Marie Desplechin s’est imposée comme l’une des références de la littérature jeunesse et nombres de ses ouvrages ont été adaptés. C’est maintenant le cas pour "Babyface", dessiné par Olivier Balez. Dans ce récit, on n’épargne pas le lecteur qui est immergé dans la réalité âpre et sans pitié de la vie de Nedjma, ado malaimée qui ne semble pas apprécier grand-chose non plus. Néanmoins, aucun misérabilisme ni manichéisme dans cet album jeunesse poignant.
À l’école, personne n’aime Nedjma. Exception faite de Raja, (...)