On nous l’avait vendue comme le « Grand Siècle », celle d’une France au sommet du raffinement, triomphant des grands d’Europe et dont la langue était parlée dans toutes les bonnes familles. Les Encyclopédistes étaient lus jusqu’aux Amériques et ces « nouveaux mondes » convertis à leurs idées. Les Lumières, si brillantes, espoirs d’un nouveau genre humain, s’abîmeront, on le sait, dans les années qui suivirent dans la Révolution et dans une « science sans conscience » d’une insondable noirceur. Mais pour (...)