Un dessinateur en pleine déprime, une relique révolutionnaire et des bandits mexicains : Nicolas Moog mêle dans "La Fuite" les ingrédients d’un polar auto-fictionnel sombre et intime, tout en contrastes. À lire d’une traite.
Un auteur de bande dessinée, qui ressemble à s’y méprendre à Nicolas Moog lui-même, tourne sérieusement en rond. Il dessine certes régulièrement un strip humoristique qu’un autre écrit, mais l’ennui domine. La garde alternée de son jeune fils ne suffit pas pour lui rendre sa bonne (...)