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Festival d’Angoulême 2021 : la sélection officielle !

Par Klara LESSARD Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 novembre 2020                      Lien  
C’est dans une combinaison étanche de protection anti-virus et avec un humour assez farce que Frédéric Felder alias Franky Baloney et Sonia Déchamps ont ouvert la conférence de presse virtuelle d’Angoulême 2021, laquelle aura lieu… fin juin avec, au préalable une cérémonie de remise des prix en janvier prochain. A été également révélée aujourd’hui, la sélection officielle pour 2021.

Décidément, cette période ne ressemble à aucune autre. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, l’équipe du Festival International de la BD, mais aussi ses partenaires institutionnels et ses sponsors, essaient de tenir face à l’adversité et de trouver des parades. Impossible de mener une conférence de presse « en présentiel » ? Un YouTube-live fera l’affaire ! C’est donc face à quelques 475 connectés que le FIBD a fait son show.

Angoulême en bermuda ?

Qu’en retenir ? D’abord le constat que le triumvirat de la programmation artistique annoncé en juin dernier est devenu un duo, Stéphane Ferrand ayant quitté l’attelage pour des défis nouveaux, Franky Baloney et Sonia Déchamps faisant les duettistes en combinaison étanche.

Festival d'Angoulême 2021 : la sélection officielle !
En tenue sanitaire appropriée, le FIBD tient sa conférence de presse.

Ensuite que la remise des prix est maintenue en janvier, la SNCF promettant d’affréter un « TGV BD » pour la circonstance et de diffuser la cérémonie dans les gares. Mais tout cela reste nimbé d’un flou sanitaire…

Ensuite qu’une sorte de festival aura lieu à Angoulême, si l’on en croit le maire, fin juin prochain. Quoi ? Comment ? Là encore, il faut attendre pour voir. Cela dit, vivre Angoulême au soleil, alors qu’on l’avait vécue depuis plus de 40 ans sous les frimas, c’est une expérience inédite !

Le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont, accueillera le festival en janvier et en juin prochains.

La SNCF par ailleurs s’engage à faire tourner des expositions dans toutes les gares de France et de Navarre et d’y mettre en avant la sélection. En bon organisateur d’événement, 9eArt+ et son directeur Franck Bondoux, feront ce qu’il faut pour faire mousser ces événements hier périphériques, aujourd’hui centraux dans la communication du FIBD. Cela faisait sourire d’entendre Franck Bondoux paraphraser Friedrich Nietzsche en déclarant « Sans la bande dessinée, le monde serait une erreur » [1] C’est là le discours de la Méthode Coué ?

Emmanuel Guibert expose à nouveau dans la cité charentaise.

Des expos auront bien lieu, et multidisciplinaires, si l’on en croit Emmanuel Guibert, Grand Prix 2020 et donc président de la prochaine édition, qui annonce investir le musée d’Angoulême avec une dizaine d’artistes (« un collège de copains  ») pas forcément issus de la BD, histoire de confronter les techniques et les démarches.

Une sélection… heu...angoumoisine !

On en vient à la sélection officielle. On découvre que les jurys seront présidés par Benoit Peeters pour le « Grand Jury », par Aude Picault pour la Jeunesse et par Emmanuel Moynot pour le polar. Le prix « Young Adult » de l’année dernière devient un « Prix Jeunesse » des 12-16 ans et un nouveau prix apparaît : le Prix des lycéens. Ce dernier prix, ainsi que le Polar et le Prix du public France TV piocheront leurs lauréats dans la sélection officielle.

Franck Bondoux, délégué général du FIBD. On s’adapte...

La sélection ressemble bien à ce que l’on a pu observer ces dernières années : un choix orienté vers une bande dessinée « de création », très atomisée, privilégiant les labels indépendants même s’il y a de timides incursions de quelques bandes dessinées « commerciales ». Dargaud s’en tire bien avec sept nominations, suivi de Glénat, Casterman et Delcourt. Les indépendants Cornélius, L’Association, Tanibis, Atrabile et le Lézard noir font comme d’habitude partie de la sélection, comme désormais Monsieur Toussaint Louverture. On remarquera la présence de deux nominations pour Fluide Glacial, un cru exceptionnel pour l’éditeur d’Umour et de Bandessinée.

Bref, à Angoulême, tout change et rien ne change. Oserait-on convoquer Nietzsche une nouvelle fois en postulant que « Sans Angoulême, la bande dessinée serait une erreur » ? À vous de voir !

Sans plus attendre, la sélection

Sélection jeunesse 8-12 ans :

- Cécil et les objets cassés - Par Élodie Shanta - Biscoto
- Le Club des amis, T. 1 - Par Sophie Guerrive - Éditions 2024
- Ariol : Ramono, ton tonton fait du BIO ! - Par Marc Boutavant et Emmanuel Guibert - BD Kids
- Les Croques, T. 3 : Bouquet final - Par Léa Mazé - Éditions de la Gouttière
- Détective Khan - Par Min-Seok Ha - Misma
- Les Gardiennes du grenier - Par Oriane Lassus - Biscoto
- Miss Charity, T. 1 : L’enfance de l’art - Par Loïc Clément, Anne Montel et Marie-Aude Murail - Rue de Sèvres
- Le Roi des oiseaux - Par Alexander Utkin - Gallimard BD

Sélection jeunesse 12-16 ans :

- Asadora ! T. 3 - Par Naomi Urasawa - Kana
- Le Discours de la panthère - Par Jérémie Moreau - Éditions 2024
- Middlewest, T. 1 : Anger - Par Jorge Corona et Skottie Young - Urban Comics
- Olive, T. 1 : Une lune bleue dans la tête - Par Lucy Mazel et Véro Cazot - Dupuis
- Quitter la baie - Par Bérénice Motais de Narbonne - Actes Sud BD
- Le Repas des hyènes - Par Mélanie Allag et Aurélien Ducoudray - Delcourt
- Le Serment des Lampions - Par Ryan Andrews - Delcourt
- Spy X Family, T. 1 - Par Tatsuya Endo - Kurokawa

Sélection Fauve polar SNCF :

- Bolita - Par Eduardo Risso et Carlos Trillo - Ilatina
- De l’autre côté de la frontière -Par Philippe Berthet et Jean-Luc Fromental -Dargaud
- La Dernière Rose de l’été - Par Lucas Harari - Sarbacane
- Gost 111 - Par Marion Mousse, Mark Eacersall et Henri Scala - Glénat
- Les mystères de Hobtown, T. 1, L’affaire des hommes disparus - Par Alexander Forbes et Kris Bertin - Pow Pow
- Parker : Intégrale - Par Darwyn Cooke et Richard Stark - Dargaud
- Tif & Tondu : Mais où est Kiki ? - Par Blutch et Robber

Sélection Patrimoine :

- Allez Hop ! - Par William Gropper - La table ronde
- Anthologie Volume 1 : 1979>1984 - Par Édika - Fluide Glacial
- L’Éclaireur : Récits Gravés de Lynd Ward - Par Lynd Ward - Ed. Monsieur Toussaint Louverture
- Le Marais : Œuvres 1965-1966 - Par Yoshiharu Tsuge - Cornélius
- Mauretania : Une traversée - Par Chris Reynolds - Tanibis
- Peuple Invisible - Par Shohei Kusunoki - Cornélius
- Violence & Peace - Par Shinobu Kaze - Le Lézard Noir

La Sélection officielle :

- L’Accident de chasse – Par David L. Carlson & Landis Blair, trad. Julie Sibony – Sonatine
- Aldobrando – Par Gipi et Critone – Casterman
- Anaïs Nin, sur la mer des mensonges - Par Léonie Bischoff – Casterman
- Battue – Par Lilian Coquillaud et Marine Levéel – 6 pieds sous terre
- Le Baume du Tigre – Par Lucie Quéméner – Delcourt
- Billy Noisettes - Par Tony Millionaire - Huber Éditions
- Black Out – Par Loo Hui Phang & Hugues Micol – Futuropolis
- Bolchoï Arena, T. 2 : La Somnanbule – Par Boulet - Delcourt
- Cascade – Par Fabio Viscogliosi – L’Association
- Chinese Queer – Par Seven – Sarbacane
- Citéville - Citéruine - Par Jérôme Dubois – Cornélius - Matière
- Coda – Par Simon Spurrier & Matias Bergara – Glénat Comics
- Connexion T. 1 – Par Pierre Jeanneau- Tanibis
- Demain est un autre jour de merde – Par Olivier Texier – Les Requins Marteaux
- Le Dernier Atlas – Par Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval – Dupuis
- Dragman – Par Steven Appleby – Denoël Graphic
- Eldorado – Par Tobias Schalken – Fremok
- Flipette et Venère – Par Lucrèce Andreae – Delcourt
- La Fange - Histoire des Arnaqueurs de Falter City – Par Pat Grant– Ici Même
- Gousse et Gigot T. 4 – Par Anne Simon - Misma
- Incroyable ! – Par Zabus et Hippolyte - Dargaud
- Invisible Kingdom, T. 1 : Le Sentier - Par G. Willow Wilson et Christian Ward – Hi Comics
- Irena T. 5 – Par Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël et David Evrard - Glénat
- Les Jardins de Babylone - Par Nicolas Presl - Atrabile
- Kent State, quatre morts dans l’Ohio - Par Derf Backderf - Cà et Là
- Mauvaise Herbe, T. 2 - Par Keigo Shinzo - Le Lézard Noir
- La Mécanique du sage - Par Gabrielle Piquet - Atrabile
- Le Mystère de la maison brume - Par Lisa Mouchet - Magnani
- Les Ogres-Dieux, T. 4 : Première-née - Par Bertrand Gatignol et Hubert - Soleil/Métamorphose
- Paracuellos, T. 2 - Par Carlos Giménez - Fluide Glacial
- Paul à la maison - Par Michel Rabagliati - La Pastèque
- Peau d’homme - Par Zanzim et Hubert - Glénat
- Pendant ce temps - Par Pelle Forshed - L’Agrume
- Pico Bogue, T. 12 : Inséparables - Par Alexis Dormal et Dominique Roques - Dargaud
- Les Poupées sanglantes - Par Benoît Preteseille - Atrabile
- Pucelle, T.1 : Débutante - Florence Dupré la Tour - Dargaud
- Rusty Brown - Par Chris Ware - Delcourt
- Sapiens, T. 1 : La naissance de l’humanité - Par Daniel Casanave, Yuval Noah Harari et David Vandemeulen - Albin Michel
- Sengo, T. 3 : Familles - Par Sansuke Yamada - Casterman
- Space Brothers, T. 31 - Par Chûya Koyama - Pika
- Tanz ! - Par Maurane Mazars - Le Lombard
- Le Taureau par les cornes - Par Morvandiau - L’Association
- Une Année exemplaire - Par Lisa Mandel - Auto édition
- Voyages en Égypte et en Nubie de Giam­bat­tista Belzoni, T. 3 - Par Lucie Castel, Nicole Augereau et Grégory Jarry - FLBLB

LA VIDÉO DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE

(par Klara LESSARD)

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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L’affiche du Festival 2021 est dessinée par Chloé Wary et Willy Ohm.

[1Dans Le Crépuscule des idoles, le philosophe parlait de la musique...

 
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44 Messages :
  • Si Nietzsche avait assisté à la conférence de presse musicalement pénible du FIBD, il aurait certainement été dégoûté à vie de la musique, et se serait effectivement tourné vers un art sans bruit comme la bande dessinée.
    Heureusement, le désormais « Estival International » a des goûts plus éclairés en matière de bande dessinée qu’en musique d’accompagnement de ses conférences de presse.

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    • Répondu par kyle william le 17 novembre 2020 à  18:22 :

      Tout est super vilain. L’affiche, les costumes... il n’y a plus de directeur artistique ?

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      • Répondu par Fred Poullet le 18 novembre 2020 à  10:11 :

        Mais où est Stéphane Baujean !!! Corben, Tsuge, Wood, Tezuka, Hermann, Calvo... ça avait de la gueule quand même !

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        • Répondu le 18 novembre 2020 à  10:35 :

          Stéphane Beaujean est chez Dupuis, le nouveau directeur éditorial.

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          • Répondu par Fred Poullet le 18 novembre 2020 à  13:22 :

            A c’est pour ça qu’il n’y a plus de projets au festival Angoulême... c’est pas sympa de sa part de s’être barré !

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    • Répondu le 17 novembre 2020 à  18:53 :

      « Sans la bande dessinée, le monde serait une erreur »

      Vous avez mal noté, Franck Nietzsche a dit « Sans le FIBD, la bande dessinée serait une erreur »

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  • Sélection officielle ? Officielle comme salon Off. C est devenu le salon de la bd alternative (A part Aldobrando) ?

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  • Festival d’Angoulême 2021 : la sélection officielle !
    18 novembre 2020 06:41, par Capitaine kérosène

    Pourquoi ce Festival doit-il à tout prix se complaire dans les pitreries ? Quelle image de la bande dessinée donne cette conférence de presse ? Encore et toujours celle d’une activité pas sérieuse et potache ou il faut absolument jouer la carte de l’humour et de l’auto-dérision.
    A comparer avec la conférence de presse du Festival de Cannes, c’est tout simplement affligeant.
    La bande dessinée est un secteur en recherche de légitimation depuis des années (voir encore la récente expo Picasso et la BD). Se déguiser en clown n’est pas la meilleure façon de lui faire quitter son image de distraction enfantine et, plus grave, conduit à desservir ses auteurs.
    Comment veut-on que la bande dessinée soit prise au sérieux quand son plus grand Festival ne le fait pas lui-même ?

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    • Répondu le 18 novembre 2020 à  09:40 :

      La légitimation de la bande dessinée est aussi sa dimension enfantine. C’est usant de toujours croire et faire croire que pour faire de l’art, pour que ce soit sérieux, pour que la bande dessinée soit un art enfin reconnu, il faut s’adresser uniquement aux adultes. Si vous voulez des adultes intelligents, il faut commencer par offrir aux enfants des livres intelligents. Emmanuel Guibert (puisqu’il est président en 2021) fait des livres intelligents pour les adultes et d’autres livres intelligents pour les enfants.
      Enfance ne rime pas nécessairement avec pitreries et potacheries. Et les adultes ne sont pas toujours plus sérieux que les enfants. Trump est un bon exemple de ce que peut-être la bêtise adulte.

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      • Répondu par Capitaine Kérosène le 18 novembre 2020 à  12:06 :

        Votre réponse me paraît hors-sujet.
        Je ne parlais pas de la BD pour enfants, mais de l’image enfantine qui colle à la BD, quoi qu’on en dise.

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        • Répondu le 18 novembre 2020 à  14:18 :

          L’imagine enfantine correspond à l’Histoire de la bande dessinée. La bande dessinée a d’abord été consacrée principalement à la jeunesse et cette image reste positive. Vous vous trompez de cible, c’est parce que l’image adolescente de la BD qui est une plaie.

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    • Répondu par Fred Poullet le 18 novembre 2020 à  10:04 :

      Nous sommes bien d’accord... c’était tristement pathétique , aucun programme, aucun contenu ! On se croirait en 2001, l’éternel et immuable second degré du Supermarché Ferraille (et là c’était la grande oeuvre).

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    • Répondu le 18 novembre 2020 à  11:46 :

      Vous aurez plutôt aimé le costard cravate avec le discours prout prout genre art contemporain dans un FRAC. Quoi que des fois on se demande si ce n’est pas des pitreries
      https://www.la-criee.org/fr/laurent-duthion/
      Cela fait longtemps que le festival de Cannes c’est paillette et produit de luxe en veux tu en voilà.
      La bd c’est un art populaire et doit le rester.

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      • Répondu le 18 novembre 2020 à  14:22 :

        La BD n’est plus un art populaire. Et par les productions "arty" mises en avant par les médias, et par le prix des ouvrages. La BD n’est plus populaire parce qu’elle sait embourgeoisée. La BD restée populaire a été stigmatisée 48cc.

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        • Répondu le 19 novembre 2020 à  10:00 :

          C’est une réflexion intéressante et juste sur le prix et sur ce qui est mis en avant par les médias. Il serait également intéressant de savoir par qui est faites la BD aujourd’hui, je parle ici de quelles classes sociales sont issues les dessinateurs. Il suffit de voir le coût des études supérieures pour se rendre compte qu’elles sont totalement inégalitaires.Quant aux écoles privées où l’on apprend les méthodes classiques, c’est à dire le métier puisque le public à totalement abandonner l’idée de savoir dessiner pour ne se consacrer qu’à l’esthéthisme, à 8000 euros l’année c’est vite vu. On se retrouve donc avec une classe sociale très aisée qui s’adresse à la même classe sociale qui a les moyens de se cultiver alors que les autres cherchent ce qu’ils vont mettre dans leur assiette.
          J’ai une question pour actubd, y a t-il une étude sur l’origine sociale des auteurs et les conséquences sur la production.

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          • Répondu par kyle william le 19 novembre 2020 à  11:58 :

            L’idée que les auteurs de Bd seraient issus des classes supérieures et auraient fait de coûteuses études est une ânerie. Encore aujourd’hui, la majorité est autodidacte et issue de tous les milieux, hormis ceux dans lesquels la culture est totalement absente. Quant à leur milieu social pendant l’exercice de leur profession, il est précaire et par conséquent celui de leurs enfants. La vérité est que les auteurs n’ont généralement pas les moyens de s’offrir les coûteux romans graphiques qu’ils produisent.

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            • Répondu le 19 novembre 2020 à  13:14 :

              Aujourd’hui, on peut être d’un milieu cultivé et précaire ou d’un milieu pas cultivé et riche. Ce n’est plus comme au XIXème siècle. En France, vous pouvez être précaire mais cultivé et avoir des enfants qui accèdent aux Grandes Écoles parce qu’ils sont matériellement précaires mais d’une grande richesse culturelle et intellectuelle. ENA, ENS, Polytechnique, St Cyr, ENSAI (Statistique), École d’ingénieurs de l’École de l’aviation civile rémunèrent leurs étudiants avec des salaires qui varient entre 1300 et 2300 euros brut mensuel.

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              • Répondu le 19 novembre 2020 à  14:16 :

                C’est tres bien cela et cet exemple devrais être le cas pour toutes les études

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                • Répondu le 20 novembre 2020 à  06:43 :

                  La méritocratie, ça se mérite et il faut former des élites intellectuelles et scientifiques pour éviter de sombrer dans un monde ultra-libéral et fasciste. Que toutes les études soient gratuites, devrait être la règle. Pas forcément rémunérées au niveau des Grandes Écoles mais qu’un étudiant ne soit pas obligé de faire des petits boulots pour financer ses études mais qu’il puisse sereinement et pleinement s’y consacrer. Ce serait un bénéfice pour le futur de le Nation. En revanche, HEC, ESSEC et autres écoles de commerce sont onéreuses et réservées principalement à des étudiants de milieu aisé. Et ça, ce n’est ni égalitaire, ni équitable.
                  En ce qui concerne les écoles d’art qui enseignent la bande dessinée, l’ÉESI est gratuite. Les écoles privées qui enseignent la bande dessinée, sont un scandale. On apprend pas à être auteur parce que c’est un métier qui s’invente. Chaque auteur, chaque artiste invente sa propre manière de faire. C’est même un pléonasme. En revanche, on peut apprendre l’Histoire de l’Art, l’anatomie, la couleur, la littérature, la sémiologie, les techniques d’écriture de scénarios, etc.

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            • Répondu le 19 novembre 2020 à  13:49 :

              ha bon vous avez les chiffres et les statistiques pour affirmer que c’est une anerie. Je parle d’apprendre un métier, dans les meilleurs conditions pour ensuite le faire bien et dans les règles.
              A titre d’exemple, tout le parcours de Vives (tant mieux pour lui) c’est dans le privé, c’est pas gratuit le privé que je sache. Félix Delep vous croyez qui sort de quelle école. Tout ce qu’ils ont appris la bas leurs sert pour faire des bons bouquins.
              il n’y a pas de miracle.Tu veux accéder au meilleur tu paie. A bon entendeur.

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              • Répondu par kyle william le 19 novembre 2020 à  14:35 :

                Ce sont des cas particuliers, pas représentatifs de la majorité. J’espère que dans le privé, on ne leur apprend pas à tous à dessiner comme Vivés.

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                • Répondu le 19 novembre 2020 à  16:34 :

                  ok je vous laisse dans vos certitudes

                  Répondre à ce message

                • Répondu le 19 novembre 2020 à  16:39 :

                  "J’espère que dans le privé, on ne leur apprend pas à tous à dessiner comme Vivés."
                  Ouais on voit tout de suite que vous n’y connaissez rien en pratique du dessin

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par kyle william le 19 novembre 2020 à  18:32 :

                    C’est vraiment gratuit comme remarque. D’autant que j’aimais beaucoup Vivés jusqu’à ce qu’il abîme son dessin sur Last Man. Plus sérieusement je ne paierais pas 8000 euros par an pour que mes enfants apprennent à se formater selon le style des auteurs à la mode du moment. Surtout pour exercer un métier qui ne leur rapportera pas 1200 euros par mois...

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                    • Répondu le 19 novembre 2020 à  22:40 :

                      ho mon dieu pitié

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                    • Répondu le 19 novembre 2020 à  23:14 :

                      en general les écoles dont je parle sont faites pour le cinéma d’animation qui est reconnue dans le monde entier par la qualité des élèves qui en sort. voili ! voilou !

                      Répondre à ce message

              • Répondu le 20 novembre 2020 à  06:45 :

                Donald Trump ne dirait pas mieux.

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  • Pas de panique lisez de la BD !
    Ok encore faut-il en avoir les moyens.
    Heureusement qu’il y a les bibliotheques.
    Zut, elles sont toutes fermées. Bon ben tant pis.

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    • Répondu par Philippe Dachouffe le 18 novembre 2020 à  15:53 :

      Toute les bibliothèques sont fermées...
      Toutes ? Non ! Car aux moins deux d’entre elles (Comblain-au-Pont et Poulseur, au sud de Liège) résistent à l’envahisseur appelé corona et à la sinistrose ambiante.
      Elles disposent d’ un énorme fonds de BD enfants, ados, adultes, comics, mangas, indépendants, grand public, romans graphiques, dont un bon tiers des sélections 2021.

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  • Festival d’Angoulême 2021 : la sélection indé !!!
    18 novembre 2020 14:47, par Fred Poullet

    Toujours et encore une sélection ne privilégiant que les petits éditeurs de bédés indés :
    
Miss Charity / Rue de Sèvres

    Le Roi des oiseaux / Gallimard BD
    Middlewest / Urban Comics
    Olive / Dupuis
    Le Repas des hyènes / Delcourt
    
Le Serment des Lampions / Delcourt
    De l’autre côté de la frontière / Dargaud
    Gost 111 / Glénat}
}

    Parker / Dargaud
    Tif & Tondu / Dupuis
    Anthologie Édika / Fluide Glacial

    Aldobrando / Casterman
    Anaïs Nin / Casterman
    Le Baume du Tigre / Delcourt
    Black Out / Futuropolis
    Bolchoï Arena / Delcourt
    Coda/ Glénat
    
Le Dernier Atlas / Dupuis}
}

    Flipette et Venère / Delcourt
    
Incroyable / Dargaud
    
Irena / Glénat
    Les Ogres-Dieux / Soleil
    Paracuellos / Fluide Glacial
    Peau d’homme / Glénat
    Pico Bogue / Dargaud
    
Pucelle / Dargaud
    Rusty Brown / Delcourt
    Sapiens / Albin Michel
    Sengo / Casterman
    Tanz / Le Lombard


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    • Répondu le 18 novembre 2020 à  16:10 :

      Et 36 éditeurs indés séléctionnés.

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      • Répondu par Fred Poullet le 18 novembre 2020 à  16:30 :

        C’est bien ce que je dis : de l’indé, toujours de l’indé !!! Et la bédé où est-elle ? Stop à l’artistique, à la création qui se moque de nous, et pensons un peu au commerce, c’est tout de même lui qui nous fait rêver ! Des rêves agréables qui ne nous font pas peur et qui nous font voyager. On en a bien besoin !

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        • Répondu le 18 novembre 2020 à  19:17 :

          Et pour la bouffe vous allez chez mc do parce en commerce ils sont bon. Un peu de visibilité pour les petites maisons d’éditions est le bienvenue avec les auteurs de demain.

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          • Répondu le 18 novembre 2020 à  21:28 :

            Bahhh, sélectionner des albums des gros éditeurs, c’est dégueulasse, il n’y a que les indés qui sont bons, les autres, c’est de la m..., il faut les boycotter, quelle honte, oser vendre trop de bds aux lecteurs, ça devrait être interdit.

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          • Répondu le 19 novembre 2020 à  06:00 :

            La comparaison ne marche pas. Il y a beaucoup de mauvais livres chez les petits éditeurs aussi et aussi de très bons livres chez les gros éditeurs. Et chez les petits éditeurs, il y a aussi des auteurs d’hier.

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            • Répondu le 19 novembre 2020 à  07:04 :

              Cette sélection est déjà orientée avec des éditeurs qui n’envoient qu’une petite partie de leur production, celle qui est censée plaire à un certain jury qui ne jure plus que par des albums qui vont quasiment tous dans la même voie. Imposer une forme d’art, c’est façonner une pensée unique qui va à l’inverse de ce qui est prôné par ceux qui se disent ouvert d’esprit.Ce monolithisme culturel en tant que norme détermine des valeurs socio-culturelles et entraîne l’arrogance de ceux qui pensent détenir la vérité. Cette vision parcellaire soutenue par des organes d’Etat, sous couvert d’intérêts d’un groupe social rappelle de lointains souvenirs.

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              • Répondu le 19 novembre 2020 à  07:46 :

                Cette sélection donne déjà le ton de la profession : si vous ne faites pas du roman-graphique, vous n’existez plus dans ce métier. Exit les récits d’aventure, quel que soit le genre, le dessin travaillé et un découpage qui tient la route. Le roman-graphique n’est pas de la BD, juste un laboratoire d’expérimentation d’idées, dont le dessin n’est qu’un surlignage.

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                • Répondu par kyle william le 19 novembre 2020 à  10:13 :

                  Vous ne craignez pas d’être un peu caricatural ?

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                  • Répondu le 19 novembre 2020 à  10:44 :

                    C’est cette mascarade grotesque qui est une caricature du monde de la BD, elle tente de faire rentrer dans un tube trop petit et périmé une production variée, pléthorique, pleine de genres et de publics différents. Sa vision dépassée est une blague.

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                    • Répondu par kyle william le 19 novembre 2020 à  11:18 :

                      La cérémonie tient en effet de la mascarade. Pour ce qui est de la sélection, vous ne l’avez pas bien regardée. Les éditeurs mainstream sont davantage représentés que d’habitude. Pour le reste, le festival entend donner de la visibilité aux petit éditeurs indépendants dont l’économie tient de la survie. C’est leur choix. Il y a d’autres festivals et d’autres sélections.

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                    • Répondu le 19 novembre 2020 à  11:55 :

                      par contre le prix du livre c’est pas un blague

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                  • Répondu le 19 novembre 2020 à  21:30 :

                    En effet, c’est bien de la caricature de festival, quant trop de romans-graphiques se prennent pour de la BD !

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          • Répondu par Fred Poullet le 19 novembre 2020 à  11:32 :

            Pour la bouffe, on rigole pas s’il vous plait, c’est important, c’est un art... la bédé, ce n’est que du divertissement faut pas tout mélanger !!!

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  • Bonjour
    Comment se fait-il que l’ultime chef-d’œuvre de Tome et Goffaux, "la mort à lunettes", ne soit même pas dans la sélection officielle du festival ?

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PAR Klara LESSARD,Didier Pasamonik (L’Agence BD)  
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