En adaptant en BD son propre récit autobiographique, l’auteur documente un cas de conversion particulier : celui des enfants de mariage mixte qui n’ont pas "la bonne moitié" pour les rabbins. Une sensibilité touchante y côtoie un exercice défoulatoire parfois glaçant.
C’est un règlement de comptes. Avec une conversion non consentie, avec un père incompris, avec une religion restée une contrainte. Sept ans après son récit paru aux éditions Lunatique en 2017, Benjamin Taïeb l’adapte en BD avec les (...)