Un album traitant de manière aussi originale que pudique d’un thème rarement abordé en bande dessinée : les pulsions pédophiles.
Il y a quatre ans, nous avions été impressionnés par la qualité du premier album du jeune Ben Gijsemans, Hubert, une œuvre contemplative décrivant un taiseux, mal à l’aise en société et amateur d’arts. L’auteur belge nous revient, toujours chez Dargaud, avec un nouvel opus toujours bluffant de maîtrise, et sur des thématiques qui, quoique radicalement différentes au premier abord, (...)