Warnauts & Raives, c’est comme Roux-Combaluzier, Simon & Garfunkel, ou Bigflo et Oli, ils sont indissociables. Ils se connaissent depuis plus de 40 ans et, bien qu’ils fassent atelier séparé, ils travaillent tous les deux à la fois sur le dessin et le scénario. ils s’appuient chacun sur leurs points forts : les dialogues, c’est plutôt Éric Warnauts, les aquarelles, c’est plutôt Guy Raives. On (...)
Avec en couverture un dessin de Cabu montrant Mahomet se voilant le visage et disant : « C'est dur d'être aimé par des cons », le numéro de Charlie Hebdo publiant les caricatures parues au Danemark est en kiosque, malgré une tentative d'interdiction diligentée par les fédérations membres du Conseil (...)
Nous évoquions la semaine dernière l'interview que Lewis Trondheim avait accordée au journal gratuit « 20 Minutes ». Le récent Grand Prix du Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême avait marqué son hostilité contre le journaliste du Monde, Yves-Marie Labé, tout en s'attaquant à la presse d'une manière (...)
La collection "Intégra" des éditions Vents d'Ouest s'enrichit d'une nouvelle œuvre particulièrement intéressante, écrite à quatre mains par Joseph Béhé et Amandine Laprun, qui nous raconte les souvenirs d'un vieil homme.
Après Bande Dessinée Magazine dont le côté "People" avait suscité pas mal de débats, les éditions Soleil semblent se recentrer sur une approche plus classique en proposant un nouvelle formule, au format et au contenu différent. De l'avis de ses fondateurs, Suprême Dimension se veut être "le petit (...)
Nous vous parlions, en février dernier, du fait que Jean-François et Maryse Charles allaient publier des biographies de personnages célèbres en bande dessinée. La première d'entre elles vient de sortir aux éditions Casterman. Libertad nous raconte la vie du révolutionnaire cubain Che Guevara. Les (...)
Voici un manga empreint d'une poésie non dénuée de sensualité, qui regroupe des histoires entre bizarre et fantastique. Recommandé aux âmes sensibles.
Venu à la BD au milieu des années soixante-dix, Cosey est resté relativement fidèle à ses éditeurs : presque tous ses albums sont publiés chez Dupuis et aux Éditions du Lombard.
« Je crois avoir trouvé quelle est la septième couleur de l'arc-en-ciel. Cette mystérieuse couleur ne serait autre que le blanc. Origine, finalité, et somme de toutes les couleurs », écrit Jonathan, après avoir cherché en vain le Château de l'Oiseau Blanc - lieu inaccessible et invisible, puisque celui (...)
Dans les albums de Cosey, il arrive que lorsque l'on tourne la page, tout bascule brusquement dans une lumière splendide : le décor s'embrase de couleurs et devient, le temps d'une image, le centre même de la quête, l'alpha et l'oméga du voyage (...)
Cosey n'utilise que très rarement les ficelles habituelles du métier de scénariste, ces coups de théâtre et retournements spectaculaires que cultivent la plupart de ses confrères.
La quête de l'identité perdue revient constamment dans les histoires de Cosey. Les personnages, meurtris par le chaos du monde, ont besoin d'échanger avec l'Autre, car seule cette forme idéale de dialogue permettra de reconstituer pièce par pièce un « récit de soi », qui a, pour lui, valeur de puzzle (...)
Si le silence des sommets tibétains et le pouvoir réparateur du dialogue avec l'Autre découlent directement de l'idéal hippie, le monde dont parle Cosey est bien celui d'aujourd'hui.
Dès le tutoiement du titre des premiers albums de Jonathan (« Souviens-toi Jonathan », « Et la montagne chantera pour toi »), le thème du dialogue avec l'Autre s'impose comme un thème majeur.
Début des années 70 : poussée par la vague hippie, la jeunesse occidentale cherche à retrouver les sources d'une spiritualité dont la civilisation moderne semble avoir perdu le secret.
Le regard d'une clarté étonnante, les pattes d'oie autour des yeux et la chaleur humaine qui se dégage du bonhomme dès les premiers échanges sont immédiatement familiers aux lecteurs de ses albums. Cosey est le premier personnage de ses propres bandes dessinées, et le prototype de tous les (...)
Dans le parcours original que le Palais des Beaux-Arts offre aux visiteurs depuis quelques années dans sa programmation de grandes expositions de bande dessinée, le choix de Cosey peut sembler curieux. Faire ce constat serait méjuger et l'homme, et l'œuvre, que nous vous proposons de découvrir (...)
Charleroi, en Belgique, est une ville située à 40 minutes en train de Bruxelles. Il est donc très facile de s'y rendre. Ancienne cité dont l'activité était centrée sur l'exploitation du coke et de l'acier, Charleroi a pris de plein fouet le déclin de cette industrie avant de redresser la (...)
Le 28 janvier dernier, lors du festival d'Angoulême, l'équipe de Charleroi Images présentait à la presse le programme de sa prochaine grande exposition. Après Muñoz/Breccia (« l'Argentine en noir et blanc »), Alan Moore (« les dessins du magicien »), et Ferrandez-Pratt-Stassen-Van Dongen (« Le Remords de (...)
Pitoyable mais complètement désopilant. Victor Lalouz est un petit chauve, proche de la trentaine, chaussé de lunettes double foyer et qui vit encore chez sa maman. Son créateur, Diego Aranega, entre avec succès dans le cercle des auteurs Poisson (...)
Le Festival s'apprêtait à passer un moment difficile. Le Champ de Mars, son principal lieu de vie, faisant place à un trou béant destiné à bâtir les fondations d'un complexe commercial. Ce bouleversement, facteur de pertes et de surcoûts, n'enlevait pas l'espoir de réaliser une année « blanche » pour (...)
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