Il n’y a pas à dire : quand il s’agit d’évoquer la Seconde Guerre mondiale ou la Shoah en bandes dessinées, en France, Jean-David Morvan, c’est « le patron ». Il en fait une nouvelle fois la démonstration avec le deuxième volume (sur trois) de la série « Simone » qui conte le destin hors du commun de Simone Lagrange, rescapée d’Auschwitz et témoin lors du procès de Klaus Barbie, le « boucher de Lyon ».
On a l’impression qu’il est dans l’urgence, comme s’il avait une course à rattraper. En une poignée (...)