Prix Eisner

Ils étaient pourtant 14 à être nommés dans la short list. Mais hélas, ce n’est pas cette année que les auteurs franco-belges brilleront de tous leurs feux aux 43e Will Eisner Comic Industry Awards, les « Oscars » de la BD américaine. Cette situation reflète bien une situation internationale où les palmarès ont tendance à se replier sur la production locale. Seule BD européenne (dont l’éditeur d’origine est français : Dargaud) surnageant à ce palmarès très autocentré : le très américain "Blacksad" de de Juan (...)

On lui devait les « runs » parmi les plus fameux de la période contemporaine de Batman, mais aussi de Superman ou encore, chez Marvel de Spider-Man. Primé aux Eisner Awards, il a imprimé à ces univers un trait clair, quoiqu’expressionniste, qui constitue une habile synthèse entre le dessin classique des grands stylistes de des années 1970 (John Byrne, John Buscema, John Romita Sr, dont certains disparaissent en même temps que lui : George Pérez, Neal Adams…) et les avancées modernistes radicales de (...)

Aaron Trites est libraire le jour, juge des Eisner la nuit. Il dévie de son interdiction formelle de répondre aux journalistes et nous parle Eisner, BD Californienne, différences culturelles, et de l’importance de créer une communauté à San Diego, la ville du ComicCon.
La sélection vient à peine d’être achevée. Et Aaron Trites est clair : il ne peut PAS PARLER DU PRIX EISNER OU DU PROCESSUS DE SÉLECTION PAR INTERDICTION ABSOLUE du comité, mais grâce au fourbe talent investigateur de votre journaliste, (...)

La liste des nominés pour les Eisner Awards est sortie (on vous en reparle) mais déjà sait-on que Jean-Claude Mézières, NOTRE JC Mézières disparu récemment, fait partie des 17 finalistes qui seront peut-être intronisés dans le Temple de la renommée Will Eisner 2022. Cette légende la bande dessinée a marqué plus d’une génération et ce ne serait que justice qu’il soit honoré : tous les deux ans, Will Eisner, membre de l’académie des Grands Prix d’Angoulême, qui venait dans la cité charentaise tous les deux ans, (...)

Un chat complotiste, une sorcière défoncée, un hibou inhibé, un loup-garou sodomite : voici les protagonistes, chaotiques et superbes bien connus des fans de Simon Hanselmann, dans "Zone de Crise" - écrit sur et pendant l’année du confinement. Préparez-vous à vous moquer de la condition humaine avec des personnages pas très humains.
Si pendant le confinement vous êtes devenus accro à Animal Crossing, avez fait un stock de PQ, ou que vous avez commencé à mesurer le temps en canettes de bières, c’est (...)

Dans une petite ville perdue au milieu des États-Unis, un mal rôde. Des enfants disparaissent et, au milieu des murmures, un mot revient, comme une malédiction : le monstre est là... James Tynion IV, le scénariste superstar de DC Comics (entre autres) revient à l’horreur, aux commandes ici d’une série ô combien attendue en France depuis sa publication remarquée en 2019 outre-Atlantique. Frisson, horreur et action sont au rendez-vous dans un titre qu’on ne lâcherait pour rien au monde, tant pis pour (...)

En 1991, Dark Horse Comics publie le premier tome de la trilogie "Hard-boiled", un récit cyberpunk déjanté concocté par Geof Darrow et Frank Miller qui remporteront avec ce titre l’Eisner Award de la meilleure équipe Scénariste/Dessinateur la même année. Presque trente ans plus tard, Futuropolis nous fait redécouvrir cette perle éditoriale postmoderne et déjantée des années 1990, avec une nouvelle mise en couleurs assurée par Dave Stewart. Une oeuvre-clé de la BD des Nineties.
Carl Seltz est enquêteur (...)

Distinction suprême aux États Unis pour les auteurs de bande dessinée, la sélection des Eisner Awards est avant tout axée -America First !- sur la production américaine. Cependant, comme chaque année, certains auteurs francophones et européens font bonne figure.
Les Eisner Awards, contrairement à la sélection d’Angoulême, plus succincte, c’est tout de même trente deux catégories différentes avec à chaque fois six nominés, donc près de 200 nominations, il faut donc rester modestes. De la meilleure histoire (...)

C’est le Prix de bande dessinée le plus prestigieux des USA, le Saint Graal du 9th Art, les Oscars du gaufrier : les Eisner Awards. Nommées d’après l’inventeur du Spirit (dont on fête le 80e anniversaire cette année) et le promoteur du roman graphique, ces récompenses sont habituellement remises lors de la San Diego Comic Con International, cette année annulé pour cause de pandémie. Il en faudra plus pour faire passer à la trappe le fameux Prix. Et cette année, alors que la sélection des nominés se (...)

Comme chaque année, la San Diego Comic-Con est l’occasion de remettre les "oscars" de la bande dessinée, les Eisner Awards. La remise des prix avait lieu hier soir. Pénélope Bagieu est distinguée et Tom King sacré roi de la convention. Voici sans plus attendre les lauréats...
Peu présents dans la sélection cette année, les Français s’en sortent bien avec la victoire de la talentueuse Pénélope Bagieu. L’artiste remporte le Eisner Awards du meilleur album adapté en langue anglaise pour Brazen, mieux connu (...)

En 2016, nous déplorions la trop faible représentation de la BD francophone au palmarès des Eisner Awards. Nous auraient-ils entendus ? Cette année, dans la liste des nominés, nombreux sont les artistes francophones. La preuve s’il en fallait encore une que la BD francophone est loin de s’essouffler. Will Eisner en aurait été ravi, lui qui entretenait des liens forts avec Angoulême.
Les Will Eisner Comic Industry Awards, plus communément appelés prix Eisner ou Eisner Awards sont la plus prestigieuse (...)

La bande dessinée francophone a-t-elle complètement sombré pour qu’elle se trouve ainsi hors des radars aux "Oscars de la BD" de San Diego dont le palmarès est tombé ce week-end ? On doit le croire. À part un "Hall of Fame" qui récompense un créateur mort ou un auteur en fin de carrière, comme Jacques Tardi cette année, la BD francophone brille par son absence cette année. Le grand Will Eisner en aurait été peiné.
Bon, d’accord, la série Valérian et Laureline de Pierre Christin et de Jean-Claude Mézières (...)

Mis à l’honneur en avril 2012 avec quelque six nominations cette année, les auteurs franco-belges sont revenus bredouilles du rêve américain. Qui succèdera à Moebius dans le cœur des amateurs de BD étasuniens ? Pas facile à dire.
" Moebius est mort, la BD franco-belge est morte" pour le jury des Eisner Awards ? C’est bien possible. À l’exception de quelques météores (dont le Persepolis de Marjane Satrapi), on ne peut pas dire que la BD franco-belge s’installe durablement dans le pays de l’Oncle Sam. (...)

Avec trois nominations pour Joann Sfar et deux pour Guy Delisle, la BD française (et européenne) fait bonne figure aux Eisner Awards, la plus haute distinction de la BD américaine. David B, Manu Larcenet, Marjane Satrapi, Lewis Trondheim, Killofer, Christophe Blain et l’Italien Gipi figurent également dans la sélection, de même que le graphiste français Philippe Ghielmetti.
Les Américains sont des gens simples. Aux Eisner Awards, la plus haute distinction de la BD aux États-unis, l’équivalent des (...)