Fin du 21e siècle, reclus en haut d’une tour, Jørgen Nyberg ne communique plus qu’avec une intelligence artificielle. Le peintre est fatigué après six siècles de créations au goût de sang. Car Jørgen est un vampire, repenti. La visite d’un étudiant en butte à une société sous contrôle digital apporte à l’artiste-monstre l’énergie d’un ultime rebond.
Par son style dépouillé -que l’on qualifierait en l’occurrence brut de béton-, l’auteur livre ici son œuvre la plus radicale, comme un acte de résistance désespéré. (...)