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« Les Parfums du pouvoir » : une nouvelle saga familiale pour la rentrée de Robinson.

Par Kelian NGUYEN le 19 août 2022                      Lien  
Argent, sexe, drogue, pouvoir… Tous les éléments sont réunis pour faire des « Parfums du pouvoir » une grande saga familiale. La tête d'affiche de la rentrée des Éditions Robinson, se déroule dans le cadre enchanteur de la Provence. Les complots font rage au sein de la grande maison de parfumerie des Capella.

Claude Capella, (aux faux airs d’Anthony Hopkins) directeur de la maison de parfumerie du même nom fait une crise cardiaque dans le lit d’une escort girl. Désormais sur la touche, c’est le reste de la famille qui prend les rênes de l’entreprise. Derrière Pierre-Jean ou derrière Pauline, deux branches se déchirent alors pour récupérer le trône. Et tous les moyens sont bons pour évincer de la course au pouvoir l’équipe adverse.

« Les Parfums du pouvoir » : une nouvelle saga familiale pour la rentrée de Robinson.
Les deux premiers tome sortent simultanément
© Robinson

Dans la droite ligne des grandes sagas familiales comme Les Maîtres de l’orge ou Largo Winch, Les Parfums du pouvoir joue avec les nerfs de ses lecteurs. Intrigues en tous genres, complots et rebondissements vont bon train dans ces deux premiers tomes. Et Corbeyran (Le Chant des Stryges, entres autres...) qui a déjà travaillé dans ce registre avec Châteaux Bordeaux, s’en est donné à cœur joie en créant cet empire familial fictif de la parfumerie. Grâce à ses nombreux personnages mûrement travaillés, il nous réserve sans doute encore d’autres surprises dans l’intrigue des Capella, dont on sent qu’elle sera au long cours.

© Robinson

Il faut dire que pour parfaire ses connaissances et détailler son univers, Corbeyran s’est associé, pour l’écriture, à Christophe Mot, grand spécialiste des parfums et des cosmétiques qui a travaillé dans ce secteur pendant plus de 25 ans. Grand fan et collectionneur de BD, Christophe Mot voulait depuis longtemps développer une telle saga dans ce cadre qu’il connaît si bien.

En complément des intrigues politiques, la saga Les Parfums du pouvoir nous plonge dans les entrailles de l’industrie grassoise du parfum. C’est là l’un des moteurs de Christophe Mot : faire redécouvrir l’importance de la Provence dans la production, la qualité et le savoir-faire dans l’industrie cosmétique. De nombreuses scènes, très détaillées nous emmènent dans les laboratoires et dans les distilleries où les nez sont à l’œuvre. Cet arrière-fond réaliste et technique fait partie des segments les plus intéressants de ce début de saga.

Il ne nous reste plus qu’à nous émerveiller face à la complexité de ces métiers et cela rajoute au sentiment d’immersion dans le récit. Ne manque plus qu’un petit kit olfactif pour se plonger complètement dans l’entreprise Capella (peut-être dans les tomes suivants ?)

© Robinson

(par Kelian NGUYEN)

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Code EAN : 9782016291184

Les Parfums du pouvoir – Par Eric Corbeyran, Christophe Mot et Piotr Kowalski – Ed. Robinson

Les deux premiers épisodes de la saga Capella des « Parfums du pouvoir » sortent simultanément le 31 août en librairie.

Les Parfums du pouvoir Robinson ✍ Éric Corbeyran ✍ Christophe Mot ✏️ Piotr Kowalski ✏️ Fabio Iacomelli ✏️ Aurélien Morinière 🎨 Jean-Paul Fernandez à partir de 10 ans politique-fiction France
 
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18 Messages :
  • Le tome 1 est une réédition d’un album déjà paru en 2020 sous un autre titre chez Robinson. Seul le tome 2 est donc une nouveauté.

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    • Répondu par Milles Sabords le 20 août 2022 à  05:31 :

      En effet, l’album était paru en février 2020. D’ailleurs les éditions Robinson aime les titres à rallonges : la première version s’intitulait « La maison des fragrances - tome 1 Le parfum du pouvoir » et la nouvelle version « Les parfums du pouvoir - La saga de la maison Capella - tome 1 Le piège Indonésien ». On s’attend au pire en cas de troisième réédition…

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      • Répondu le 20 août 2022 à  10:27 :

        C’est pas parce qu’un titre est long que le livre est mauvais. Évidemment vous devez préférer « Pif » ou « Hulk » mais « À la Recherche du Temps perdu : À l’ombre des jeunes filles en fleurs » est un excellent ouvrage aussi.

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        • Répondu par Milles Sabords le 20 août 2022 à  12:03 :

          Quant je parlais de "pire", c’était sur la longueur des titres, pas de l’album en lui-même, vous mélangez tout.

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        • Répondu par Milles Sabords le 20 août 2022 à  17:31 :

          Je n’ai pas dit que livre est mauvais, mais qu’il y a surenchère de titres ; le trop est l’ennemi du bien. D’ailleurs la couverture du t.1, première édition, n’était pas terrible. Heureusement, dans ces nouvelles versions les couvertures sont plus soignées, tout comme la mise en couleur.

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          • Répondu le 20 août 2022 à  18:27 :

            Quand vous dites « c’est pas terrible », vous vous basez sur quoi exactement ?

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            • Répondu le 21 août 2022 à  08:19 :

              Il a raison, la couverture n’avait rien à voir avec un fond qui se voulait dans la lignée de Largo Winch où Les Maître de l’Orge. Ça renvoyait l’image d’un album très sexe.

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              • Répondu le 21 août 2022 à  12:55 :

                Très sexe ? Faut pas non plus dire n’importe quoi. C’est la couverture actuelle qui évoque clairement les Maîtres de l’Orge. C’est Chateauvallon en BD, quoi.

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                • Répondu le 22 août 2022 à  09:09 :

                  La couverture de la première publication était très sexe, une nana en décolleté généreux et jambes aguichantes qui sort d’un flacon de parfum. Rien à voir avec le contexte de l’album. Robinson a du se dire, on ne refera pas la même erreur marketing sur le tome 2.

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                  • Répondu le 22 août 2022 à  11:16 :

                    Si vous avez trouvé ça très sexe, il ne vous en faut vraiment pas beaucoup. C’est bien, une bonne libido est un signe de bonne santé.

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                    • Répondu par Kev le 23 août 2022 à  12:50 :

                      C’est clair que l’on est plus proche d’une couverture érotisé à mort que d’une couverture catho façon scout. Le fonctionnement de la libido n’a rien à y voir, c’est juste un plan commercial racoleur, comme les nanas dénudées pour vendre du tabac ou une bagnole à une certaine époque.

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                      • Répondu le 23 août 2022 à  15:48 :

                        Cette époque est toujours la notre. Mais on était très loin du méga-racolage que vous décrivez.

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                        • Répondu le 23 août 2022 à  17:49 :

                          C’était encore une représentation réductrice de la femme comme objet sexuel. Si vous n’avez pas compris cela, alors vous n’avez rien compris à la première couverture.

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                          • Répondu le 29 septembre 2022 à  08:52 :

                            J’avais bien compris. Mais la BD n’a pas l’apanage n’a pas le monopole de l’utilisation de l’image de la a femme comme objet sexuel ou comme objet de déco… il y en a encore plein les pubs, la télé, le Tour de France, le Salon de l’auto et surtout les réseaux sociaux et notamment le monde des influenceurs et influenceuses…

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  • En tout cas, nous avons trouvé cette pratique de réédition très malhonnête de la part de l’éditeur. Depuis la parution de "La maison des Fragrances", nous avons attendu et cherché, en vain, le 2ème tome.... Nulle part, dans nos recherches, il n’est fait mention que la première édition a été modifiée et reparue sous un autre titre !!! La semaine dernière, par hasard, mon mari a découvert cette soi-disant "nouvelle" saga alors qu’en réalité, il ne s’agit pas du tout d’une "nouvelle" saga... La moindre des choses aurait été au moins de faire mention à un endroit ou un autre qu’il s’agissait d’une réédition et de ne pas en changer le titre initial !!! L’éditeur trompe le lecteur qui achète la soi-disant "nouvelle" saga, pour finalement se retrouver avec la même BD, dont le résumé arrière a changé, les couleurs des dessins, la couverture ainsi que le titre principal !!! Très, très malhonnête !!!!

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    • Répondu par Olive le 28 septembre 2022 à  15:40 :

      L’éditeur trompe le lecteur qui achète la soi-disant "nouvelle" saga, pour finalement se retrouver avec la même BD, dont le résumé arrière a changé, les couleurs des dessins, la couverture ainsi que le titre principal !!! Très, très malhonnête !!!!

      Bah la prochaine fois ouvrez le livre avant de l’acheter, vous verrez si vous l’avez déjà.

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      • Répondu le 29 septembre 2022 à  08:57 :

        Je ne pense qu’il y ait une volonté de tromper le lecteur de la part de l’éditeur. Simplement, il arrive que certaines fois, l’éditeur se plante dans un premier temps sur la meilleure façon de publier un livre. Avant de cartonner avec les gros Corto Maltese en noir et blanc et en reliure soupe, Casterman les avait précédemment publiés en cartonnés couleur qui s’étaient vendus modestement. Il arrive qu’un éditeur revoie sa copie, tout simplement.

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        • Répondu le 29 septembre 2022 à  10:29 :

          Vous voulez dire que Casterman n’avait pas cartonné avec ses cartonnés ?

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