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Suicide Squad : Get Joker ! - Par Brian Azzarello & Alex Maleev - Éd. Urban Comics

Par Marc Vandermeer le 15 septembre 2022                      Lien  
Si les missions de la Force Spéciale X sont souvent, et à juste titre, suicidaires : celle-ci est encore plus périlleuse. Il s’agit d’arrêter le plus célèbre vilain de Gotham, le plus rotor et malicieux. Il s’agit bien entendu du Joker, bien décidé à en découdre… même avec Harley Quinn !

Il n’en faut pas moins d’un Robin et d’une ancienne fiancée pour s’en prendre au Joker. C’est pourquoi Amanda Waller se tourne vers Red Hood, alias le deuxième Robin, Harley Quinn et toute une ribambelle d’autres super-vilains pour arrêter le clown démoniaque. Ce dernier s’est attiré les faveurs de la mafia russe qui lui offre des fonds illimités en échange de contrats pour le moins... périlleux. Et notamment celui de tuer Amanda Waller !

Si s’attaquer au maître incontesté du crime n’est déjà pas une mince affaire, quand le Joker parvient à mettre Waller hors-jeu et à prendre possession de la manette déclenchant les bombes inoculées dans le cou de chaque membre de la Suicide Squad : ça devient un peu plus compliqué !

Suicide Squad : Get Joker ! - Par Brian Azzarello & Alex Maleev - Éd. Urban Comics
©Alex Maleev / Urban Comics

Le scénario, bien que suivant une trame principale assez claire, est rempli de piques incessantes entre les membres de la Suicide Squad ; chaque protagoniste essayant de tirer la couverture à lui alors que les commandes ont été spécifiquement données à Red Hood. Mais quel criminel aimerait être sous les ordres d’un ancien justicier ?

Suivre la cadence, plutôt chaotique, de Brian Azzarello est une tâche ardue, même pour Alex Maleev, pourtant récompensé d’un Eisner Awards en 2003. Son graphisme est en demi-teinte, tantôt réaliste, tantôt perdant de constance dans les traits pour rendre les planches fades et figées, même au cœur de l’action.

Ce que la colorisation un peu trop rose bonbon, pastelle et parfois glauque de Matt Hollingsworth n’arrange pas toujours… donnant ainsi à l’ensemble de l’ouvrage un goût mi-figue mi-raisin au lecteur qui pourrait bien s’en lasser au bout de quelques pages, à moins d’être féru de ce genre décalé, mais à la fois sombre et terne. Un ton à l’image de l’humeur, de la pourtant pétillante, Harley Quinn qui n’en mène véritablement pas large dans cette aventure.

©Alex Maleev / Urban Comics

(par Marc Vandermeer)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9791026828303

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