Wonder Woman Infinite T. 2 - Par Michael W. Conrad, Becky Cloonan & Travis Moore - Urban Comics

Après avoir sacrifié sa vie pour sauver le Multivers, refusé le statut de déesse cosmique et erré un temps dans les mondes de l’au-delà, Diana revient enfin sur Terre. Cette bonne vielle Terre où elle retrouve ses amis de la Ligue de Justice, sa mère, l’île des Amazones, Etta et évidemment Steve Trevor qui se contentera pour l’heure d’observer de loin le retour de la princesse amazone.

Ce deuxième tome [1] nous ramène donc dans l’environnement familier de Wonder Woman avec tout d’abord, comme il se doit, une escale à la mère patrie, Themyscira, pour évoquer brièvement une situation politique tendue dont nous ne saurons pas grand-chose pour le moment (annonce d’un arc narratif à venir). Suit un voyage en Suède pour honorer une promesse, avant de revenir sur la côte est des États-Unis pour affronter quelques vilains.

Un périple de remise en jambe pour Diana, toujours accompagnée de Deadman, tandis qu’elle reprend contact avec ses proches. Quant à Steve, notre héroïne ne se sent pas encore prête pour le revoir : cette question devient de facto l’un des fils rouges de cette nouvelle série qui mêle quelques nouveaux personnages à beaucoup de figures traditionnelles.

© DC Comics / Urban Comics

Du côté des vilains, le Docteur Psycho, l’un des plus vieux adversaires de Wonder Woman, fait ainsi son retour. En effet, sa première apparition date de 1943 et du numéro 5 du comics original. Après toutes ces années, sa haine pour l’amazone n’a pas faibli et il fomente un nouveau plan de grande envergure pour la détruire. C’est évidemment tout un symbole de relancer le titre avec ce personnage extrêmement persistant et totalement maléfique.

Cependant, à l’image du tome précédent, Diana passe son temps à zigzaguer d’un lieu à l’autre, d’une péripétie à une autre. Elle s’avère toujours en mouvement, même si, cette fois-ci, il n’y a pas de destination et de personnage exotique, mais simplement les retrouvailles avec un univers connu. C’est agréable et bien pensé, mais on peine à voir où le récit veut nous mener, car, au bout de deux tomes, rien de stable et de clair n’est établi.

La nouvelle Wonder Woman n’est donc pas encore tout à fait là et les perspectives infinies promises à peine effleurées. Mais l’ensemble n’en demeure pas moins efficace, avec ce qu’il faut d’émotion et de spectacle, et constitue une excellente porte d’entrée à la découverte des aventures de la célèbre amazone.

© DC Comics / Urban Comics