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Philippe Geluck (2/3) : « Ce musée n’est pas mon temple où trônera ma statue à l’entrée »

Par Charles-Louis Detournay le 3 mai 2021                      Lien  
Du rififi au Plat Pays : une pétition lancée mardi dernier jette un discrédit sur le futur Musée du Chat et du Dessin d'Humour qui doit prendre place à Bruxelles. Afin de mieux comprendre le contenu de ce projet, Philippe Geluck nous détaille ce que les visiteurs pourront y découvrir dès son ouverture en 2024.

Je pense qu’il est temps de lever le voile sur ce qu’on va retrouver dans le futur musée. D’après ce que vous expliquiez dans la première partie de cet entretien, votre objectif est avant tout de continuer à faire rire le public, plus que de vous mettre en avant...

Globalement, oui, vous avez raison dans le principe. Mais pour revenir à la genèse du projet dont nous avions parlé ensemble en 2007 (cela ne nous rajeunit pas), l’objectif était avant tout de rendre pérenne l’exposition de 2003, tout en faisant évoluer la formule bien entendu. Car cette ancienne exposition reprenait déjà ma passion pour l’art et pour les détournements, depuis mon enfance. Une exposition qui était éreintante, mais qui m’a passionné au plus haut point. Et le public semblait l’avoir appréciée, car les gens m’en parlaient encore avec enthousiasme longtemps après son arrêt. Et mon équipe était triste également de la savoir démantelée dans un entrepôt. D’où l’idée de trouver un lieu où elle puisse continuer à vivre, avec un esprit renouvelé.

Philippe Geluck (2/3) : « Ce musée n'est pas mon temple où trônera ma statue à l'entrée »
Au micro de nos confrères de BX1, l’artiste devant le bâtiment 1930 : "Un bâtiment abandonné depuis quarante ans..."
Voir l’interview dans sa globalité sur le site de BX1

Une première partie du Musée reprendra donc votre travail sur le Chat ?

Oui, à commencer par les tous premiers dessins du Chat, mais j’en ai des cartons. J’ai d’ailleurs retrouvé des centaines de dessins de jeunesse pendant le confinement, comme je vous l’expliquais lors de notre précédente rencontre. Je n’en ferai finalement pas un livre, mais les utiliserai dans le musée avec les premiers dessins du Chat pour proposer une réelle narration. Je changerai d’originaux tous les six mois, non seulement avec d’autres dessins, mais aussi d’autres tableaux et d’autres sculptures, tant d’œuvres archi-connues que des éléments qui sortent juste de mon atelier, histoire de donner envie à ceux qui le désirent de revenir au musée pour découvrir un autre contenu.

Allez-vous uniquement vous limiter au Chat, ou le visiteur pourra-t-il retrouver d’autres phases de votre travail, ce qui avait justement conquis le public en 2003 ?

Bien sûr ! Comme j’ai effectivement eu plusieurs métiers différents, nous installerons aussi des bornes sonores et vidéos pour diffuser des sketches ou extraits d’émissions, radio ou télé. Et aussi tout mon travail graphique autre que Le Chat. Et j’en ai des kilomètres en réserve.

Il y avait l’Honoré Daumier dessinateur et l’Honoré Daumier sculpteur. Des produits dérivés ?
Extrait du "Chat déambule" (Ed. Casterman)

Voulez-vous absolument parler de vous, comme le sous-entend les termes de « fantasme narcissique » repris dans la pétition ?

Non, mon fantasme est tout simplement de partager, faire rire… et de faire réfléchir bien entendu !

À l’image du Chat j’imagine, dont les aphorismes servent tant à faire sourire qu’à prendre du recul sur ce que nous vivons et pensons. Tout le Musée ne tournera pourtant pas autour de lui ?

Non, tous les quatre à six mois, nous organiserons une rétrospective consacrée à un grand maître du dessin d’humour qui aura souvent été publié dans la presse, mais pas nécessairement. Nous irons de Daumier à Siné, en passant par Gustave Doré (qui a trempé dans la bande dessinée), Sempé, Topor, Saul Steinberg sans oublier Folon dont la phase humoristique contient des perles extraordinaires. Nous retrouverons aussi d’autres contemporains, comme Kroll, Tomi Ungerer, Wolinski, le Turc Turhan Selçuk, l’aventure Charlie Hebdo, les anglophones dont Chas Adams, etc. Nous remontrerons le travail de Jean Bosc, de Chaval et bien d’autres. Bref, j’ai des projets d’expositions pour des années pour cet art dont on ne peut globalement voir ces travaux nulle part, excepté au Musée Ungerer de Strasbourg.

À côté de ces humoristes qui ne font pas partie de la bande dessinée, nous glisserons tout de même vers le 9e Art avec Reiser, Edika et d’autres, même si les expos ne seront pas centrées sur la BD, mais bien sur le dessin d’humour, comme l’indique le titre du musée.

Enfin, j’aimerais également qu’on puisse élargir la thématique à tous ceux qui ont travaillé l’humour, comme Pierre Étaix, ainsi que les photographes du genre.

Philippe Geluck dans le bâtiment qui doit accueillir le Musée après les travaux
Voir l’interview dans sa globalité sur le site de BX1

Les thématiques doivent donc toutes tourner autour de l’humour. Allez-vous tout de même traiter du dessin politique ?

Bien sûr, quoique le dessin politique soit souvent lié à une actualité très précise. Prenons le dessin de mon ami Plantu qui est souvent référencé à Rocard et Bérégovoy. Comme Kroll qui est alerte dans ce registre, nous allons donc devoir situer le contexte. Mais il ont chacun, également, une production « intemporelle ». Il y aura aussi, évidemment, une place pour une association comme Cartooning for peace. Prenons encore un exemple, celui de Honoré Daumier, immense caricaturiste des sénateurs et ministres de son époque que le public ne connaît plus. Nous privilégierions plutôt ses dessins de société liés aux préoccupations des gens.

Vous souhaitez donc utiliser l’image publique du Chat pour faire redécouvrir ces artistes et dessinateurs malheureusement un peu oubliés, et dont vous vous sentez l’héritier ?

Exactement, comme j’ai pu le faire avec mon frère lors d’une exposition commune, en mettant un coup de projecteur sur sa peinture, beaucoup plus abstraite que la mienne. On retrouve la même démarche avec le musée : « Vous aimez le Chat ? Venez voir le musée et vous allez découvrir le travail de Jean Bosc, qui est véritablement extraordinaire, alliant puissance et simplicité. Alors que plus personne ne se souvient qui il était. Je veux donc rendre hommage à ceux qui m’ont donné envie de faire ce métier.

J’imagine que l’espace dédié à chaque fois au dessin d’humour ne sera de la taille d’un placard à balai, et remisé derrière l’escalier ?

Certainement pas, il s’agira à chaque fois d’une grande exposition ! Cela va bien entendu dépendre du nombre d’originaux que je peux rassembler, mais je me suis dit qu’avec l’accord des ayants-droit, je pourrais également exposer des reproductions. Bien sûr, vous comme moi disposons d’une sensibilité certaine pour les originaux, mais ce n’est pas aussi indispensable pour tous les visiteurs, et je préfère montrer le travail d’un auteur, quitte à ce que cela soit en reproduction, plutôt que de ne rien exposer du tout.

Voici donc les deux sections que l’on va retrouver logiquement dans le Musée du Chat et du Dessin d’Humour…

Il y aura également une troisième partie au musée, consacrée au chat, à savoir l’animal. Une thématique qui m’octroie des sujets pour une quinzaine d’années. Pour vous expliquer le propos, le mieux reste de vous donner un aperçu des premières expositions qui vont se succéder. La première sera consacrée au chat dans l’Égypte ancienne : Bastet, les hiéroglyphes, les momies de chat et leur culte, etc. Nous travaillerons en relation avec des égyptologues, avec le Musée du Cinquantenaire, avec le Louvre ou le British Museum, sans oublier des collections privées.

Suivra une exposition sur le chat au sein de la publicité au XIXe siècle. Nous présenterons des affiches pour des spectacles et des produits, que je collectionne depuis plusieurs années et que je vais bien entendu offrir au musée. Et nous aurons également une collection d’œuvres d’artistes réputés allant de Picasso à Rik Wouters que je rassemble ou tenterai de nous faire prêter.

Le futur emplacement du musée, après réfection, ici en bleu.

Le visiteur va donc traverser plusieurs espaces avec des atmosphères assez différentes ?

"La peinture de cet enfant autiste m’accompagne depuis 1994"

En effet… Et il y aura une salle, plus modeste, que j’ai promis de réserver à des représentations de chats réalisées par des handicapés mentaux. Je suis parrain de deux maisons qui les encadrent, et je suis en contact avec beaucoup d’autres. Comme ce dessin d’un autiste qui m’accompagne depuis 1994 et qui m’a été envoyé par ses parents, m’expliquant que : « Lorsqu’il dessine Le Chat, il sort de sa prison. » Lorsque j’ai visité les maisons dont j’ai la chance d’être parrain, je leur ai fait la promesse de leur consacrer une salle dans le musée. Leur bonheur était indescriptible.

Comment allez-vous répartir l’espace entre les différentes sections ?

Le musée sera modulable : des murs déplaçables vont séparer les différentes pièces de chaque plateau, pour créer de salles de dimensions différentes, selon la visite scénographiée. Cela permettra de s’adapter au fond, en donnant plus de place à une thématique ou l’autre, mais aussi de donner le sentiment de renouveau lors d’une nouvelle visite. On pourra ainsi réaliser des cabinets de curiosités, comme cette dame qui m’a contacté car elle collectionne des milliers de cartes postales autour du chat, dont des merveilles avec des dentelles ou du relief.

Philippe Geluck avec la première sculpture du Chat qu’il réalisa en 1987
Photo : CL Detournay

En résumé, le Musée propose au public de voir des choses différentes, amusantes et instructives. Ne nous prenons pas trop au sérieux, mais osons rigoler et apprendre en même temps !

Et si le Musée du Chat et du Dessin Humour attire du public, ce que nous souhaitons bien entendu, nous espérons qu’il s’agisse d’un public qui ne fréquente peut-être pas habituellement les musées. Dans l’exposition L’Art et le Chat au Musée en Herbe à Paris, j’opérais des détournements de peintures connues. Ce musée étant destiné aux enfants et aux familles, la phrase la plus entendue par les personnes du vestiaire en fin de visite était dite par les enfants : « C’était trop chouette ! Quand est-ce qu’on retourne au musée ? »

Aux côtés des Compressions de César, un félin décomplexé...
2016, Musée en Herbe (Paris)
Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Et je voudrais justement réaliser le même principe ici dans le Musée à Bruxelles : avoir un tableau d’Andy Warhol ou de Basquiat, ainsi que le détournement que j’en aurais fait. Mais surtout, je me dis que si des personnes viennent jusqu’au Musée du Chat, une partie pourrait ruisseler vers les autres musées du quartier qui sont magnifiques et merveilleux. Tout en sachant que je pourrai bénéficier de l’apport possible des autres musées bien entendu.

À cela s’ajoute une dimension complémentaire : une démystification des artistes originaux que vous pourriez détourner qui pourrait inciter le public à voir les originaux de ces artistes, comme Basquiat ou Warhol que vous citez…

Il y a sans doute cet aspect pédagogique qui s’ajoute, même si je n’oserai jamais prétendre que c’est avant tout mon objectif. Je désire un musée joyeux, ouvert et partagé.

Et ce n’est pas le Musée Geluck ?

Non, ce n’est pas mon temple où trônerait ma statue à l’entrée. Bien sûr que le Chat, c’est moi, mais je ne peux pas faire hara-kiri pour m’excuser d’avoir fait rire mes contemporains pendant trente-huit ans. À côté de cela, il y a tout de même une personne, signant la pétition de son nom, qui a tout de même écrit : « Et si on ne peut pas empêcher ce musée, laissons-le s’ouvrir et on ira le saccager. »

Comment expliquez-vous ce type de réaction ?

Sur Internet, on connaît le phénomène des haters, ce qui m’étonne, c’est que ce genre de choses soit relayé par la presse. En Belgique, j’ai maintenant plus de presse sur ces messages à mon encontre, que sur l’exposition aux Champs-Élysées. On a tendu des micros à ces personnes…

Le débat s’est installé sur les plateaux de la télévision belge ce dimanche midi
© RTL-TVI.

Nos confrères sont-ils venus vous trouver ?

Certains me l’ont demandé pendant la semaine, mais j’ai préféré ne pas réagir. Peut-être aurais-je dû le faire ?... Ce vendredi midi, j’étais interviewé par la télévision belge RTL, concernant l’expo, chose planifiée depuis longtemps. Comme le quotidien Le Soir consacrait deux pleines pages dans son édition du jour aux voix qui s’élèvent contre le musée, j’ai accepté d’en parler un tout petit peu, et je dois avouer que cela m’a fait du bien. Et je me dis que je dois tout de même donner un petit peu ma version des faits, afin de ne pas laisser la place qu’aux propos dénigrants et malfaisants qui monopolisent actuellement les médias.

En vous écoutant, je revois votre Chat en Saint-Sébastien transpercé par ses crayons. Payez-vous votre popularité et celle de l’expo de Paris ?

Je pense que nous souffrons d’un mal belge, ce clou qui appelle le marteau… Je crois très sincèrement que la Belgique n’aime pas ses artistes.

Ses artistes ? Ceux qui réussissent ? Ou les deux ?

…Les deux. Les Belges aiment leurs artistes, mais la Belgique ne les aime pas. Elle a toujours un peu méprisé, un peu rejeté. Prenez les propositions de Hergé, de FranquinMagritte s’est fait cracher dessus jusque tard dans sa carrière. Le musée royal des Beaux-Arts dirigé à l’époque par Philippe Roberts-Jones avait refusé le don que Mme Magritte voulait faire en faveur du musée, et tout est parti dans les collections privées, entre autres américaines. La Belgique ne détient plus rien.

Photo : D. Pasamonik (L’Agence BD)

Magritte n’a d’ailleurs eu son musée qu’après une grande exposition où les Belges sont venus admirer son travail…

Exactement. Lorsque ces pétitionnaires expriment leur souffrance envers notre musée d’Art Moderne fermé depuis des années, je suis totalement d’accord avec eux. Je trouve indigne qu’une solution n’ait pas encore été trouvée. Mais cette compétence dépend du Fédéral, pas de la Région. Je veux bien manifester avec eux en faveur du musée d’Art Moderne, mais ce n’est pas en tirant sur moi qu’ils obtiendront quelque chose. Sans oublier le projet Kanal qui est en faveur de l’Art Moderne et qui est soutenu ici par la Région. Et cela fait heureusement du bien aux artistes contemporains et conceptuels.

De plus, Mme Morgante persiste et signe en disant qu’on doit retrouver dans les musées des œuvres qui ont été faites pour les musées. De Ensor à Rops, en passant par Spilliaert, tous ces artistes belges n’ont jamais travaillé en pensant aux musées. Bien sûr, je partage son avis lorsqu’elle dit qu’il y a tellement de leurs chef-d’œuvre qui dorment dans les réserves. Mais pour autant, les musées doivent-ils être réservés aux artistes décédés ? Je pense alors au Musée Soulages où j’ai l’immense chance d’exposer pour l’instant, et qui a été fermé la semaine suivante son ouverture, à cause du confinement.

Pour un auteur qui ne mérite pas une place aux murs d’un musée, vous êtes tout de même accroché aux côtés de Soulages. Une situation ubuesque ?

Je suis en effet le premier artiste vivant à être accroché au sein de l’exposition permanente de Pierre Soulages. On a décroché certains de ses tableaux pour mettre les miens, à la demande de Soulages lui-même, qui est enchanté.

Le Chat au musée
© Geluck

Finalement, quel est votre sentiment face à l’acharnement dont vous êtes l’objet depuis quelques jours ?

Je ressens beaucoup de tristesse. On met de côté ce que je fais, ce que je donne, mes actions solidaires (j’en réalise quarante chaque année), etc. On me stigmatise pour les chocolats, alors que cela ne rapporte honnêtement pas grand-chose dans nos caisses, mais que cela permet à une société 100% belge de travailler. De manière générale, je génère du travail pour des dizaines d’artisans, des fondeurs, des sérigraphes, des chocolatiers, des encadreurs, un enchâsseur, etc. Et pour fabriquer ces 7,7 M€ sans les mendier aux pouvoirs publics, vous devez vous bouger pour rassembler ces fonds. Dans la culture anglo-saxonne, vous ouvrez une devanture et l’on vous applaudit. Moi, de mon côté, je me démène depuis des années pour réunir cette somme très importante à mon niveau. J’aimerais donc que l’on m’explique ce que j’ai fait de mal pour mériter ces attaques.

Chacun possède sa propre expression artistique, mais il faut que le respect demeure.

Bien sûr, le respect n’empêche nullement la critique, le fait d’aimer ou ne pas aimer. Cela n’empêche pas le commentaire, voire l’ironie. Mais pas la calomnie. Ma liberté me permet aussi de rire parfois de l’art conceptuel, mais pas d’attaquer pour le plaisir de détruire. Respectons-nous les uns les autres car nous ne faisons le même métier. Certains ont une plus haute opinion d’eux-mêmes que d’autres, mais personne ne détient la vérité, même si nous la cherchons tous. Il y a d’ailleurs plus de noblesse à la chercher qu’à la trouver. Croire qu’on la détient et l’imposer aux autres confère à un intégrisme intellectuel, qui se traduit sous diverses formes comme cet appel à la violence.

Extrait du "Chat déambule" (Ed. Casterman)

Dans quelques heures, suite et fin de cet entretien...

Propos recueillis par Charles-Louis Detournay.

(par Charles-Louis Detournay)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782203203624

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Photos en médaillon et de survol : CL Detournay.

✏️ Philippe Geluck
 
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