessinatrice canadienne qu’il avait publiée et dont le travail a été réuni dans Maxiplotte (L’Association, 2021), concourant pour le Prix du patrimoine.
Ainsi l’exposition Sous la plume d’Aude Picault sur la mezzanine du Vaisseau Moebius qui, De Moi je à Amalia, arpège les gammes de l’intime, avec élégance et subtilité.
Ainsi les autrices Jessica Campbell, Anneli Furmark et Élodie Font qui dans Rave (Drawn & Quarterly), Walk me to the corner(Çà et Là) et Coming in (Payot graphic / Arte), évoquent chacune à leur manière la découverte de leur homosexualité.
Ainsi la rencontre avec la dessinatrice argentine Sole Otero qui, dans Naphtaline (Çà et Là), retrace les questionnements d’une jeune femme qui tente de tirer des leçons de son histoire familiale.
Ainsi Mia Oberländer qui, dans une rencontre au Forum du Nouveau Monde, évoque sa BD Anna, récit de trois parcours atypiques inspirés de sa propre famille.
Désormais, au Festival d’Angoulême, les femmes ont droit de cité. Le FIBD qui avait il y a quelques années à se faire pardonner, peut aujourd’hui s’en glorifier.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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SOUS LA PLUME D’AUDE PICAULT
EXPOSITION — Du 17 au 20 mars 2022— Vaisseau Moebius mezzanine
MASTERCLASS —Vendredi 18 mars —10h30 - 11h15 —Conservatoire – Auditorium
CATHERINE MEURISSE
MASTER CLASS — Jeudi 17 mars, 17h30 - 18h30
Espace Franquin - Espace Buñuel
JEAN-CHRISTOPHE MENU
MASTERCLASS — Vendredi 18 mars, 15h30
Auditorium du Conservatoire
RACONTER L’ADOLESCENCE : PÉNÉLOPE BAGIEU ET FLORENCE DUPRÉ LATOUR
RENCONTRE — Samedi 19 mars, 14h - 15h
Vaisseau Moebius, salle Némo
COMING IN, COMING OUT : JESSICA CAMPBELL, ANNELI FURMARK ET ÉLODIE FONT
Samedi 19 mars, 12h - 13h
Théâtre d’Angoulême - Studio
« NAPHTALINE » : SOLE OTERO
RENCONTRE - Jeudi 17 mars, 18h
Forum du nouveau monde
« ANNA » : MIA OBERLÄNDER
RENCONTRE — Vendredi 18 mars, 14h
Forum du nouveau monde
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