Régulièrement maintenant, la bande dessinée fait un travail de mémoire sur la Shoah comme sur les autres génocides. Une mémoire qui fait l’objet tous les jours d’une sollicitation constante : de l’Ukraine à Gaza, le mot « génocide » est dégainé à l’envi, au gré de la communication des belligérants. Des interprétations cyniques, voire odieuses ne manquent pas de surgir. En ces temps de manipulations souvent grossières, il n’est pas inutile de rappeler certains concepts. Deux titres récemment parus nous en (...)