Pleins feux sur Baru à quelques semaines de sa présidence du festival d’Angoulême. D’abord un album typique de son inspiration (Fait péter les basses, Bruno !) et cette réédition judicieuse de L’Enragé, un personnage emblématique de l’auteur.
Comme la plupart des héros de Baru, notre enragé est fils d’immigrés. Un pied dans sa cité, l’autre dans le pathos familial, fait de frustrations, de sens de l’effort et de volonté de s’élever socialement. Seulement voilà, Anton ne jure que par la boxe, et tient tête à (...)
L’Enragé
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L’Enragé (intégrale) - Par Baru - Dupuis
20 novembre 2010 David TAUGIS -
Baru : "Les Français ont oublié que des crises comparables se sont déjà déroulées précédemment "
28 mai 2006 Nicolas AnspachEn avril dernier, Baru signait le dernier tome d’un diptyque, L’Enragé. Une œuvre forte et poignante, où il exprime la quête d’un jeune des banlieues qui souhaite réussir socialement et la culpabilité qui découle de son éloignement des siens... Baru nous raconte la genèse de ce mélodrame où la tension est palpable à chacune des pages.
A travers l’Enragé, vous nous parlez des banlieues et d’un homme qui arrive à quitter sa « cité dortoir » pour s’imposer comme le champion du monde de boxe...
Effectivement. (...) -
L’Enragé - T2 - Par Baru - Dupuis (Aire Libre)
24 avril 2006 Nicolas AnspachLa collection Aire Libre, dirigée personnellement par Claude Gendrot jusqu’à son récent licenciement, a accueilli de bien belles œuvres au fil des ans. L’Enragé mérite de rejoindre le panthéon des romans graphiques les plus attachants, les plus forts et les plus poignants.
Baru nous raconte le destin d’un homme, blessé par la vie, devenu boxeur professionnel. Un enragé qui est arrivé à quitter sa « cité dortoir » pour s’imposer comme le champion du monde dans son domaine. Et ce malgré des relations (...) -
L’Enragé - T1 - Par Baru - Dupuis
4 novembre 2004 JLMIl y a peu de BD qui se passent dans le milieu de la boxe. L’Enragé fait exception à cet état de fait, et si les amateurs de boxe y trouveront sans nul doute leur compte, le fan de BD n’en sera pas moins comblé : un Baru, ça se laisse toujours déguster avec plaisir.
Anton Witkowsky a la rage. La rage de sortir de sa condition. De quitter sa banlieue pourrie. De fuir la rigueur paternelle. La rage, il l’a dans ses poings. Il a de l’or dans ses poings, il le sent, il le sait. Tout le monde le lui (...)